Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers
Forum des ULM, ELA, LSA, VLA, et autres biplaces et monoplaces. Concerne les Pendulaires Paramoteurs Hydravions Autogires Hélicoptères 3 AXES. Aussi : Petites annonces Photos Vidéos Construction Technique Mécanique Moteurs Radios Hélices etc.
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A lame, quelle nature de lame ? (fibres, métal)
A amortisseur oléopneumatique ? A sandow ?
Il y a de quoi en parler ...
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Sympa les mec vous z'auriez pu me dire qu'un feuilleton venait de commencer, j'ai failli louper le début!
Et dire qu'il a failli raconter l'histoire du D-MYZZ. J'ai eu chaud aux plumes.
Promis Gazaile 100, si on arrive à se croiser on fera un super vol tous les 2. Et en patrouille avec tous les pots du forum.... Je rêve je rêve...
La météo n’est vraiment pas de mon coté pour un essai serein.
Le vent forcit, et les CB se font menaçants.
Dominique me rassure toutefois. On va rester à la verticale du terrain, et on verra bien.
Mise en route, l’hélice ne tourne pas !!! Eh oui, l’embrayage multidisques est toujours là.
Certains diront que ça fait du poids pour rien, mais les Vija boys ont fait ce choix afin de ne pas modifier les entrailles du bloc, et s’eviter des ennuis supplémentaires de mise au point.
De plus, c’est pratique pour laisser chauffer plus vite, et sécurisant.
On peut tranquillement préparer sa cabine sans avoir tout le temps l’œil aux abords.
On relâche la manette de l’embrayage, et l’hélice se met en mouvement, un peu comme sur une turbine.
On est donc deux beaux bébés à bord ; le bon quintal de Dominique, mes 80 kg, les 302kg de la machine, et l’essence.
Je sais, je sais, c’est pas bien ; les 472.5 kg sont emboutis…
Pas d’essai de magnéto, de richesse, car le calculateur de l’injection s’occupe de tout.
Le moteur ronronne à quelques 2200tours. L’huile monte progressivement en température.
Lorsque les 70 degrés sont atteints, alignement, et gaz !!!
6500 tours et malgré le poids, la piste grasse, et les 2 crans de volets que Dominique à choisi de sortir pour éviter de trop rouler et repeindre les ailes couleur terre…
Quelques dizaines de mètres plus tard, on est en l’air, palier d’accélération, volets rentrés, on est à 110 km/h, on cabre et …
1500ft/mn au vario ! je suis collé dans le fond du siège, et devant, le gris se rapproche.
On est obligés d’arrêter la montée à 1000ft, car le plafond est là.
Réduction à 5000 trs, quelques virages à 15,30 et 45°, palier et réduction vers 3000 trs, sortie un puis deux crans. 80 km/h et on tient le palier en remettant un peu de gaz.
Là, sans ménagement, Dominique pousse la manette à fond, la vitesse augmente rapidement.
Le compte tour affiche 6800 trs ( le rupteur est à 7000), et la vitesse frise les 200km/h malgré les grosses roues.
On réduit, car la piste est partie loin derrière nous, demi tour, finale et on pose avec 1 cran car le vent est turbulent.
Retour au parking, on tire la manette d’embrayage, le moteur prend des tours et l’hélice s’arrête.
On coupe le contact. Il n’y a aucun a-coup, et pas de bruit de mécanique qui crache ses tripes.
Le moulin est d'une vivacité que je n'ai encore jamais connue en avion, habitué à voler sur des machines aussi classiques qu'un DR400, un APM lionceau, où le Xair sur lequel je fais mes premiers tours de piste ULM.
je suis conquis par cette machine, et le fait que le moteur ne soit pas un R....x ne me pose pas de problème.
Toutefois, j'essaie de ne pas m'emballer trop vite, et demande à Christian d'aller voir la bête pour l’évaluer, en toute objectivité. Il revient de Toulouse après avoir essayé la machine.
Il me dit s’être bien amusé (ce que me confirmera Vincent plus tard, lui-même n’ayant jamais mis le XK9 dans les configurations essayées par Christian), et pas remarqué de points qui seraient « NOGO ».
acrobate a écrit :.....déjà qu'on a rien d'autres a faire vu qu'on est pas à Andernos...'alors , raconte!
Et heureusement que nous ne sommes pas à Andernos, sinon on y serait pour longtemps et Gazelle100 ne serait même pas avec nous pour nous conter la fin de sa belle histoire pleine de suspence Gazaille 100 reveille toi Vite la suite
Je parts faire une boufe au club pour l'anniv de l'instructeur !!! je serais de retour vers 17 h !!! donc post vers 16 h ça me fera de la lecture au retour !!!
Quelques jours plus tard, j’échange un chèque contre quelques kilos d'acier aéronautique, de composite, et de beaucoup de bonheur.
J'ai obtenu que les heures de prise en main jusqu'au "lâcher machine" fassent partie du prix.
Je serai dégrossi sur la machine par Dominique, en 2 séances intensives de 3 heures chacune, afin de maîtriser ce p... de train classique, réflexion que je me suis faite intérieurement lors du premier atterrissage que nous avons fait sur piste en dur. Chaud devant et bouges tes pieds!!!
Le 6 avril 2011, pas encore breveté ULM, je convoie le XK9 vers sa nouvelle maison, à Compiègne.
Pour ceux qui me prendraient pour un inconscient, rassurez vous.
je suis entre les mains de Christian.
Ce voyage sera d'ailleurs instructif à plus d'un titre.
Partis de Bourg saint Bernard plus tard que prévu, nous trouverons les indigènes d'Issoudun "pleins", mais la pompe vide, alors que j'avais appelé la veille pour m'assurer qu'on pourrait avitailler.
Nous n'aurons pas plus de chance à Aubigny, où nous ne trouvons pas âme qui vive à 18h30.
Avant de redécoller, il faut une stratégie.
Sur la route, le terrain le plus proche vers le nord est Montargis.
Sur la carte VAC,4 numéros. Les 3 premiers ne répondent pas.
Le quatrième est celui du club de vol à voile.
Quelqu'un décroche. Je lui explique la situation.
Le gars nous dit de rappliquer et se charge de faire rouvrir la pompe.
A 19h00 on se pose, et on repart avec 40 litres de plus quelques minutes plus tard, avec le sourire du gars qui n'a même pas voulu que je lui laisse un pourboire... Pour un peu il nous aurait offert l'essence...
On arrive a Compiègne 6 minutes avant la nuit aéronautique! Ouf!!!
Avant, je faisais de l'avion, mais c’était avant... (comme dit Alain Delon)
Le 7 avril, j'entre dans le vrai monde de l'ULM.
Christian va me faire découvrir les joies et les risques du vol à très basse hauteur, dans un but pédagogique, bien entendu.
« Imagines que tu t’es fourré dans la m…, ce qui n’arrivera jamais, n’est ce pas, et que le plafond est devenu franchement bas. Ton terrain de destination est clairement devenu inaccessible, même s’il n’est qu’à quelques kilomètres, car le plafond est à la hauteur des arbres qui sont sur ta gauche. Il va donc falloir te poser rapidement. Choisis ton champ, camarade… »
En gros, on est à une vingtaine de mètres du sol, avec des champs en friche ou à peine semés, et mon instructeur me dit qu’il va falloir se poser!!!
M’enfin! j’ai jamais fait ça moi !!!
Un tour de bosquet plus tard, un champ praticable est repéré, survolé à 80 km/h, on ouvre à droite, on vire à gauche, un œil sur le sol, l’autre sur la bille, parce qu’à cette vitesse et cette hauteur, faut pas jouer au c…
On est aligné sur ce bout de champ… 10 mètres, tout réduit, cinq mètres, deux, un …
« Remise de gaz ! »
Nom de D… ! J’ai vraiment cru qu’on allait le faire pour de bon. Je n’avait jamais fait un exercice de poser en campagne interrompu aussi bas. Impressionnant quand c’est la première fois…
Christian me regarde en rigolant, il a réussi son coup.
« Va falloir que t’affûtes un peu tes fesses, rapport à la bille » se contente-il d’ajouter.
Quelques minutes plus tard, on sera sur un autre spot pour le même genre de plaisanterie, si ce n’est que là, on ira jusqu’au bout, puisque l’exercice se fait sur une piste privée non loin de Pierrefonds (dans l’Oise, pas à la Réunion), piste dont la finale se fait en longeant le relief de la colline et en se faisant chatouiller les ailes par les arbres. Avec Christian, il n’est pas nécessaire de voler en Guyane ou en Amazonie pour se retrouver en terrain hostile…
Je m’apercois que c’est de la psychologie, car le vol est identique à celui qu’on ferait avec tout autre appareil, sauf que là, on est dans un environnement beaucoup plus proche, et donc menaçant…
Au fil de deux ou trois séances de cette nature, et de tours de pistes enchaînés à grande vitesse, les pieds seront décongestionnés et les fesses affûtées et je serai breveté le 13 mai 2011, deux ans jour pour jour après mon opération.
La vie est belle…