Je cite une certaine publication :
Lorsque l’ULM est apparu à la fin des années 1970, chaque pays a établi ses règles de son côté, sans aucun besoin de réciprocité ou d’harmonie, puisque ces aéronefs n’étaient pas destinés à voyager donc à passer les frontières, ce qui est du reste toujours le cas.
Ainsi, par exemple, aux USA l’ULM était monoplace (et l’est toujours), tandis qu’en France il était biplace et limité à 175 kg à vide (sans aucune limite de masse maximale avant 1998).
Très vite, la FAI a voulu organiser des compétitions d’ULM. Nationales et internationales. Pour qu’il y ait compétition internationale, il faut qu’il y ait règle mondiale.
C’est ainsi que, pour le compte du CIMA (comité international de micro aviation), Philippe Tisserant, rédacteur en chef de Vol Moteur, Hubert Aupetit, pigiste pour ce magazine et auteur d’ouvrages techniques et Bernard D’Otreppe, patron de Aviasud, fabricant du Sirocco et du Mistral, se sont réunis pour imaginer une règle commune, dans le cadre de la compétition. Ils ont simplement observé les machines qui, dans leur esprit, pouvaient prétendre à l’ULMité pour les compétitions. De façon arbitraire mais réfléchie, il fut décidé que la limite serait incarnée par l’Avid Flyer (le « Ludoplane » de l’ami MicheL). Or, à cette époque, la version motorisée 582 de l’Avid Flyer montrait une masse maximale de 450 kg. Donc, pour la FAI, était ULM tout aéronef, biplace au maximum, de 450 kg au décollage.
Par la suite, divers pays (mais pas tous, loin s’en faut), ont adopté cette règle, au départ associative, et l’ont gravée dans la loi, avec de nombreuses variantes.
Ainsi par exemple, en France, on bénéficie d’une extension de 5% pour le parachute, 10% pour les flotteurs (non cumulables), si et seulement si le constructeur le permet, la masse à vide étant déterminée comme dit plus haut.
En Grande-Bretagne, les règles sont sensiblement les mêmes (hormis sur la navigabilité, mais ce n’est pas le sujet), mais la masse à vide d’un biplace ne doit pas excéder 265 kg.
Aux USA, la définition de l’ULM n’a jamais changé : c’est un monoplace de moins de 115 kg (pour faire court).
En Italie, c’est 450 kg, mais sans aucune masse à vide. A 449,5 kg à vide, c’est un ULM (mais qui ne doit pas dépasser 450 kg au décollage)…
Mais, grosso-modo, c’est cette idée de 450 kg décidée arbitrairement qui sert de mètre étalon.
Voilà ce que j'ai retrouvé.
Je pense que vous avez tous raison mais les lois sont postérieures aux faits relatés ci-dessus.
Si vous avez d'autres explications pour ces fameux 450 kg, cela peut être intéressant, toujours dans l'idée de définir l'ULM idéal car je ne pense pas que nous sortions du sujet.
@+
Marc B