Le bonjour d'un sac à patates...
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- Messages : 9
- Inscription : 24 janv. 2011, 15:21
Le bonjour d'un sac à patates...
... Pas pour trop longtemps j'espère.
Donc comme le dit le titre, je ne suis pour l'instant qu'un passionné d'aviation, qui ne voit pas l'ULM comme un moyen de voler par défaut (bien au contraire).
Comme ma vie semble se stabiliser un peu, j'ai l'espoir de commencer mon brevet ULM dans le courant de l'année prochaine.
31 ans, quelques vols en avion de tourisme, beaucoup en avion de ligne, quoi d'autre?
Donc comme le dit le titre, je ne suis pour l'instant qu'un passionné d'aviation, qui ne voit pas l'ULM comme un moyen de voler par défaut (bien au contraire).
Comme ma vie semble se stabiliser un peu, j'ai l'espoir de commencer mon brevet ULM dans le courant de l'année prochaine.
31 ans, quelques vols en avion de tourisme, beaucoup en avion de ligne, quoi d'autre?
Romain
- administrateur
- Messages : 2077
- Inscription : 22 févr. 2010, 15:52
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Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Bienvenue à kelval,
En effet, l'ULM n'est pas forcément un refuge pour recalés médicaux. Il répond surtout à un besoin de liberté.
Puisque tu parles d'avion de ligne, un certain nombre de pilotes de ligne pratiquent l'ULM. Ce n'est certainement pas faute de moyens ou à cause d'une inaptitude médicale.
Comment as tu découvert l'existence de ce forum ?
En effet, l'ULM n'est pas forcément un refuge pour recalés médicaux. Il répond surtout à un besoin de liberté.
Puisque tu parles d'avion de ligne, un certain nombre de pilotes de ligne pratiquent l'ULM. Ce n'est certainement pas faute de moyens ou à cause d'une inaptitude médicale.
Comment as tu découvert l'existence de ce forum ?
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- Messages : 9
- Inscription : 24 janv. 2011, 15:21
Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Merci pour ton message de bienvenue!
D'abord, ne pense pas qu'il y ait de quiproquo, mais pour m'en assurer: je ne suis évidemment pas pilote de ligne. J'ai par contre régulièrement été passager long courrier.
Ensuite, j'ai découvert ce forum par un lien dans un autre forum (portant sur une de ces empoignades au sujet du poids des ULM...) il y a quelques mois, puis je l'ai oublié... Avant d'y revenir par hasard, d'avoir envie de poser une ou deux question sur les discussions en cours, et de m'inscrire.
J'ai par ailleurs visité de nombreux sites de construction amateur français et étrangers, car je souhaiterais construire mon tagazou à terme. Ou du moins j'en étudie la faisabilité, car je j'aime terminer ce que je commence, et je ne vois aucun intérêt à commencer quelque chose que je ne pourrai pas finir. Sans compter les risques pour le couple etc. Ca reste donc un gros si, mais j'en caresse l'idée; l'important étant d'abord de passer le brevet, voir si j'ai toujours autant envie de voler après un certain nombre d'heures sous les ailes, et décider ensuite.
Admin :
La référence à un certain autre forum a été enlevée de ce message.
Tes propos étaient suffisamment clairs pour éviter le quiproquo que tu crains.
D'abord, ne pense pas qu'il y ait de quiproquo, mais pour m'en assurer: je ne suis évidemment pas pilote de ligne. J'ai par contre régulièrement été passager long courrier.
Ensuite, j'ai découvert ce forum par un lien dans un autre forum (portant sur une de ces empoignades au sujet du poids des ULM...) il y a quelques mois, puis je l'ai oublié... Avant d'y revenir par hasard, d'avoir envie de poser une ou deux question sur les discussions en cours, et de m'inscrire.
J'ai par ailleurs visité de nombreux sites de construction amateur français et étrangers, car je souhaiterais construire mon tagazou à terme. Ou du moins j'en étudie la faisabilité, car je j'aime terminer ce que je commence, et je ne vois aucun intérêt à commencer quelque chose que je ne pourrai pas finir. Sans compter les risques pour le couple etc. Ca reste donc un gros si, mais j'en caresse l'idée; l'important étant d'abord de passer le brevet, voir si j'ai toujours autant envie de voler après un certain nombre d'heures sous les ailes, et décider ensuite.
Admin :
La référence à un certain autre forum a été enlevée de ce message.
Tes propos étaient suffisamment clairs pour éviter le quiproquo que tu crains.
Romain
- pulsar160
- Messages : 16
- Inscription : 17 déc. 2010, 20:41
- Localisation : Saint-Florent-sur-Cher
Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Bonsoir, et bienvenue ami futur pilote
J'ai gardé un souvenir attendrissant de ma première leçon de pilotage. C'était en octobre 1996, ma femme et moi voulions apprendre tous les 2 à piloter et l'heure était venue. Après consultation l'un de l'autre, il fut décidé que je passerais le premier.
L'appareil était un Maestro, un vieux mais toujours fringant, que l'instructeur avait réglé pour qu'il réponde bien aux commandes, et très chatouilleux de la bille, l'hélice devant (normal quoi !) et le moteur aussi, un peu au dessus de nos têtes (souvenez vous Coluche : On entend bien le moteur hein !)
Après quelques contorsions, installé à bord, l'instructeur m'explique les commandes et les instruments de bord, la bille, le ventimètre, l'altimètre. La commande de gaz accélère en poussant. Je le rassure tout de suite, je sais à peu près comment ça marche, j'ai fait du modélisme, moi ! Le manche à gauche et à droite commande les ailerons pour incliner l'appareil et virer, d'avant en arrière la profondeur et les palonniers agissent sur la dérive (facile, non ?).
Y a du vent quand même (environ 30km/h), et l'est pas dans l'axe (y a bien 30° par rapport à la piste). Ça m'inspire pas confiance !
Nous mettons le moteur en marche, et l'instructeur me dit d'aller m'aligner en bout de piste 24 (euh c'est par où qu'faut aller ?).
Je sortais un mois plus tôt d'un stage de char à voile qui se conduit aussi aux pieds, mais ça marche à l'opposé de l'ULM, quand tu pousses à droite ça tourne à gauche et inversement (logique non?)! Et bien sûr c'est encore tout frais ! Je mets un peu de gaz, l'appareil avance et je commence à tourner … vers les hangars puisque ça marche à l'envers, bor... !!! Mais au fait, c'est où les freins ??? Ah oui, le frein de vélo là !
Petit à petit (mais alors il a fallu le temps, hein !) j'ai réussi à zigzaguer jusqu'au bout de la piste, en surveillant le bout des ailes (m... elles sont grandes, et on voit pas bien si on passe ou pas !) pour contourner les appareils des autres pilotes (Y pouvaient pas aller se garer ailleurs ceux là ?).
Ça y est on est alignés, Ouais !
L'instructeur me dit de mettre les gaz, on y va !!!
Je pousse un peu la manette, l'ULM commence à bouger, …. il a du me trouver trop mou car il met plein gaz direct et sans prévenir, (mais c'est que ça part dans tous les sens c't'engin) et panique à bord, j'essaye de corriger la trajectoire en mettant du pied à droite, …. et l'appareil part à droite (m.... c'est à l'envers !! houla le champ fraichement labouré !! c'est tous terrains ces machines là ???), finalement je réussi à rattraper le coup (tu crois qu'il aurait levé le petit orteil l'instructeur ?), je ne sais pas comment (enfin si ! en mettant du pied de l'autre coté !) et l'appareil part dans l'autre sens (m.... y a un appareil juste au bord de la piste !!!) mais j'ai réussi à l'éviter, je ne sais plus comment, et d'un coup, on est en l'air et j'ai pas non plus compris quand ni pourquoi ???
Oui !!!! ça y est on a décollé !!!
L'appareil monte gentiment, même si c'est pas bien droit au dessus de la piste, c'est pas grave. Et bien sûr ça plait pas à l'instructeur (attention à ta vitesse, tire le manche vers toi, affiche 80 km/h au badin, aller, aller tire encore !). Oui mais j'ai les jetons, ça grimpe drôlement ! Ça me fout des frissons dans le dos, mais alors … !) (T'es sûr qu'il faut faire un looping tout de suite à la première leçon ?).
Bon, je le fais quand même puisqu'il dit qu'il faut (80 t'es sûr ?)! puis on stabilise le vol en palier et je commence à souffler un peu. (Ben c'est pas gagné, y en a des trucs à penser !) mais on se fait secouer, y a du vent et là j'ai les fesses dans le siège !!! C'est pas pareil, ça fout les jetons !
On s'éloigne un peu dans la campagne. C'est là qu'il me dit qu'il faut tourner pour aller par là (ben voyons ! Ça fait pas une minute que je suis un peu tranquille !) Alors j'incline le manche à droite, et.... l'appareil continue tout droit ce c.. là ! Non mais des fois ! Et il est têtu le bestiau !
Moi je croyais que ça se passerait comme pour piloter un modèle réduit ! …. et ben pas du tout !!! Y continue toujours droit devant l'animal, ….
puis il se décide enfin à tourner un peu, mais alors l'est pas pressé, hein !!! Et c'est marrant en inclinant t'as l'impression que ça bouge encore plus !!! Et y s'incline encore le truc là ??? Mais c'est comment qu'on fait déjà pour le stabiliser le virage ? On ramène le manche au centre ! (Ah ben oui, maintenant que tu le dis !)
Après on redresse et le vol se poursuit dans les turbulences. (ben je suis pas rassuré, moi !). Pendant quelques temps l'instructeur me fait faire des virages à droite et à gauche et ncore à droite, puis à gauche , …
Et après, il me demande de m'aligner à nouveau sur la piste et d'essayer de rester au dessus de l'axe jusqu'au bout. Ben tu me crois si tu veux, j'y arrive pas !!! Je me retrouve en moins de 2 hagard au dessus des hangars à lutter de toutes mes forces contre le vent, mais l'axe de piste est barré !!! Et l'instructeur à l'air d'en vouloir encore (moi, de moins en moins !) et on y retourne comme si j'avais pas compris que l'appareil fait ce qu'il veut, que c'est lui qui pilote tout seul, pas moi !!!
A la quatrième fois, l'instructeur me laisse m'aligner puis reprend les commandes et pose l'appareil nickel chrome ! (avec lui ça marche au doigt et à l’œil !!!) Je descends, mal assuré sur mes jambes et je croise un pilote qui s'entrainait avant ma leçon, et en passant à ma hauteur, il me dit : « t'as demandé à Gégé qu'il attache la piste ? Parce que sinon elle se barre et tu peux pas rester au dessus ! » (Histoire vraie)
Ce jour là, j'ai juré (un peu vite) que j’arrêtais là. Je suis passé par toutes les couleurs, et j'ai été malade toute la journée ! C'est d'ailleurs la seule fois de ma vie que j'ai été malade en l'air ! (euh, au sol aussi après !)
Ma femme a pris sa leçon sans aucun soucis et nous sommes revenus (tous les 2 !) la semaine suivante, ma femme a pris sa deuxième leçon la première et je me suis laissé convaincre d'essayer une autre fois !
Je suis désolé d'avoir été un peu long [admin : au contraire, c'est très intéressant]. Je te souhaites une bonne formation et beaucoup de plaisirs.
Amicalement,
Daniel
J'ai gardé un souvenir attendrissant de ma première leçon de pilotage. C'était en octobre 1996, ma femme et moi voulions apprendre tous les 2 à piloter et l'heure était venue. Après consultation l'un de l'autre, il fut décidé que je passerais le premier.
L'appareil était un Maestro, un vieux mais toujours fringant, que l'instructeur avait réglé pour qu'il réponde bien aux commandes, et très chatouilleux de la bille, l'hélice devant (normal quoi !) et le moteur aussi, un peu au dessus de nos têtes (souvenez vous Coluche : On entend bien le moteur hein !)
Après quelques contorsions, installé à bord, l'instructeur m'explique les commandes et les instruments de bord, la bille, le ventimètre, l'altimètre. La commande de gaz accélère en poussant. Je le rassure tout de suite, je sais à peu près comment ça marche, j'ai fait du modélisme, moi ! Le manche à gauche et à droite commande les ailerons pour incliner l'appareil et virer, d'avant en arrière la profondeur et les palonniers agissent sur la dérive (facile, non ?).
Y a du vent quand même (environ 30km/h), et l'est pas dans l'axe (y a bien 30° par rapport à la piste). Ça m'inspire pas confiance !
Nous mettons le moteur en marche, et l'instructeur me dit d'aller m'aligner en bout de piste 24 (euh c'est par où qu'faut aller ?).
Je sortais un mois plus tôt d'un stage de char à voile qui se conduit aussi aux pieds, mais ça marche à l'opposé de l'ULM, quand tu pousses à droite ça tourne à gauche et inversement (logique non?)! Et bien sûr c'est encore tout frais ! Je mets un peu de gaz, l'appareil avance et je commence à tourner … vers les hangars puisque ça marche à l'envers, bor... !!! Mais au fait, c'est où les freins ??? Ah oui, le frein de vélo là !
Petit à petit (mais alors il a fallu le temps, hein !) j'ai réussi à zigzaguer jusqu'au bout de la piste, en surveillant le bout des ailes (m... elles sont grandes, et on voit pas bien si on passe ou pas !) pour contourner les appareils des autres pilotes (Y pouvaient pas aller se garer ailleurs ceux là ?).
Ça y est on est alignés, Ouais !
L'instructeur me dit de mettre les gaz, on y va !!!
Je pousse un peu la manette, l'ULM commence à bouger, …. il a du me trouver trop mou car il met plein gaz direct et sans prévenir, (mais c'est que ça part dans tous les sens c't'engin) et panique à bord, j'essaye de corriger la trajectoire en mettant du pied à droite, …. et l'appareil part à droite (m.... c'est à l'envers !! houla le champ fraichement labouré !! c'est tous terrains ces machines là ???), finalement je réussi à rattraper le coup (tu crois qu'il aurait levé le petit orteil l'instructeur ?), je ne sais pas comment (enfin si ! en mettant du pied de l'autre coté !) et l'appareil part dans l'autre sens (m.... y a un appareil juste au bord de la piste !!!) mais j'ai réussi à l'éviter, je ne sais plus comment, et d'un coup, on est en l'air et j'ai pas non plus compris quand ni pourquoi ???
Oui !!!! ça y est on a décollé !!!
L'appareil monte gentiment, même si c'est pas bien droit au dessus de la piste, c'est pas grave. Et bien sûr ça plait pas à l'instructeur (attention à ta vitesse, tire le manche vers toi, affiche 80 km/h au badin, aller, aller tire encore !). Oui mais j'ai les jetons, ça grimpe drôlement ! Ça me fout des frissons dans le dos, mais alors … !) (T'es sûr qu'il faut faire un looping tout de suite à la première leçon ?).
Bon, je le fais quand même puisqu'il dit qu'il faut (80 t'es sûr ?)! puis on stabilise le vol en palier et je commence à souffler un peu. (Ben c'est pas gagné, y en a des trucs à penser !) mais on se fait secouer, y a du vent et là j'ai les fesses dans le siège !!! C'est pas pareil, ça fout les jetons !
On s'éloigne un peu dans la campagne. C'est là qu'il me dit qu'il faut tourner pour aller par là (ben voyons ! Ça fait pas une minute que je suis un peu tranquille !) Alors j'incline le manche à droite, et.... l'appareil continue tout droit ce c.. là ! Non mais des fois ! Et il est têtu le bestiau !
Moi je croyais que ça se passerait comme pour piloter un modèle réduit ! …. et ben pas du tout !!! Y continue toujours droit devant l'animal, ….
puis il se décide enfin à tourner un peu, mais alors l'est pas pressé, hein !!! Et c'est marrant en inclinant t'as l'impression que ça bouge encore plus !!! Et y s'incline encore le truc là ??? Mais c'est comment qu'on fait déjà pour le stabiliser le virage ? On ramène le manche au centre ! (Ah ben oui, maintenant que tu le dis !)
Après on redresse et le vol se poursuit dans les turbulences. (ben je suis pas rassuré, moi !). Pendant quelques temps l'instructeur me fait faire des virages à droite et à gauche et ncore à droite, puis à gauche , …
Et après, il me demande de m'aligner à nouveau sur la piste et d'essayer de rester au dessus de l'axe jusqu'au bout. Ben tu me crois si tu veux, j'y arrive pas !!! Je me retrouve en moins de 2 hagard au dessus des hangars à lutter de toutes mes forces contre le vent, mais l'axe de piste est barré !!! Et l'instructeur à l'air d'en vouloir encore (moi, de moins en moins !) et on y retourne comme si j'avais pas compris que l'appareil fait ce qu'il veut, que c'est lui qui pilote tout seul, pas moi !!!
A la quatrième fois, l'instructeur me laisse m'aligner puis reprend les commandes et pose l'appareil nickel chrome ! (avec lui ça marche au doigt et à l’œil !!!) Je descends, mal assuré sur mes jambes et je croise un pilote qui s'entrainait avant ma leçon, et en passant à ma hauteur, il me dit : « t'as demandé à Gégé qu'il attache la piste ? Parce que sinon elle se barre et tu peux pas rester au dessus ! » (Histoire vraie)
Ce jour là, j'ai juré (un peu vite) que j’arrêtais là. Je suis passé par toutes les couleurs, et j'ai été malade toute la journée ! C'est d'ailleurs la seule fois de ma vie que j'ai été malade en l'air ! (euh, au sol aussi après !)
Ma femme a pris sa leçon sans aucun soucis et nous sommes revenus (tous les 2 !) la semaine suivante, ma femme a pris sa deuxième leçon la première et je me suis laissé convaincre d'essayer une autre fois !
Je suis désolé d'avoir été un peu long [admin : au contraire, c'est très intéressant]. Je te souhaites une bonne formation et beaucoup de plaisirs.
Amicalement,
Daniel
PulsarIII, moteur HIRTH 3503 E
- pulsar160
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- Inscription : 17 déc. 2010, 20:41
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Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Salut
La construction amateur est une solution pour posséder sa propre machine mais il est effectivement difficile d'arriver au bout lorsqu'on a une famille et une activité professionnelle. On peut y arriver en se groupant à deux ou trois mais dans ce cas d'autres soucis voient le jour au fil du temps.
Avant de se lancer, il faut voir les gens membres du RSA de la région, tout en sachant que le travail de construction est avant tout une tâche personnelle, personne ne fera le travail à la place du nouveau constructeur amateur.
Beaucoup de gens rêvent mais la réalisation est tout autre. C'est la passion qui fera la différence. Quel bonheur de voir une construction avancée et se concrétisée.
Il y a aussi la possibilité de récupérer une cellule en cours à condition que la réalisation soit parfaite. Le type de construction est aussi déterminant par rapport à ses capacités et connaissances, connaissances qui s'acquièrent tout au long de la construction.
Je me suis jeté à l'eau très jeune mais je me suis retrouvé encadré par un ancien du RSA, pour finir le premier appareil avec un autre jeune comme moi (Jodel D92 bébé).
Le choix de la machine doit être raisonné et attention aux appareils qui ne volent encore que sur le papier.
Il faut d'abord être pilote et être sûr de sa passion, avoir de la place chez soit afin d'éviter le temps perdu sur les trajets et de bénéficier d'un maximum de disponibilité.
Il faut y croire et faire le bon choix.
Bons vols
BB
La construction amateur est une solution pour posséder sa propre machine mais il est effectivement difficile d'arriver au bout lorsqu'on a une famille et une activité professionnelle. On peut y arriver en se groupant à deux ou trois mais dans ce cas d'autres soucis voient le jour au fil du temps.
Avant de se lancer, il faut voir les gens membres du RSA de la région, tout en sachant que le travail de construction est avant tout une tâche personnelle, personne ne fera le travail à la place du nouveau constructeur amateur.
Beaucoup de gens rêvent mais la réalisation est tout autre. C'est la passion qui fera la différence. Quel bonheur de voir une construction avancée et se concrétisée.
Il y a aussi la possibilité de récupérer une cellule en cours à condition que la réalisation soit parfaite. Le type de construction est aussi déterminant par rapport à ses capacités et connaissances, connaissances qui s'acquièrent tout au long de la construction.
Je me suis jeté à l'eau très jeune mais je me suis retrouvé encadré par un ancien du RSA, pour finir le premier appareil avec un autre jeune comme moi (Jodel D92 bébé).
Le choix de la machine doit être raisonné et attention aux appareils qui ne volent encore que sur le papier.
Il faut d'abord être pilote et être sûr de sa passion, avoir de la place chez soit afin d'éviter le temps perdu sur les trajets et de bénéficier d'un maximum de disponibilité.
Il faut y croire et faire le bon choix.
Bons vols
BB
-
- Messages : 9
- Inscription : 24 janv. 2011, 15:21
Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Merci beaucoup pour ces réponses et encouragements.
L'important est effectivement de voler, puis on verra. Si je ne ressens pas le besoin de voler plus de 20-30h par an, alors on en restera à la location.
Bien sûr, on a des rêves et des envies, mais j'ai bien cerné que la construction amateur est un processus long et très demandeur; qu'il ne peut se faire sans beaucoup de soutien et l'accord de ses proches.
En tout cas, merci pour ces retours d'expérience. C'est toujours enrichissant!
L'important est effectivement de voler, puis on verra. Si je ne ressens pas le besoin de voler plus de 20-30h par an, alors on en restera à la location.
Bien sûr, on a des rêves et des envies, mais j'ai bien cerné que la construction amateur est un processus long et très demandeur; qu'il ne peut se faire sans beaucoup de soutien et l'accord de ses proches.
En tout cas, merci pour ces retours d'expérience. C'est toujours enrichissant!
Romain
-
- Messages : 9
- Inscription : 24 janv. 2011, 15:21
Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Ah oui, puisque j'ai un constructeur "expérimenté" sous la main, il y a une question que je me pose depuis un moment: lorsque je lis des témoignages de constructeurs amateurs, tous tournent autour de 3000h de travail pour leur réalisation, que ce soit un bébé jodel ou un gaz'aile. Faut il en déduire que la consruction des petits est plus compliquée que les autres? Faut-il choisir son projet uniquement sur une base coup de coeur/budget?
Romain
-
- Messages : 4028
- Inscription : 25 janv. 2011, 22:32
Re: Le bonjour d'un sac à patates...
Ah oui, puisque j'ai un constructeur "expérimenté" sous la main, il y a une question que je me pose depuis un moment: lorsque je lis des témoignages de constructeurs amateurs, tous tournent autour de 3000h de travail pour leur réalisation, que ce soit un bébé jodel ou un gaz'aile. Faut il en déduire que la consruction des petits est plus compliquée que les autres? Faut-il choisir son projet uniquement sur une base coup de coeur/budget?
Salut
Je ne suis pas un constructeur aussi expérimenté que ça, d'autres en font tellement plus et mieux ...
Le temps en heures d'une construction est très difficile à cerner avec précision, on perd beaucoup de temps sur des actions à cause du manque de maîtrise du sujet.
Pour ma part, je ne compte le temps qu'en années et je dirai que la disponibilité est le facteur essentiel. Pour un Jodel D92, réalisation assez basique en bois et toile, il faudra 3 ans à l'un alors qu'un autre mettra 10 ans ou seulement un an !!!
Le dernier travail que j'ai réalisé n'est que la reprise de l'aile de mon Jodel D18 sans volet pour y mettre des volets de D185, et reprendre aussi l'ensemble de la cellule pour une remise à neuf. Voir cahier du RSA 268. J'ai commencé en 05/2008 et je n'ai revolé que en 03/2010, soit 1,5 an de travail et près de 2 ans avant les vols pour on va dire une rénovation/modification.
Un rappel, les constructions amateurs et les collectionneurs ont une fédération qui est le RSA. Il faut aller voir RSA France.
cordialement
BB
Salut
Je ne suis pas un constructeur aussi expérimenté que ça, d'autres en font tellement plus et mieux ...
Le temps en heures d'une construction est très difficile à cerner avec précision, on perd beaucoup de temps sur des actions à cause du manque de maîtrise du sujet.
Pour ma part, je ne compte le temps qu'en années et je dirai que la disponibilité est le facteur essentiel. Pour un Jodel D92, réalisation assez basique en bois et toile, il faudra 3 ans à l'un alors qu'un autre mettra 10 ans ou seulement un an !!!
Le dernier travail que j'ai réalisé n'est que la reprise de l'aile de mon Jodel D18 sans volet pour y mettre des volets de D185, et reprendre aussi l'ensemble de la cellule pour une remise à neuf. Voir cahier du RSA 268. J'ai commencé en 05/2008 et je n'ai revolé que en 03/2010, soit 1,5 an de travail et près de 2 ans avant les vols pour on va dire une rénovation/modification.
Un rappel, les constructions amateurs et les collectionneurs ont une fédération qui est le RSA. Il faut aller voir RSA France.
cordialement
BB