Vaste sujet.
J'ai également lû avec attention le texte publié par notre président.
A sa lecture, on se dit que le début de l'année n'a pas été de tout repos pour les chiffres de l'accidentologie.
A moins que la piqûre de rappel soit incitée par le changement de saison et l'approche des longues journées de vol....
Je pense effectivement que le problème n'est pas de distinguer la qualité de l'enseignement avion/ULM.
Selon moi, l'instructeur est là pour donner les "clés" à son élève, et lui inculquer un mode de réflexion. La panne moteur en fait partie, et devrait occuper une place non négligeable dans le cursus de formation (au moins autant que l'apprentissage des attéro).
Après ça, chaque pilote apprend, de son enseignement, de son expérience, et des situations qu'il va vivre, dès lors qu'il a obtenu son brevet.
Comme bien souvent, il faut être en phase avec ce que l'on fait, avoir conscience que l'on vole, qu'il n'est pas possible de se garer sur le bord de la route si un problème survient. Bref, piloter.
Personnellement, mon instructeur m'a souvent torturé avec des coupures moteurs imprévues (en retirant même la clé de contact, et en la plaçant dans sa poche).
Je l'en remercie, ayant déjà eu à affronter un givrage carbu dans les règles
Je l'entend encore me répéter vigoureusement les choses que j'ai gardé à l'esprit :
"la vitesse, la vitesse, la vitesse ! si tu as de la vitesse, il ne peut rien t'arriver"
"aujourd'hui c'est ton premier vol, demain aussi, et dans 10 ans, aussi. ne pilote pas par habitude !".
Je suis d'accord sur le fait que la fiabilisation de certains composants de nos moteurs ne serait pas du luxe (c'est quand même dingue de constater que nos rotax 4 temps hors de prix peuvent s'arrêter à cause de la batterie par exemple).
Saluons au passage le travail de sensibilisation mené par la FFPLUM. (le REX, le mémo ULM, etc).
Tout ceci n'existait pas lorsque j'ai passé mon brevet, et je trouve que c'est un progrès notable.
Bon vols