Le lendemain, je suis de retour prêt à valider en vol mes modifications. Bien que tout ai fonctionné correctement au point fixe, je ne peux me défaire d’une certaine appréhension d’autant plus qu’aujourd’hui, le vent souffle d’ouest pour une dizaine de nœuds, ce qui crée pas mal de turbulences. En effet, dès le décollage, le caractère turbulent est confirmé. A peine déjaugé, je suis déporté violement vers la droite (et donc les arbres). Je ne redresse qu’au prix d’une action brutale en gauchissement. Toute la phase de décollage est très mouvementée. Comme d’habitude à Maubec avec un vent de secteur ouest, la manche à air est masquée et le vent à 50 ft est plus fort. Je m’offre malgré tout un vol d’une heure en montant un peu. Le moteur tourne vraiment très bien, je suis donc rassuré quant à la conclusion de ma panne d’allumage. Je me présente ensuite pour un atterrissage en 33. En finale, c’est la danse de Saint Guy ! Je peine à garder le Nieuport dans l’axe, et sur une rafale plus violente que les autres, je décide de remettre les gaz. Je me débats pendant toute la vent arrière, et je n’en mène pas trop large en pensant qu’il va bien falloir y retourner, ou me dérouter vers un endroit plus calme. Lors de la deuxième approche, je me bats comme un beau diable et réussi un atterrissage quelque peu mouvementé. Au roulage j’essaye quelques virages un peu brusques. Je ressens un choc, mon patin en bois vient d’éclater.

J’ai mesuré la consommation de carburant sur ce vol, elle est de l’ordre de 8 l/h.
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.