Daniel C a écrit :JETHRO a écrit :
NON môssieur !
Tu n'as pas dû piloter souvent en VSV...
Un Hz (artificiel) se fiche éperdûment de la trajectoire... tout comme l'horizon naturel, d'ailleurs !
Si l'appareil est dans une attitude "à cabrer" de 30°, l'Hz
AFFICHERA "
30° câbré"... que cet appareil soit sur une trajectoire
montante ou
descendante. Ça,
montant ou descendant,
c'est le vario qui te le dit !
Et si l'on dit 30°, c'est du câbré, car piqué à 30°, ça s'exprime -30°...
Maintenant, que des barres de tendance (ou ce qui en tient lieu sur des Hz numériques) INDIQUENT (ou conseillent) une action à piquer, c'est une autre chose !
Comme je l'ai écrit, faut pas tout mélanger, et surtout, sur un sujet comme celui-là, être particulièrement explicite et précis, à la virgule près !

Comme je ne veux pas polémiquer sur le forum, je t'ai fait une réponse en MP.
Je te signale que j'ai parlé
d'incidence et non d'attitude. Avant d’écrire, il faudrait savoir lire.
Bonjour,
Je ne veux pas polémiquer non plus.
Mais le sujet est trop sérieux, trop de disparus à la clef.
J'ai très bien lu ce que tu as écrit, qui m'a interpelé, et je te le rappelle :
DanielC a écrit :Seuls point connus
L'avion était descente à environ 200 km/h en vitesse verticale (3 minutes avant l'impact)
L'avion était décroché, en lisse soit au pif 150 km/h vitesse horizontale et 250 en vitesse air
La pente de descente devait être aux alentours de 45°. L'incidence de l’avion était de 30° (vol au second régime avec les moteurs pleins pot). L'horizon artificiel indiquait donc aux alentours de 15° à piquer.
Sans indication de vitesse verticale ni de références externe (il fait nuit dans l'orage) qui aurait pensé à couper les moteur et prendre une assiette à piquer de 45°. Le GPS aurait donné une bonne indication, mais quand tout **** quel instrument faut il croire?
Tu subodores une pente de descente de 45°. C'est une estimation que je veux bien te concéder. Tu proposes donc une trajectoire à -45° (descendante).
Tu annonce une incidence de 30°, donc positive. Je ne sais d'où tu tiens ce chiffre, mais admettons.
Donc, en conséquence, l'avion était en piqué à 15° (affichage Horizon de -15°), ta déduction est juste.
Mais un avion en piqué n'est pas décroché, et un piqué à 15° avec les moteurs à fond pendant 3 minutes, c'est plus que certainement la Vne emplafonnée largement, même en partant d'une vitesse-air (estimée par toi) de 250 km/h !
Or l'avion est resté décroché jusqu'à l'impact, d'après ce que j'ai lu, et ce que tu écris toi-même, à une vitesse-air que tu estimes à 250 km/h.
Donc ton texte est incohérent, ce que j'ai écrit et que je maintiens.
Reprend ton Zilio, pages 39 à 42, et essaie de tracer graphiquement ce que tu as exposé dans ton texte.
Définition de l'incidence : Angle entre l'axe avion et la trajectoire.
Définition de l'assiette : Angle entre l'axe avion et l'horizon (référence).
Assiette = Trajectoire + Incidence.
Mais attention, il s'agît d'une opération algébrique, ne pas oublier la règle des signes...
Je pense, moi, que si effectivement l'appareil était décroché, il chutait alors en "parachutal", queue plus basse que le nez, cabré, voire très cabré, à une vitesse limitée par les moteurs à fond...
Et pour qu'il soit dans une telle position, il fallait que l'incidence soit au moins de 60°, ce qui aurait affiché sur l'horizon les 15° que tu as proposés, mais
à cabrer (Climb), et non pas à piquer (Dive).
C'est bien cette lecture et ce constat qui m'ont interpelé.
Pour mémoire, un Hz artificiel est indépendant de tout pitot, et même du réseau électrique de bord en continuant de présenter une indication d'attitude correcte et utilisable pendant au moins une bonne vingtaine de minutes sans électricité (Hz de secours).
Je crois assez bien connaître les Hz, pour avoir travaillé pendant plus d'un quart de siècle chez un équipementier réputé qui fournissait entre autres Bœing en HZ de secours...
Ceci étant, je ne fais aucun cas de tes petits sarcasmes à mon égard concernant ce sujet, qui est dorénavant clos en ce qui me concerne.
Col. JETHRO. (Pioneer P300S, 912ULS, Hélice SR3000-2)
- Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire nous viennent aisément. (N. BOILEAU)
- Les Nombres mènent le Monde (Pythagore)... Si les chiffres gouvernent le monde, ils montrent aussi comment le monde est gouverné (Gœthe)
- De la Théorie à la Pratique, il y a un abîme que seule l'expérimentation rigoureuse permet de franchir... (Bon Sens)