Une petite comparaison qui ne vaut pas grand chose sans réelle mesure, mais c'est quand même gratifiant.
La semaine dernière j'ai emmener un copain faire des tours dans l'air à bord du dragonfly. J-Louis possède un CTSW 912ULS équipé de la même hélice et avec sensiblement le même pas que mon appareil, il vient juste de se posé après une séance de tour de piste. J-L est nettement plus grand que moi et j'aurais du lui proposer des cousins de siège plus fin car il était pas trop bien installé. Pas de palonniers ni de sièges réglables sur le dragonfly en plus il est plus étroit que le CT, 113cm. Malgré que son casque touche la bulle on met en route, sans problème. Le temps de chauffe n'est pas trop long grasse aux volets de radiateur et à l'échangeur d'huile, à peu près le même temps que pour son 912 équipé lui aussi d'échangeur et de calorstat. Il trouve le moteur très régulier avec très peu de vibrations comparé à son moteur, perso je trouve toujours le ralentis du yam pas top, avec quelques variation de régimes. Le roulage le surprend car malgré ses petites roues le dragonfly efface les irrégularités du taxiway en herbe, le train est souple et sans rebond, c'est le mélange (savant
) entre fibre de vers et de carbone qui donne suspension et amortissement. Au décollage la poussé est franche malgré que le régime 6500 n'atteigne pas celui de la puissance max constructeur, qui est de 75KW à 7000tr/mn au vilo, donc sans réducteur. Sans hésiter J-L dit que la puissance est bien supérieur à son moteur. Le fait qu'on soit assez allongé dans le dragonfly surtout quand il est sur sa roulette de queue augmente certainement la sensation d'accélération. Sans vent cet après midi là et avec la charge qu'on représente, la distance de roulage reste faible mais la température ambiante était faible et la pression assez élevée, ça aide. En monté initial je rend la main passé 500ft car la position, nez en l'air n'est pas très confortable pour la sécurité. Le moteur comme d'habitude ronronne sans vibrations vers 6000tr/mn, J-L est impressionné par le fonctionnement de ce Yamaha, puissant, souple, moi je le trouve plutôt violent au poussé des gaz, surtout pour les corrections en finale, ça fait partir de suite le nez à gauche, mais surtout c'est l'absence de vibration qui l'ont le plus marqué. Avec les casques il ne l'a pas trouvé plus bruyant que sont appareil, mais on est resté dans des puissances de croisières (sauf décollage), plein gaz ou en croisière rapide la pression acoustique monte d'un cran. Nous somme resté proche du terrain, notre vitesse max à été de 120kt, une série de crampes de mon passager, du à son inconfort, nous fait revenir rapidement, tour de piste rapide à 100kt, finale à 80, casser la vitesse, arrondi 55 et touché à 45 (toujours en noeuds, le dragonfly n'est pas un stoll) on retrouve la souplesse du train. La prochaine fois je prendrai du temps pour installer confortablement mon passager, les petits détails peuvent rapidement prendre de grandes proportions.