Présentation du "Nieuport 17" (ULM) de Toulouse

[curtis newton]

Tu n'as choisi un vieux rose????.... Hop, j'suis déjà loin..... pfiuuut.

[JETHRO]

Tu n'as choisi un vieux rose????.... Hop, j'suis déjà loin..... pfiuuut.

Pas facile à trouver : LE célèbre vieux rose dont il s'agît était en fait un restant de mélange spécial "boîte de nuit gay"... paraît-il... c'est ce qu'on dit... Pfiiiûûûttt' aussi

[Toms]

En fait de rose, c'est vrai que j'aurais pu choisir une couleur plus claire, pour mieux voir les criques. En plus, la boite qui m'a fait une peinture au four m'a aussi déformé le bâti...
Comme quoi, on n'est jamais mieux servi que par soi même.

La suite:
Je peux passer à la suite, qui consiste à ressortir des cartons les bouts de tôle préparés pour les ailes, et à débuter leur assemblage. Mais avant tout, il faut préparer l’unique longeron qui va supporter toute la structure. Il est composé d’un tube de diamètre un pouce ¾ ovalisé grâce à la presse « maison », comme pour le train d’atterrissage. Je positionne ce tube ovale et aplati à son extrémité, dans sa future fixation sur le fuselage, en respectant les angles de flèche et de dièdre.

[Toms]

Après avoir percé le passage de la vis de fixation, je démonte le longeron. Bien sûr, comme pour le train d’atterrissage, toutes les parties de tubes qui devront supporter un serrage sont préalablement remplies d’une pièce en bois dur pour éviter l’écrasement.

[Toms]

Maintenant que mon longeron est solidement maintenu sur le plan de travail, je peux positionner les nervures et préparer les goussets. Il faut également préparer le tube de diamètre ½ pouce, qui constitue à la fois le bord d’attaque, le saumon et le bord de fuite.

[Toms]

Ensuite, il n’y a plus qu’à percer, et riveter !

[Toms]

Pour être franc, à partir du moment où toutes les pièces sont prêtes, l’assemblage de l’aile ne prend guère plus d’une journée. C’est vrai qu’il s’agit là d’une « sous » aile, qui ne mesure que trois mètres cinquante (1/2 envergure) et ne supporte que peu d’efforts.

[Toms]

La construction de l’aile supérieure est une affaire plus sérieuse. Deux longerons constitués de doubles tubes, vingt six nervures et presque autant de becs, les plans en imposent beaucoup plus que ceux de sa petite sœur. Après les avoir décortiqués et déjoué quelques chausse-trappes, je m’attaque aux nervures. Comme pour l’aile basse, tout le secret réside dans la préparation des gabarits. J’en utilise trois : un pour cintrer le tube (il s’agit du tube d’extrados, l’intrados étant plat), un pour vérifier le résultat du cintrage et la forme finale, et un autre pour tracer et vérifier la découpe.

[Toms]

Il y a bien des ratés au début, mais après quelques jours, j’obtiens le nombre requis de nervures que j’entrepose soigneusement pour une utilisation future.

[PapaMike]

Vraiment génial Tom !
Après deux semaines d'absence, je rattrape avec intérêt mon retard sur le sujet

[Toms]

Merci Papamike,
Pour l'instant, c'est moi qui suis absent, mais ça va s'arranger demain soir!

[Toms]

Je passe ensuite à « l’ossature » de l’aile. Elle est constituée de deux longerons reliés par des barres transversales formant une sorte d’échelle, le tout rigidifié par des câbles en acier. Les nervures seront rivetées sur cette structure, qui supporte une grosse partie des efforts. Avant de commencer à découper quoi que ce soit, je trace la forme globale sur le plan de travail.

[Toms]

Je prépare ensuite chacun des longerons, constitués d’un tube de diamètre un pouce et 7/8, enfilé dans un autre tube de diamètre deux pouces.

Et là, une parenthèse s’impose: entre ces deux tubes, le jeu est d’à peine plus de deux dixièmes de millimètre, ce qui peut sembler amplement suffisant. En fait, à la première tentative, après avoir enfilé moins d’un mètre de tube, sur une longueur totale de presque quatre mètres, tout se bloque ! J’ai un mal fou à ressortir le peu de tube qui avait accepté d’aller visiter l’intérieur de son aîné. Renseignement pris, je prépare soigneusement chaque tube, en les ponçant légèrement, en les nettoyants scrupuleusement et en les lubrifiants de façon très superficielle. Et là, ô miracle, ça marche ! En consultant les groupes de contact d’outre-Atlantique sur internet, je constate que je ne suis pas le seul à avoir eu ce genre de souci. Les quatre longerons sont confectionnés de la même manière.

[Toms]

Le tas de tubes (longerons avant "enfilage", traverses et douilles):

[Toms]

Une douille vue en bout avec la vis qui la reliera au longeron...