Paparomeo
Je confirme l'attention sur les basiques : ce Tour que l'on doit appeler "Tour ULM" et non pas Tour de France marque déposée reste une épreuve sportive.
Lorsque j'ai vu lors du premier tour qu'une journée de repos était intercalée au milieu de la semaine je me suis dit que c'était du temps perdu. Que nenni c'est une journée indispensable !
Il faut prendre en considération que l'on dort sous la tente sous son aile, ce qui n'est plus trop mon quotidien la soixantaine passée. Le lever est tôt le matin, il ne faut pas traîner pour les commodités, le petit dejeuner, le démontage de la tente, le rangement de la cantine emportée dans le semi-remorque, le briefing, la préparation de l'etape et de la machine ...
Noter que l'étape n'est pas une ligne droite mais "une belle vadrouille" ! Et à midi on se pose quelque part, on refais les pleins, on déjeune puis rebelote briefing, préparation de l'étape et de la machine, et on repart.
Et après encore une "belle vadrouille " on arrive à l'étape du soir, refueling nettoyage de la machine, aller chercher la cantine, monter la tente sous l'aile et préparer sa nuit, puis débriefing de la journée passée, briefing de la journée suivante, dîner, et .... tombée sur le matelas gonflable...
Et on recommence le lendemain .... quand tout se passe bien !
En d'autres termes c'est une épreuve sportive et de vie de plein air, un peu spartiate et excitante , mais on peut facilement se retrouver épuisé par une nuit sans sommeil, une accumulation de fatigue, ce qui peut générer des difficultés de concentration impactant le pilotage. D'où être deux pilotes travaillant en équipage, se compléter, se motiver, en particulier lorsque l'on rajoute à la "belle vadrouille " les épreuves de la compétition.
En conclusion, se préparer comme pour faire le GR 20
À suivre
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.