Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
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- simonechelard
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Bonjour gazaile
Je pense que tu parles de la piste de Taillefontaine, ou la finale par vent soutenu, se termine souvent en remise de gaz.
Je pense que tu parles de la piste de Taillefontaine, ou la finale par vent soutenu, se termine souvent en remise de gaz.
- gazaile100
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Tout à fait exact. A l'époque de mes premiers vols, elle ne faisait que 500m.simonechelard a écrit :Bonjour gazaile
Je pense que tu parles de la piste de Taillefontaine, ou la finale par vent soutenu, se termine souvent en remise de gaz.
La longueur a été doublée en 2012, ce qui la rend un peu moins exclusive, mais beaucoup plus sure...
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
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- gazaile100
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Effectivement, pour mon ULM et moi, la vie est belle, à un petit détail près.
J’enchaîne les tours de piste, et une nouvelle machine sur un terrain, de surcroît quand elle est équipée d’un moteur atypique, à la sonorité différente de tous ceux entendus jusque là, attire les regards, l’attention et la curiosité.
Ainsi donc, peu de jours après mon arrivée, Jean-Pierre, le chef mécano de l’aéroclub de Compiègne Margny, vient me voir, avec un sourire, mais aussi un air que je lui connaît.
Il va me dire quelque chose de pas très agréable…
Et en effet, il se met devant l’appareil à une dizaine de mètres de distance, les mains sur les hanches et le corps un peu penché sur le coté, et me fait signe de le rejoindre.
« Il est chouette ton avion », me dit-il, « mais il penche un peu sur la gauche ».
Le ciel s’obscurcit tout à coup !!!
Je n’avais jamais fait attention à ce détail, mais effectivement, en prenant du recul (au propre comme au figuré), je prend conscience qu’il y a une légère différence de hauteur entre les extrémités des plumes. Pas grand-chose, mais quand même.
Le terrain de Bourg Saint Bernard ne disposait pas de parking bitumé et la pelouse devant le hangar n’était pas un billard anglais.
Ni moi, ni Christian n’avions donc remarqué ce petit détail…
Arrivé sur un parking en dur, et sous l’œil affûté d’un « vieux » à qui on ne la fait plus, la chose devient évidente.
On regarde donc plus sérieusement d’où peut venir le problème.
Les jambes sont droites ; il n’y a pas la moindre déformation à ce niveau là.
On enlève les ceintures, les sièges, et on découpe un peu le tissu de l’habillage intérieur pour essayer de comprendre.
Les soudures sont en bon état, on ne voit pas de déformation.
Jean Pierre passe la main le long du tube dans lequel rentre la jambe en alu, et me dit que le tube est légèrement flambé, juste après la ferrure qu’il traverse. En effet, en passant la main, on sent une légère « bosse ».
Toutefois, le reste de l’inspection ne montrant pas de catastrophe à venir, Jean-Pierre me rassure comme il peut, en me disant que vu la faible déformation, et l’absence de crique, la chose est à surveiller mais qu’il n’y a pas nécessité d’intervenir immédiatement.
Je suis un peu rassuré, et lorsque je demande à Jean-Pierre ce qu’il faut faire, il me dit avec un grand sourire :
« Pour l’instant, rien, si ce n’est m’emmener faire un tour ! ».
Le bonhomme n’étant pas du genre à jouer avec sa vie, le fait qu’il veuille faire un vol avec la machine me conforte dans l’idée que la gravité est relative.
Je volerai ainsi pendant 3 saisons, en surveillant régulièrement que le mal n’empire pas.
Toutefois, j’appelle Vincent le soir même pour obtenir des explications.
Il m’avouera qu’au 2eme ou 3eme vol après la reconstruction, ils ont fait avec Dominique un atterrissage très dur. Une réparation ainsi qu’un renfort ont été faits, sans toutefois pouvoir rattraper totalement l’écart.
J’en profite pour demander s’il y a d’autres surprises de même type à venir, car je suis quand même en colère que rien ne m’ait été dit à ce sujet avant la vente.
Heureusement, il n’y en aura pas, et la vie est ainsi faite, que de client/vendeur, nous sommes devenus amis, nous retrouvant aux salons RSA et ULM de Blois, puis en 2013, partenaires de pèlerinage à Oshkosh...
J’enchaîne les tours de piste, et une nouvelle machine sur un terrain, de surcroît quand elle est équipée d’un moteur atypique, à la sonorité différente de tous ceux entendus jusque là, attire les regards, l’attention et la curiosité.
Ainsi donc, peu de jours après mon arrivée, Jean-Pierre, le chef mécano de l’aéroclub de Compiègne Margny, vient me voir, avec un sourire, mais aussi un air que je lui connaît.
Il va me dire quelque chose de pas très agréable…
Et en effet, il se met devant l’appareil à une dizaine de mètres de distance, les mains sur les hanches et le corps un peu penché sur le coté, et me fait signe de le rejoindre.
« Il est chouette ton avion », me dit-il, « mais il penche un peu sur la gauche ».
Le ciel s’obscurcit tout à coup !!!
Je n’avais jamais fait attention à ce détail, mais effectivement, en prenant du recul (au propre comme au figuré), je prend conscience qu’il y a une légère différence de hauteur entre les extrémités des plumes. Pas grand-chose, mais quand même.
Le terrain de Bourg Saint Bernard ne disposait pas de parking bitumé et la pelouse devant le hangar n’était pas un billard anglais.
Ni moi, ni Christian n’avions donc remarqué ce petit détail…
Arrivé sur un parking en dur, et sous l’œil affûté d’un « vieux » à qui on ne la fait plus, la chose devient évidente.
On regarde donc plus sérieusement d’où peut venir le problème.
Les jambes sont droites ; il n’y a pas la moindre déformation à ce niveau là.
On enlève les ceintures, les sièges, et on découpe un peu le tissu de l’habillage intérieur pour essayer de comprendre.
Les soudures sont en bon état, on ne voit pas de déformation.
Jean Pierre passe la main le long du tube dans lequel rentre la jambe en alu, et me dit que le tube est légèrement flambé, juste après la ferrure qu’il traverse. En effet, en passant la main, on sent une légère « bosse ».
Toutefois, le reste de l’inspection ne montrant pas de catastrophe à venir, Jean-Pierre me rassure comme il peut, en me disant que vu la faible déformation, et l’absence de crique, la chose est à surveiller mais qu’il n’y a pas nécessité d’intervenir immédiatement.
Je suis un peu rassuré, et lorsque je demande à Jean-Pierre ce qu’il faut faire, il me dit avec un grand sourire :
« Pour l’instant, rien, si ce n’est m’emmener faire un tour ! ».
Le bonhomme n’étant pas du genre à jouer avec sa vie, le fait qu’il veuille faire un vol avec la machine me conforte dans l’idée que la gravité est relative.
Je volerai ainsi pendant 3 saisons, en surveillant régulièrement que le mal n’empire pas.
Toutefois, j’appelle Vincent le soir même pour obtenir des explications.
Il m’avouera qu’au 2eme ou 3eme vol après la reconstruction, ils ont fait avec Dominique un atterrissage très dur. Une réparation ainsi qu’un renfort ont été faits, sans toutefois pouvoir rattraper totalement l’écart.
J’en profite pour demander s’il y a d’autres surprises de même type à venir, car je suis quand même en colère que rien ne m’ait été dit à ce sujet avant la vente.
Heureusement, il n’y en aura pas, et la vie est ainsi faite, que de client/vendeur, nous sommes devenus amis, nous retrouvant aux salons RSA et ULM de Blois, puis en 2013, partenaires de pèlerinage à Oshkosh...
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
C'est marrant ça me rappelle le post d'en dessous !!!!gazaile100 a écrit :« Il est chouette ton avion », me dit-il, « mais il penche un peu sur la gauche ».



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- gazaile100
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Ici je vais faire quelques premiers constats.
Ceux qui me lisent doivent se dire que j’ai acheté cette machine sans prendre assez de recul.
Et ils auront en partie raison…
- Dès le départ de mes recherches, j’ai jeté mon dévolu sur le FK9, à train classique.
La chose étant rare sur le marché, et 2 opportunités m’ayant échappé, je me sentait comme un amoureux éconduit par sa belle.
Le XK9 de Vincent ne devait pas m’échapper.
- Après une opération lourde de conséquences physiques, psychologiques, et aéronautiques, ma convalescence passait par le retour en vol, avec l’accord de mon médecin, et la bénédiction de mon épouse. Toutefois, la solution « club » ne me convenait pas, car la dispo machine de l’école ULM locale était limitée, et les tarifs relativement élevés par rapport aux performances. Voyager en Xair doit etre possible, mais pas mon truc…
Je « devais » donc devenir propriétaire.
- Malgré ma demande « d’expertise » auprès de Christian, lui aussi est fan de traine-queue, et je pense que la machine lui a plu en terme d’agrément de pilotage et de look. Il n’a peut être pas porté suffisamment d’importance à une inspection en profondeur, malgré son expérience de constructeur amateur. Il a vérifié et validé certains points, comme les réparation du composite, mais pas vu ce qui a sauté aux yeux d’un autre «moustachu». Il a fait cette visite sans moi. Il est probable que si nous y étions allé ensemble, des échanges de remarques auraient eu lieu et nous auraient (peut etre) permis de regarder l'appareil avec plus d'objectivité.
- Inconsciemment, j’avais probablement déjà décidé que cette machine serait la mienne. Les défauts étaient probablement visibles, mais je ne voulais pas les voir !!!
A ceux qui envisagent l’achat d’une machine d’occasion, je ne donnerai qu’un conseil :
Prenez votre temps, inspectez minutieusement la machine, en considérant qu’elle a obligatoirement des défauts (même si ce n’est peut être pas le cas), vérifiez les carnets d’entretien et de vol… Mieux, faites faire cet exercice par un « pro », comme un mécanicien d’aéroclub ou quelqu’un qui n’a AUCUN intérêt ou attrait pour cette machine, mais qui est apte à déceler un problème grâce à son expérience.
Retournez voir plusieurs fois s’il le faut, en prenant le temps de la réflexion. Faites plusieurs vols d’essai si nécessaire.
Ne vous laissez pas impressionner par le fait qu’il y ait plusieurs personnes sur le coup, car vous n’avez aucun moyen de le vérifier, et un vendeur, aussi honnête soit-il, ne vous dira jamais que vous êtes seul sur le coup.
Si vous avez un budget plafond, ou un prix en tête, tenez vous y.
La machine ne sera peut être pas la votre, ou bien le vendeur mettra plus de temps à se décider pour vous la vendre à votre prix, mais ce n’est pas très grave.
Plus une machine est rare sur le marché, et plus vous risquez d’être confronté à ce genre de situation.
Pour un Skyranger ou un Savannah, un de perdu, dix de retrouvés, mais pour des machines un peu plus hautes en gamme comme le FK9, c’est différent, sans parler des VL3 et autres Dynamic.
Je reste malgré tout heureux de cet achat, même si je sais qu’un jour ou l’autre, il va falloir faire des travaux importants.
Ce jour arrive en Aout 2013, ou au retour d’un vol, il n’est même plus besoin de mesurer la hauteur de l’aile par rapport au sol.
Là, ça penche vraiment, et il n’est plus question de voler comme ça…
Ceux qui me lisent doivent se dire que j’ai acheté cette machine sans prendre assez de recul.
Et ils auront en partie raison…
- Dès le départ de mes recherches, j’ai jeté mon dévolu sur le FK9, à train classique.
La chose étant rare sur le marché, et 2 opportunités m’ayant échappé, je me sentait comme un amoureux éconduit par sa belle.
Le XK9 de Vincent ne devait pas m’échapper.
- Après une opération lourde de conséquences physiques, psychologiques, et aéronautiques, ma convalescence passait par le retour en vol, avec l’accord de mon médecin, et la bénédiction de mon épouse. Toutefois, la solution « club » ne me convenait pas, car la dispo machine de l’école ULM locale était limitée, et les tarifs relativement élevés par rapport aux performances. Voyager en Xair doit etre possible, mais pas mon truc…
Je « devais » donc devenir propriétaire.
- Malgré ma demande « d’expertise » auprès de Christian, lui aussi est fan de traine-queue, et je pense que la machine lui a plu en terme d’agrément de pilotage et de look. Il n’a peut être pas porté suffisamment d’importance à une inspection en profondeur, malgré son expérience de constructeur amateur. Il a vérifié et validé certains points, comme les réparation du composite, mais pas vu ce qui a sauté aux yeux d’un autre «moustachu». Il a fait cette visite sans moi. Il est probable que si nous y étions allé ensemble, des échanges de remarques auraient eu lieu et nous auraient (peut etre) permis de regarder l'appareil avec plus d'objectivité.
- Inconsciemment, j’avais probablement déjà décidé que cette machine serait la mienne. Les défauts étaient probablement visibles, mais je ne voulais pas les voir !!!
A ceux qui envisagent l’achat d’une machine d’occasion, je ne donnerai qu’un conseil :
Prenez votre temps, inspectez minutieusement la machine, en considérant qu’elle a obligatoirement des défauts (même si ce n’est peut être pas le cas), vérifiez les carnets d’entretien et de vol… Mieux, faites faire cet exercice par un « pro », comme un mécanicien d’aéroclub ou quelqu’un qui n’a AUCUN intérêt ou attrait pour cette machine, mais qui est apte à déceler un problème grâce à son expérience.
Retournez voir plusieurs fois s’il le faut, en prenant le temps de la réflexion. Faites plusieurs vols d’essai si nécessaire.
Ne vous laissez pas impressionner par le fait qu’il y ait plusieurs personnes sur le coup, car vous n’avez aucun moyen de le vérifier, et un vendeur, aussi honnête soit-il, ne vous dira jamais que vous êtes seul sur le coup.
Si vous avez un budget plafond, ou un prix en tête, tenez vous y.
La machine ne sera peut être pas la votre, ou bien le vendeur mettra plus de temps à se décider pour vous la vendre à votre prix, mais ce n’est pas très grave.
Plus une machine est rare sur le marché, et plus vous risquez d’être confronté à ce genre de situation.
Pour un Skyranger ou un Savannah, un de perdu, dix de retrouvés, mais pour des machines un peu plus hautes en gamme comme le FK9, c’est différent, sans parler des VL3 et autres Dynamic.
Je reste malgré tout heureux de cet achat, même si je sais qu’un jour ou l’autre, il va falloir faire des travaux importants.
Ce jour arrive en Aout 2013, ou au retour d’un vol, il n’est même plus besoin de mesurer la hauteur de l’aile par rapport au sol.
Là, ça penche vraiment, et il n’est plus question de voler comme ça…
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Là on a vraiment un point commungazaile100 a écrit :Dès le départ de mes recherches, j’ai jeté mon dévolu sur le FK9, à train classique.

T'aurais pas de photos des foisgazaile100 a écrit :à, ça penche vraiment, et il n’est plus question de voler comme ça…


- gazaile100
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
A partir de maintenant, certaines images peuvent heurter un public sensible.
« Les personnes souffrant de problèmes coronariens ou porteurs de régulateurs cardiaques sont priés de prendre leurs précautions »
Rentré au hangar, je ferme les portes pour être tranquille, je dépose les sièges et les ceintures pour avoir un accès aisé à la structure du train.
L’inspection extérieure montre clairement qu’il y a problème.
Le bati de train déforme la peau en composite.

« Les personnes souffrant de problèmes coronariens ou porteurs de régulateurs cardiaques sont priés de prendre leurs précautions »
Rentré au hangar, je ferme les portes pour être tranquille, je dépose les sièges et les ceintures pour avoir un accès aisé à la structure du train.
L’inspection extérieure montre clairement qu’il y a problème.
Le bati de train déforme la peau en composite.

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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Voilà ce que je découvre après avoir découpé et arraché la moquette intérieure, collée au treillis :


Va falloir opérer !!!


Va falloir opérer !!!
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Ce qui est dans mes compétences :
- Mécanique générale, j’ai joué avec quelques moteurs auto, surtout sur les périphériques (boite, embrayage, distribution). La clé de 10 est mon amie.
- Composites : J’ai entrepris la construction d’un Gazaile, d’où mon pseudo ici, mais chantier arrêté depuis l’achat du présent oiseau. J’ai déjà fait tous les composites sans difficulté, et il me reste de la résine, du tissu de toutes natures.
- Chaudronnerie : Jamais fait, et la soudure à l’arc n’est pas mon fort. Il va donc falloir trouver de l’aide de ce coté.
- Logistique : Je suis hébergé dans un hangar de 1400m2 où nous sommes huit locataires !!!
Y’a de la place, et luxe suprême, chacun de nous dispose d’un local privatif d’une douzaine de mètres carrés. Mais l’endroit n’est pas chauffé, et, sur place, je ne dispose pas d’établi, ni étau et quelques autres outils qui sont chez moi, et qui seraient bien utiles à proximité du chantier.
Un endroit chauffé et disposant de tout le confort en outillage serait le bienvenu, ainsi que d’avoir parfois quelques conseils avisés.
Je me rends auprès de mon ancien aéroclub, pour voir si la chose serait envisageable…
Pour faire court, et après m’avoir baladé pendant plusieurs semaines, la réponse est NON.
Le mécano du club en est fort déçu, mais il n’est que salarié, et n’est pas décideur…
Va donc falloir un plan B.
Ce sera « camping » dans mon hangar, dans le froid de l’hiver.
Car le temps s’écoule, et avant de faire quoi que ce soit sur la cellule, il faut que je trouve l’élément essentiel de la solution : Quelqu’un de compétent qui sache faire de la soudure TIG.
La soudure, ça ne s’improvise pas, et sans soudeur, pas de réparation possible.
La solution viendra du voisin d’à coté.
Le Cercle des Machines Volantes occupe le hangar voisin du mien. J’y fais quelques passages de temps à autre, quand les portes du nid sont ouvertes, et que les oiseaux déploient leurs ailes.
Il y a là quelques très belles machines, toutes en état de vol :
2 Stampe, 1 Morane Saunier MS180, 1 Aéro45, 2 Yak 52, un Yak 11, un T6, un jojo en cours de construction, (et depuis quelques jours l’unique MS230 entièrement d’origine et en état de vol au monde).
Parmi les membres de l’association, il y a Christian (un autre que le premier de l’histoire),
Retraité depuis quelques temps, mais 40 ans de soudage professionnel à son actif. Quand il y a une soudure fine à faire, c’est lui qu’on appelle à la rescousse.
Le bonhomme est un bougon en apparence, qu’il faut aborder selon son humeur, mais va s’avérer un garçon très sympathique et auprès duquel je vais apprendre beaucoup…
J’expose mon problème à Christian, et lui propose de voir le malade afin qu’il me dise ce qu’il en pense et s’il se sent près à prendre ce travail en charge.
Après auscultation, il me donne son accord de principe, en me disant que ce n’est pas compliqué à faire, mais il y a au moins une condition :
Sa bouteille d’argon personnelle, gaz indispensable à la soudure TIG, est vide, il n’a pas de contrat avec un gazier industriel (Air liquide, Linde…) pour la faire remplir.
Si je lui trouve une bouteille pleine, il fera le boulot.
Il me confie sa bouteille vide, comme si c’était la main de sa fille.
J’ai intérêt à être à la hauteur…
Me voilà parti à la recherche d’une bouteille d’argon pleine.
- Mécanique générale, j’ai joué avec quelques moteurs auto, surtout sur les périphériques (boite, embrayage, distribution). La clé de 10 est mon amie.
- Composites : J’ai entrepris la construction d’un Gazaile, d’où mon pseudo ici, mais chantier arrêté depuis l’achat du présent oiseau. J’ai déjà fait tous les composites sans difficulté, et il me reste de la résine, du tissu de toutes natures.
- Chaudronnerie : Jamais fait, et la soudure à l’arc n’est pas mon fort. Il va donc falloir trouver de l’aide de ce coté.
- Logistique : Je suis hébergé dans un hangar de 1400m2 où nous sommes huit locataires !!!
Y’a de la place, et luxe suprême, chacun de nous dispose d’un local privatif d’une douzaine de mètres carrés. Mais l’endroit n’est pas chauffé, et, sur place, je ne dispose pas d’établi, ni étau et quelques autres outils qui sont chez moi, et qui seraient bien utiles à proximité du chantier.
Un endroit chauffé et disposant de tout le confort en outillage serait le bienvenu, ainsi que d’avoir parfois quelques conseils avisés.
Je me rends auprès de mon ancien aéroclub, pour voir si la chose serait envisageable…
Pour faire court, et après m’avoir baladé pendant plusieurs semaines, la réponse est NON.
Le mécano du club en est fort déçu, mais il n’est que salarié, et n’est pas décideur…
Va donc falloir un plan B.
Ce sera « camping » dans mon hangar, dans le froid de l’hiver.
Car le temps s’écoule, et avant de faire quoi que ce soit sur la cellule, il faut que je trouve l’élément essentiel de la solution : Quelqu’un de compétent qui sache faire de la soudure TIG.
La soudure, ça ne s’improvise pas, et sans soudeur, pas de réparation possible.
La solution viendra du voisin d’à coté.
Le Cercle des Machines Volantes occupe le hangar voisin du mien. J’y fais quelques passages de temps à autre, quand les portes du nid sont ouvertes, et que les oiseaux déploient leurs ailes.
Il y a là quelques très belles machines, toutes en état de vol :
2 Stampe, 1 Morane Saunier MS180, 1 Aéro45, 2 Yak 52, un Yak 11, un T6, un jojo en cours de construction, (et depuis quelques jours l’unique MS230 entièrement d’origine et en état de vol au monde).
Parmi les membres de l’association, il y a Christian (un autre que le premier de l’histoire),
Retraité depuis quelques temps, mais 40 ans de soudage professionnel à son actif. Quand il y a une soudure fine à faire, c’est lui qu’on appelle à la rescousse.
Le bonhomme est un bougon en apparence, qu’il faut aborder selon son humeur, mais va s’avérer un garçon très sympathique et auprès duquel je vais apprendre beaucoup…
J’expose mon problème à Christian, et lui propose de voir le malade afin qu’il me dise ce qu’il en pense et s’il se sent près à prendre ce travail en charge.
Après auscultation, il me donne son accord de principe, en me disant que ce n’est pas compliqué à faire, mais il y a au moins une condition :
Sa bouteille d’argon personnelle, gaz indispensable à la soudure TIG, est vide, il n’a pas de contrat avec un gazier industriel (Air liquide, Linde…) pour la faire remplir.
Si je lui trouve une bouteille pleine, il fera le boulot.
Il me confie sa bouteille vide, comme si c’était la main de sa fille.
J’ai intérêt à être à la hauteur…
Me voilà parti à la recherche d’une bouteille d’argon pleine.
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- kawa1135
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Tu es parti à 17h52..... il est 19h35, et toujours pas de retour!!!gazaile100 a écrit : ....Me voilà parti à la recherche d’une bouteille d’argon pleine.


Avant, pour connaitre le taux d'analphabètes et d'illettrés, il y avait le service militaire. Aujourd'hui, il y a Facebook.
- Toms
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Très bien ton récit!
C'est bien la première fois que je vois un treillis soudé dans cet état...
C'est bien la première fois que je vois un treillis soudé dans cet état...

Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- zozo
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
ZOZO
"La vie n'est pas un voyage vers la tombe avec l'intention d'arriver sain et sauf dans un beau corps bien préservé, mais plutôt de déraper d'un bout à l'autre, et de terminer complètement fatigué, totalement usé, un verre de bon vin dans une main, une fourchette dans l'autre, en déclarant: "NON D'UN CHIEN, QUEL VOYAGE!!"
"La vie n'est pas un voyage vers la tombe avec l'intention d'arriver sain et sauf dans un beau corps bien préservé, mais plutôt de déraper d'un bout à l'autre, et de terminer complètement fatigué, totalement usé, un verre de bon vin dans une main, une fourchette dans l'autre, en déclarant: "NON D'UN CHIEN, QUEL VOYAGE!!"
- dboll88
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Salut
Quand tu vois l'état de la réparation du gros tube horizontal !!
Ça fait peur.
Quand tu vois l'état de la réparation du gros tube horizontal !!

Ça fait peur.
- Gabinger
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Au passage j'aimerai comprendre le pourquoi de l'utilisation du TIG? Pourquoi pas du MIG ou simplement des baguettes enrobés? Ecce une question d'alliage particulier ? Ou simplement le fait que le soudeur est un pro du TIG (électrode thermo infusible, le métal d’apport étant présenté "a part" sous forme d'une baguette libre). Il faut reconnaître que le TIG bien que délicat a mettre en oeuvre produit des soudure d'une qualité extrême.
Voila, si on peut avoir une précision là-dessus au passage je vous en remercie.
Gabriel.
Voila, si on peut avoir une précision là-dessus au passage je vous en remercie.
Gabriel.
Asso 4 - moteur lycoming basé à Albenga - Italie
Auteur du livre Monaco Pekin en paramoteur http://amzn.eu/d/eUScJ28
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- gazaile100
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Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Merci pour le compliment. Venant de toi, ça me touche.Toms a écrit :Très bien ton récit!
Bonjour, tu réponds un peu toi même à la question.Gabinger a écrit :Au passage j'aimerai comprendre le pourquoi de l'utilisation du TIG? Pourquoi pas du MIG ou simplement des baguettes enrobés? Ecce une question d'alliage particulier ? Ou simplement le fait que le soudeur est un pro du TIG (électrode thermo infusible, le métal d’apport étant présenté "a part" sous forme d'une baguette libre). Il faut reconnaître que le TIG bien que délicat a mettre en oeuvre produit des soudure d'une qualité extrême.
Voila, si on peut avoir une précision là-dessus au passage je vous en remercie.
Gabriel.
Les soudures faites sous gaz sont les plus solides.
Bien que d'autres techniques aient pu être utilisées dans le passé, aujourd’hui, toute soudure "aéro" est faite de cette façon.
L'avantage est aussi de pouvoir souder des épaisseurs fines sans risque de perçage accidentel.
Les baguettes enrobées, c'est bon pour des travaux lourds, et qui restent au sol. Le laitier formé par l'enrobage doit etre enlevé au marteau, et ne donne pas une finition aussi propre que le TIG avec métal d'apport.
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
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