Parfois, on arrive à dire aux chiffres à peu près n'importe quoi...libo a écrit :(...) A titre d'exemple, je relève que l'activité considérée comme las plus "extrême" actuellement est le base-jumping, au point que certaines assurances refusent de la couvrir et certains pays l'interdisent.
Or, si on considère uniquement les "décès français" dans cette discipline, on relève un chiffre de 29 morts depuis 1998 soit pratiquement deux fois moins en 20 ans que l'ULM en France pour la seule année 2015 (et déjà pas loin en 2016).
Le base-jumping recense environ 10 fois plus d'accidents graves (décès ou blessures graves) qu'en parachutisme conventionnel où on recense 1 accident pour 165.000 sauts ou, rapporté au temps en l'air, 1 accident pour 5000 heures de "vol" (saut) et 2 décès pour 500.000 sauts ! (...)
Le nombre de pratiquants du base-jump en France est ÉVALUÉ à 300. Évalué, car il n'y a aucun chiffre officiel.
L'Association Française de Paralpinisme (la pratique alpine du base-jump), revendique environ 240 licenciés (source Le Monde), mais elle non plus ne sait chiffrer le nombre de ces sauts. L'Association Française de Base-Jump), revendique environ 200 licenciés (source Le Nouvel'Obs).
Mais même comme ça, cela fait plus ou moins 1 sur 10 (29/300, ou 29/240). Même sur 20 ans, on s'approche de la roulette russe...

Il vaudrait mieux comparer les valeurs comparables.
Par exemple, le ratio d'accidents / le nombre de base-jumpeurs, avec le nombre d'accidents ULM par rapport à plus de 15 000 membres de la FFPLUM...