Marc B a écrit :
Dans l'équation Fz = 1/2 Cz Rho S V², Rho est la densité. Ce qui revient à dire que, comme ton Cz dépend directement du nombre de Reynolds qui dépend aussi de la viscosité cinématique, ta force Fz est donc directement proportionnelle à la viscosité dynamique. Idem pour Fx d'ailleurs. Mais ilfaut connaître les deux pour définir ton nombre de Reynolds
Marc
Oui ça va dans mon village, merci (300 âmes actuellement) Par contre je me suis tapé 2 AR en Lorraine et 2x4 jours sur place.... les boules
Pour l'instant pas de symptômes

à part psy bien sûr, mais ça, ça fait longtemps que j'en ai
Merci déjà pour cette bonne explication, je découvre des choses que j'utilise dans d'autres domaines... aucun troll dans c que je dis ci-après :
- F=P.S ok
- P = 1/2m.k.V2 pour un gicleur, et en tuyauterie hydraulique, P= 1/2m.alpha.L/D.(Q/S)² (Q/S = V et alpha est coef.de rugosité des paroies.)
Le chagrin, c'est qu'en hydraulique on ne l'utilise qu'en régime turbulent, càd Reynold supérieur à 2000 ou 4000 pour être sûr.
En régime turbulent la viscosité n'intervient plus, pour l'huile en tout cas. C'est comme ça qu'ont été calculées les commandes hydrauliques des Tupolev, pour que la temp° de l'huile ne rentre pas en compte (et donc la visco), pour garantir le régime turbulent, on met des sections de tuyauteries volontairement faibles qui imposent des vitesses élevées (et des pressions fortes).
En régime laminaire (avec des tuyaux sans perte de charge), il aurait fallut composer avec Bernouilli, mais surtout cela aurait été instable avec les variations de visco versus T°.
Si j'ai bien compris, le régime turbulent est totalement différent selon qu'on soit dans un tuyau (disons 3000) ou que l'on soit dans l'air avec un profil d'aile laminaire, qui peut rester "sage" jusqu'à 100.000

(je découvre)
Il y a un petit paradoxe.
Ce fameux Coef. Cz, alpha ou k, qui sert à tout selon le domaine d'application, en hydrau, c'est soit un facteur qui dépend du type d’élément à passer (filtre, coude, gicleur) soit la rugosité du tube, dans les deux cas une constante en turbulent. Ce qui veut dire :
- que c'est prédictible en hydraulique.
- que c'est variable en aérolique si tu inclus la visco dans Cz (puisqu'il y a une ribambelle de paramètre dans Cz)
- J'ai du mal aussi à appliquer la formule sur un gaz compressible.... qui change de viscosité ... de densité... et tout ça
Donc :
- Tu as raison, et comme tu es très fort tu sais aussi qu'il faut préciser que la visco n'est qu'une partie de la famille Cz
- Je me doutais que la visco intervenait, sauf que je ne savais pas où ni comment la quantifier, et là tu m'as montré la case.
Avec ta confirmation :
- je ne mettrais pas QUE la visco dans Cz
- Je ne dirais pas que c'est LE plus gros paramètre de Cz
- pour éviter les horreurs cérébrales, je ne considérerais qu'un état visco à la fois, comme ça j'en ferais une constante pour le calcul du moment et hop
Merci pour cette explication, j'ai encore fait un petit pas pour le forum mais un très grand pas pour moi.
(PS. je suis allé relire la fameuse discussion de 2015 sur la finesse... l'instructeur c'est désintégré ???

)