Re: comment bien utiliser le parachute ?
Publié : 02 nov. 2018, 10:32
Bonjour Serge,
A l'aéroport de ReykjaviK, coté sortie des pilotes, il est affiché depuis au moins 40 ans une petite plaque métallique avec comme inscription :
"Due to the weather the RAD is not available today". Les copains qui y sont passé avant de rejoindre le sud du Groenland m'ont dit: "Là, tu dégoupilles et tu ne penses plus au danger, sinon tu restes là". Bref, il n'y a pas de panacée miracle dans les eaux froides et loin, très loin de ton cône de sécurité.
Dès lors, une série de choses de bon sens s'imposent:
- Ne jamais voler seul et avoir une autre machine minimum pour prévenir (par tous les moyens possibles, y compris relais avec les avions de ligne) ce qu'il est possible de prévenir du lieu, du nombre de personnes …
- Combinaisons de survie bien étanche (même si c'est inconfortable et que ça pue). Tu gagnes quelques minutes, le temps de te battre avec ton canot si tu es encore conscient et que tu ne l'as pas perdu dans l'aventure.
- Bien sûr matériel de survie prêt
- Et la question qui fâche : parachute à 1000 ft. C'est un choix stratégique!
Et puis, si c'est possible, voler haut. La moitié de l'Atlantique Nord est General Class A au FL55 … ça limite! Quoique, apparemment, en demandant l'autorisation de monter, elle serait souvent acceptée.
Pour la méditerranée, c'est plus simple, plus court, mais jamais sans canot. Moi, j'ai pris l'option parachute dans tous les cas, et pas de tergiversations, je me suis programmé comme ça. En espérant bien sûr ne jamais avoir à appliquer la procédure.
Marc
A l'aéroport de ReykjaviK, coté sortie des pilotes, il est affiché depuis au moins 40 ans une petite plaque métallique avec comme inscription :
"Due to the weather the RAD is not available today". Les copains qui y sont passé avant de rejoindre le sud du Groenland m'ont dit: "Là, tu dégoupilles et tu ne penses plus au danger, sinon tu restes là". Bref, il n'y a pas de panacée miracle dans les eaux froides et loin, très loin de ton cône de sécurité.
Dès lors, une série de choses de bon sens s'imposent:
- Ne jamais voler seul et avoir une autre machine minimum pour prévenir (par tous les moyens possibles, y compris relais avec les avions de ligne) ce qu'il est possible de prévenir du lieu, du nombre de personnes …
- Combinaisons de survie bien étanche (même si c'est inconfortable et que ça pue). Tu gagnes quelques minutes, le temps de te battre avec ton canot si tu es encore conscient et que tu ne l'as pas perdu dans l'aventure.
- Bien sûr matériel de survie prêt
- Et la question qui fâche : parachute à 1000 ft. C'est un choix stratégique!
Et puis, si c'est possible, voler haut. La moitié de l'Atlantique Nord est General Class A au FL55 … ça limite! Quoique, apparemment, en demandant l'autorisation de monter, elle serait souvent acceptée.
Pour la méditerranée, c'est plus simple, plus court, mais jamais sans canot. Moi, j'ai pris l'option parachute dans tous les cas, et pas de tergiversations, je me suis programmé comme ça. En espérant bien sûr ne jamais avoir à appliquer la procédure.
Marc