Arrêtez de vous tuer b.....!

[Marc B]

Bien d'accord, le second régime, c'est pas une situation d'avenir en cas de pépin, à fortiori si la piste est courte (chez nous ~ 300 mètres)
Tant que le palier de vitesse n'est pas terminé, je sais que je suis objectivement dans une situation à risque.
@+
Marc

[jlsanto]

Bonjour
Je rejoins mes amis belges. Pour moi aussi, l’atterrissage n'est pas une source de stress alors que le décollage me met davantage sous tension.
Concrètement, lors du Tour ULM 2016 auquel j'ai participé, nous avons réalisé une étape à Meyrargues ( http://basulm.ffplum.info/PDF/LF1354.pdf ).
Une bonne piste ULM de 400 m en herbe, avec une trouée entre les arbres à l'ouest.
Aucune appréhension à l’atterrissage avec mon Pioneer 200, son aile basse, ses grands volets et son 80 cv. Plein volet, soutien au moteur, arrêté à mi-piste.
Par contre, au décollage, avec le plein, mon co-pilote, face à la trouée par 32° en début d'après midi, cela a été autre chose.
Et donc rien de mieux que les procédures pour chasser le stress et réussir le décollage : reculer le plus loin possible sur la piste, pompe, volet 15, départ sur frein une fois les 5200 tours atteints (d'habitude c'est 5400, on voit bien qu'il faisait chaud), alléger la roue avant, laisser la machine se soulever d'un mètre en utilisant l'effet de sol, palier d'accélération en résistant à l'envie de tirer sur le manche en voyant la trouée arriver, et juste une pression du manche pour passer souplement et en sécurité entre les arbres sans casser la vitesse ascensionnelle.
Gestion de soi, gestion de la machine, gestion de l'environnement ...
Bons vols
JLSanto

[Claude Nowak]

Comme vous, je trouve que l' atterrissage n est pas du tout stressant puisqu on gère le retour sur la planète alors qu en cas de panne moteur au décollage, le retour sur la planète peut être plus ou moins brutal. Quand je décolle au dessus de la ville à la Baule, je suis toujours content d avoir dépassé les 500ft qui me permettrait, en cas de panne moteur, de virer à droite et de ne plus me poser sur le toit d une maison.
Claude

[bebe44]

Je suis de l'avis de ceux qui sont plus sereins en phase d'atterrissage et pas de celui de ceux qui le seraient en phase de décollage et montée initiale.
La panne moteur est très difficile à gérer au moment du décollage et en montée initiale.
En effet, nous avons une piste de 400 m avec une THT et un pylône dans l'axe à moins d'une longueur de piste.
Mes retours au sol se font toujours par un exercice d'encadrement. J'ai connu la panne par arrêt moteur au moment de la réduction (gicleur de ralenti obstrué à priori par des particules de flotteur) et la pratique de la panne moteur m'a forcément aidé à gérer parfaitement cette situation.
Lors de mon dernier vol, beaucoup de turbulences dues à des grains locaux, l'exercice d'encadrement s'est terminé par une remise des gaz pour cause d'impossibilité de gérer "roulis/cadence/vitesse/pente" tellement j'étais secoué. Ce fut une expérience nouvelle après 43 années de pilotage.
Nous devons toujours nous remettre en cause, tout au moins notre pilotage

[ramoneur]

Assertions vielles comme l'aviation:

Le décollage est facultatif....l’atterrissage obligatoire.
Il vaut mieux regretter d'être au sol que de regretter d'être en l'air.
Un atterrissage réussi est quand on sort vivant des décombres et un bon atterrissage est quand la machine peu resservir.

[jplandez]

Comme vous, je trouve que l' atterrissage n est pas du tout stressant puisqu on gère le retour sur la planète alors qu en cas de panne moteur au décollage, le retour sur la planète peut être plus ou moins brutal. Quand je décolle au dessus de la ville à la Baule, je suis toujours content d avoir dépassé les 500ft qui me permettrait, en cas de panne moteur, de virer à droite et de ne plus me poser sur le toit d une maison.
Claude

Tout de même, quand on connait pas l'aérodrome de destination, que la météo est "marginale",le plafond bas, la visi devant quasi nulle, et si en plus y'a de la turbulence et un bon vent de travers, ca devient chaud.
Le stress commence tôt.
A l'inverse, le re décollage vers des cieux plus cléments est plus facile.. si l'on exclut la gestion de panne moteur sur piste courte.
Nota : quand j'écris "stress" ce n'est pas forcément de la peur, mais une charge intellectuelle plus ou moins intense. quoique, je sais plus qui a dit que la peur est bonne pour la sûreté.
(je me souviens de mon entrainement en IMC en approche, en conditions réelles, ca fait transpirer un peu, du moins au début, quand on seul à piloter "à la mano"...)

[Luciano]

... quand on connait pas l'aérodrome de destination, que la météo est "marginale",le plafond bas, la visi devant quasi nulle, et si en plus y'a de la turbulence et un bon vent de travers, ....
....
A l'inverse, le re décollage vers des cieux plus cléments est plus facile.. si l'on exclut la gestion de panne moteur sur piste courte.

Ceci me fait penser à une de mes vieilles tantes qui répétait à toutes occasions:

mieux vaut être riche et bien portant, que pauvre et malade

Bons vols,
Luciano

[Lochardet]

Je reviens à mon interrogation. Ne pensez vous pas qu'un montage de ce type (probablement performant pour le vol en croisière) peut être à l'origine de problèmes graves au décollage dans des conditions de température élevée, après un long roulage, long point fixe, etc... . Est-il raisonnable de faire se côtoyer d'aussi près les échappements et les carbus... aussi bien pour ce qui concerne le risque de vapor lock que celui d'incendie ???

[Claude Nowak]

Je crois que ç est comme ça sur les MCR. Ça paraît bien compliqué, sûrement efficace, génant pour la maintenance. D un autre côté, les MCR décollent normalement et on n a pas entendu parler de souci particulier à ce sujet.
Claude

[aubert]

Je reviens à mon interrogation. Ne pensez vous pas qu'un montage de ce type (probablement performant pour le vol en croisière) peut être à l'origine de problèmes graves au décollage dans des conditions de température élevée, après un long roulage, long point fixe, etc... . Est-il raisonnable de faire se côtoyer d'aussi près les échappements et les carbus... aussi bien pour ce qui concerne le risque de vapor lock que celui d'incendie ???

bonjour
tu as la réponse ici
http://chabord.pagesperso-orange.fr/
A+
Dominique

[Lochardet]

Je crois que ç est comme ça sur les MCR. Ça paraît bien compliqué, sûrement efficace, génant pour la maintenance. D un autre côté, les MCR décollent normalement et on n a pas entendu parler de souci particulier à ce sujet.
Claude

sauf que à Montélimar l'année dernière... panne au décollage et 2 morts...
sauf que il y a peu de temps sur la piste de Gap... panne au décollage... un grand brûlé...

Je serais vraiment curieux de savoir ce qu'indique une sonde de température placée à proximité dans ce compartiment moteur... facile à mesurer... et ?



encore un pot "plein de" promiscuité...

[Luciano]

... sauf que il y a peu de temps sur la piste de Gap... panne au décollage... un grand brûlé...

Il ne s'agit nullement d'une panne.
Il convient de s'informer avant de publier une info !

Bons vols,
Luciano

[elementair]

Je préférerais avoir le collecteur d'échappement qui passe au dessus des carbus plutôt qu'en dessous comme sur mon rotax 912.
En cas de fuite, il me semble qu'il y a moins de risques.
Pour la chaleur par rayonnement, un simple clinquant de tôle inox de 3 dixième de mm intercalé entre la source et la partie à protéger est surprenant d'efficacité.
pour la chaleur par convection, ben l'air chaud monte alors du coup à l'arrêt c'est plutôt pas mal.

[pierre romainville]

Je crois que ç est comme ça sur les MCR. Ça paraît bien compliqué, sûrement efficace, génant pour la maintenance. D un autre côté, les MCR décollent normalement et on n a pas entendu parler de souci particulier à ce sujet.
Claude

sauf que à Montélimar l'année dernière... panne au décollage et 2 morts...
sauf que il y a peu de temps sur la piste de Gap... panne au décollage... un grand brûlé...

Je serais vraiment curieux de savoir ce qu'indique une sonde de température placée à proximité dans ce compartiment moteur... facile à mesurer... et ?



encore un pot "plein de" promiscuité...

Sauf qu'il n'y a eu panne ni à GAP ni à MONTELIMAR ...

à Gap, les seuls témoignages actuels parlent d'une verrière non verrouillée (à vérifier) qui aurait entrainé stress et perte de contrôle;

à Montélimar, voici les conclusions du BEA :
"3. ENSEIGNEMENTS ET CONCLUSION
Il n’a pas été possible de savoir si le décollage a été réalisé en configuration lisse
(volets rentrés) ou si les volets ont été rentrés ultérieurement. La combinaison
de cette configuration et de la forte pente de montée a probablement conduit à
un décrochage dissymétrique de l’avion en montée initiale, à faible hauteur.
En l’absence d’avertisseur de décrochage, un contrôle de la position des volets,
de la vitesse et la connaissance des performances de l’avion peuvent constituer
une protection efficace contre le décrochage.
Les informations présentes sur la note relative au vol réalisé la veille fait apparaître
des manoeuvres non standard et des prises de risques par les pilotes."

Ce n'est donc apparemment pas très correct de laisser penser que la position ou le type d'échappement puisse être responsable de ces malheureux accidents ....

Pierre.

[Lochardet]

OK autant pour moi si vous êtes sûrs de vous... mes excuses...

Il n'en reste pas moins que la proximité immédiate d''un pot et de ses accessoires avec les carbus m'interpelle... ça ne paraît pas très raisonnable !!
J'aimerais vraiment savoir quelle est la température régnant dans cet espace confiné (au sol)... que ce soit sur des MCR ou sur d'autres...

P.S. on peut effectivement diminuer le rayonnement thermique d'un accessoire avec un écran réfléchissant... mais cela ne fera pas baisser la température globale régnant dans le compartiment concerné pas ou mal ventilé (toujours au sol: roulage, point fixe, etc...)