C'est des comiques chez Synthesis !!! Si la jambe casse à l'atterrissage, le berceau risque d'être la seule pièce récupérable

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Pour la déformation permanente, ca signifie que la limite élastique a été dépassée, soit parce que les calculs en statique sont erronnés, ou les conditions d'utilisation ont outrepassé la limite (aterrissage dur). En principe le train est calculé pour une Vz max au toucher, et donc de sorte que la contrainte maximum reste en deçà de la limite élastique avec un coefficient de sécurité important.
Mais la fatigue se produit bien en deçà de la limite élastique

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L'essai de fatigue consiste à soumettre la pièce à une
contrainte cyclique et compter le nombre de cycles. C'est ainsi que la limite de fatigue est définie.
Ainsi, il semble évident qu'une machine qui fait de longs vols fatiguera moins, voire pas du tout, alors qu'une machine qui fait beaucoup de vols courts sera beaucoup plus sollicitée. D'autre part, si la machine roule beaucoup sur une piste gazonnée, plus ou moins bossellée, elle fatiguera beaucoup plus que celle qui ne fait que de la piste en dur.
Outre le phénomène de fatigue, d'autres facteurs comme la corrosion sous contrainte, la présence d'amorces de rupture (comme des stries d'usinage, des coups de pointeau,etc) viennent aggraver la situation.
Ainsi, dans le cas présent, il serait intéressant de faire ou faire faire un examen du faciès de rupture,
En principe, on devrait voir ou la fissure s'est initiée (probablement près de l'encastrement, au dessous, ou la contrainte de traction est maximale), et identifier clairement la progression de la fissure en examinant l'état de corrosion. Normalement, le métal qui a cassé ne doit pas être corrodé et être "brillant".
Outre le fait de savoir, cela permettrait de savoir dans quelle zone il faut faire le ressuage périodique.
@titi : suggestion : envoie les deux morceaux à Jeromef : à mon avis, il saura dire.