Présentation du "Nieuport 17" (ULM) de Toulouse

[Toms]

Je remonte ensuite le moteur qui attendait patiemment la fin de l’entoilage :

[gazaile100]

Ouaouh!!!
Quel montage "à l'africaine" pour le palan...
La confiance règne!!!

[Toms]

Ouaouh!!!
Quel montage "à l'africaine" pour le palan...
La confiance règne!!!

C'est ce qu'on appelle une chèvre. L'élément de levage étant solidaire de la cellule, on supprime ainsi une possibilité de mouvement, puisque le moteur ne bouge que par rapport au fuselage. C'est ainsi que sont démontés les moteurs des "gros" avions.
Quant à la poutre et au palan, le tout peut supporter bien plus que les 70 KG du moteur.

[Toms]

Il retrouve tous ses systèmes nerveux et sanguin :

Et à la première sollicitation du démarreur, il pétarade !

[Toms]

Ensuite, je n’en finis plus de régler les détails gardés pour la fin : fixation du tube pitot sur un mât :

[Toms]

Installation de la radio (fixation du poste, alimentation, antenne) :

[Toms]

Réalisation d’un « toit » transparent qui couvre l’espace médian de l’aile principale (oui, cet artifice existait sur le Nieuport original) :

[Toms]

Il est temps de penser à l’aspect réglementaire. Je fais une demande auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile pour obtenir l’autorisation d’utiliser le moteur BMW sur mon ULM. Après une visite dans ses bureaux, j’obtiens mon immatriculation : 82KG. KG, pour Kilogrammes, ou Kriegs Gefangener, c’est comme on voudra ! Je choisis une police d’écriture à l’aspect ancien pour composer ce marquage, puis je découpe et colle les autocollants correspondants sur l’intrados d’une des ailes inférieures.

[PapaMike]

Amusant cette tradition d'afficher le poids du pilote sur l'aile...

[Toms]

Amusant cette tradition d'afficher le poids du pilote sur l'aile...

Je suis bien moins lourd que ça!

[Toms]

La suite des opérations est plus logistique que technique. Il faut en effet transférer les morceaux de la bête vers un aérodrome qui puisse l’accueillir. Mon Coach étant basé à Maubec, il serait logique de demander au Nieuport de lui tenir compagnie. Mais voilà, le hangar du club est plein, et le Nieuport ne se satisfait pas d’espaces trop encombrés. Heureusement, Narcisse, l’un des fondateurs de la plateforme, dispose d’un hangar privé situé juste à côté de celui du club. Il me propose gentiment une place chez lui. Sans ça, je crois bien que j’aurais été obligé de démonter le Coach… Il me faut à présent un moyen de transport. Lors du tour de France ULM, Michel, président du club de Saint-Lieu, m’avait parlé de la remorque qu’ils utilisaient dans ce haut lieu de l’aviation légère. Je reviens donc naturellement vers lui. Comme toujours avec Michel, les choses sont rondement menées : après deux coups de téléphone et trente minutes de route, je suis en présence de Bernard, l’instructeur du club, qui me confie le précieux véhicule.

Le convoyage d’un tel chargement est en général une aventure à lui tout seul. Après m’être assuré la participation de quelques bras supplémentaires – en l’occurrence, ceux de Jean-Marie, ancien mécanicien navigant dans l’armée de l’Air et éminent passionné de simulation sur ordinateur personnel –, je programme l’événement pour le samedi 12 novembre 2011. Nous préparons un premier chargement composé du fuselage, des ailes inférieures, de la dérive et des gouvernes. L’attelage a de l’allure, la cigogne et la croix de Lorraine sont bien visibles et ne manquent pas d’attirer les regards. Nathalie assure le reportage photographique et le coup de main supplémentaire.

[PapaMike]

je programme l’événement pour le samedi 12 novembre 2011

Ah c'est tout de même très récent tout ça

[sky02]

Une belle aventure que tu nous a fait partager ! Très sympa et merci

[Toms]

je programme l’événement pour le samedi 12 novembre 2011

Ah c'est tout de même très récent tout ça

Ca fait presque un an, mais le récit se rapproche inexorablement du présent.
Patience...

Une belle aventure que tu nous a fait partager ! Très sympa et merci

Merci à toi! C'est un plaisir de partager cette aventure!

[Toms]

Après un trajet tout en prudence, nous rejoignons Maubec pour décharger rapidement et retourner à l’atelier.