Pour faire suite au post de MDidi, j'ai eu la chance de voler dans des clubs ou l'instructeur n'était pas payant. Ca ne coutait pas plus cher de voler en double qu'en solo. C'était vrai en avion et en planeur, pas de vols gratuits tout de même. (ca l'est toujours à Vinon je pense). Et je ne m'en suis pas privé.
Après mon TT et mon VV, j'ai toujours alterné de la double et du solo, pour chaque fois aller plus loin (vol montagne, circuits alpes en planeur, entrainement PP/IFR, remorquage, etc.)
Il est évident que quand le coût de l'instructeur vient en supplément de l'heure de vol, ce n'est pas très incitatif.
Sur l'aspect économique, je ne suis pas certain qu'il soit prépondérant. Celui qui ne peut pas payer l'assurance de sa voiture, il y a de fortes chances qu'il ne vole pas. Je vois plutôt là une cause de la désaffection des jeunes pour "voler". Les priorités ont changé, il est plus urgent pour eux d'acheter leur logement et de dépenser leurs sous ailleurs. Ca ne fait plus rêver. Il reste que oui, un jeune ingénieur qui débute n'est plus aussi aisé qu'il y'a 30ans.
Pour les négligences d'entretien, il y a de bons mécanos, des moins bons et même des mauvais, mais c'est vrai dans tous les métiers, y compris les pilotes ou instructeurs.
L'idée que l'adhésion à un club ou une fédé inclue une ou des heures d'instruction est séduisante. Seulement, le risque, pour l'ULM, et que les gens trouvent la cotisation trop chère.