Le 1er janvier 2012 (et oui, à cœur vaillant, rien d’impossible), je suis prêt à tester ma modification. Je décolle en 15, le moteur me donne 6000 t/mn. Je fais un pallier à 300 pieds et réduit vers 5000 t/mn, les températures des culasses sont en dessous de 190°, j’ai la très nette impression d’avoir remporté une victoire ! Mais il faut continuer à monter, et j’augmente un peu la puissance vers 5500 t/mn. A 1000 pieds/sol, je stabilise en affichant 4800 t/mn (ce qui me donne une vitesse indiquée de 85 km/h), les températures sont autour de 200°, un peu plus fortes à gauche qu’à droite. Je décide néanmoins de faire quelques essais de qualités de vol. En vol stabilisé, si je supprime l’action aux palonniers, le nez part fortement à droite, et l’avion ferait un virage à plat continu à droite si je ne l’arrêtais pas. C’est déroutant, même si cela ne provoque aucun effet pervers (ni déclenchement ni départ en vrille). A l’atterrissage en 15, je touche 2 points avec un léger rebond et pars à droite dès que la queue baisse. La trajectoire se finit perpendiculairement à l’axe de piste avec une roue dans le labour.

Je n’ai pas agit suffisamment sur le palonnier, j’ai donné un coup de gaz mal coordonné qui n’a fait qu’aggraver les choses, je n’ai pas agit sur les freins. Le patin de queue s’est cassé, mais à quel moment ? Au contact ? Lors du cheval de bois ou lors du « salut » quand la roue du train principal est entrée dans le champ ?
Bien que ma réaction n’ait pas été totalement appropriée, je ne comprends pas ce qui provoque ces tendances au cheval de bois à l’atterrissage. Effet moteur, frein qui bloque ? A suivre…
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.