Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Comment s'appelle officiellement la catégorie des avions et quels sont les critères (masse, puissance, etc.) ?
Merci

Il y a en France 2 types d'avions légers: les certifiés et les non certifiés

Les certifiés sous CDN (immatriculés F-Gxxx) sont obligatoirement construits par un atelier spécialisé sous des normes précises (maintenance perso interdite, sauf formation spécifique) 9 pax maxi et 5670kg maxi

Les non certifiés (immatriculés F-Pxxx, qui concerne aussi des avions de normes étrangères comme les VLA LSA,etc...) dans lesquels:
CNRA et CNSK: avions de construction industrielle non certifiés, de construction amateur complète ou en kit, construits sous contrôle d'un organisme spcialisé, limitations, (valeurs maxi) :4 personnes , moteur 150kW (~200cv) , 700kg à vide

les CNRAC qui regroupent les avions de collection (immatriculés F-Axxx) et qui sont d'un usage restreint (va jusqu'aux avions de chasse de la seconde guerre mondiale)

Kaya a écrit :Comment s'appelle officiellement la catégorie des avions et quels sont les critères (masse, puissance, etc.) ?
Merci

La réponse du dictionnaire Larousse est celle-ci :
http://www.larousse.com/fr/dictionnaires/francais/avion
Tout appareil de navigation aérienne plus lourd que l'air, munis d'ailes et propulsé par un ou plusieurs moteurs

La langue Francaise accorde donc bien le titre d'avion aux ULM.

Maintenant pour expliquer que dans cette nouvelle émission TV, ce terme ne soit pas utilisé pour désigner les avions entrants dans la règlementation relative aux ultra léger motorisés, je ne vois que l'explication d'un mal de gorge violent qui empèche le journaliste de désigner les objets volants qui ne lui plaisent que partiellement par leur vrai nom.

Ce n'est que mon avis, personne n'est obligé de le partager.

Jean-Michel.

@ Girino :
Je crois que le journaliste est comme moi, il ne connait pas le nom de la catégorie que le public appelle les "petits avions d'aéroclub".

Ce n'est peut-être pas de sa faute car on dirait bien que cette catégorie* n'a pas de nom spécial, c'est bien dommage.

* Les certifiés sous CDN (immatriculés F-Gxxx) sont obligatoirement construits par un atelier spécialisé sous des normes précises (maintenance perso interdite, sauf formation spécifique) 9 pax maxi et 5670kg maxi

Les initiés les appellent peut-être des Fox Golf, à l'imitation des Fox Papa de construction perso ?
Cela dit, chez moi (Réunion), il y a aussi des Fox Oscar qui sont la même chose que les Fox Golf ...
Un avion léger serait immatriculé Fox Mike si il était militaire ...
On ne s'en sort pas
Il y a peut-être un nom officiel bien enfoui dans les textes législatifs ?

mais les Fox Golf et les Fox Oscar, c'est la même chose.... et avant les Fox Golf, il y avait les Fox Bravo...

en fait, tous les aéronefs immatriculés sont pareil...

d'abord, une lettre désigne le pays d'immatriculation (donc, le "F" en France).
puis l'immatriculation proprement dite, qui est un groupe de 4 lettres... (séparés du F par un tiret..)

AZ pour les avions de collection,
B, G ou H pour les avions et hélicos certifiés,
C pour les planeurs,
J pour les ULM (uniquement pour leur indicatif radio, cette immat ne peut normalement pas apparaître sur l'appareil),
O pour les avions immatriculés en France mais exploités en dehors du territoire métropolitain,
P pour les avions de construction amateur,
S pour certains avions militaires,
W ou WW pour les avions dont le certificat de navigabilité n'existe pas ou est suspendu (prototypes ou avions en attente de ré-immatriculation),
Z pour les avions d'Etat (les avions de la Sécurité civile, du centre d'essais en vol, des douanes, ...).

donc, il n'y pas d'immatriculation particulière pour les avions d'aéroclub, puisque tous les avions certifiés ont le même type d'immat...
la preuve : F-BUSB, un DR400 qui appartient maintenant à l'ANEPVV... et le concorde qui s'est crashé en 2000 : F-BTSC ...ils sont bien immatriculés pareil..

Après, pour les avions certifiés, le B, G ou H dépend de l'année d'immat... c'est comme pour les voitures, c'est croissant...

çà a commencé avec F-BAAA (un caudron C445 appartenant à l'état Français, enregistré le 26 septembre 1040 et radié en 1951)
et fini avec le F-BZZZ (un bellanca immatriculé en 76 et détruit en 2008)
puis est venu le F-GAAA (un cessan 182 immatriculé le 5 juillet 1976),
F-G a fini avec le F-GZZZ (un airbus A320, en 1989, vendu aux USA en 2006)
F-H a commencé avec le F-HAAA et n'est pas encore fini...
après, il faudra une autre lettre pour commencer... peut être F-I....

donc pour répondre à la question de départ ... les avions d'aéroclubs ne s'appelent pas... c'est des avions, point.. il n'y a aucune différence d'immatriculation entre un Cessna 152 et un airbus A380...

d'ailleurs, on est pas loin de la fin des F-H, vu qu'il y a eu les suivants :

F-HPJA , F-HPJB , F-HPJC ,F-HPJD , F-HPJE , F-HPJF

Pimprenelle a écrit :...
...J pour les ULM (uniquement pour leur indicatif radio, cette immat ne peut normalement pas apparaître sur l'appareil)...

Petite précision : les ULMs ne sont effectivement pas immatriculés, mais ils sont identifiés (on a le droit de sourire...) par le chiffre de leur département d'appartenance suivi par un groupe de deux lettres, exemple : 86EH, qui doit être apposé de façon visible du sol, en principe sous l'aile gauche, en lettres de 50 cm de hauteur...
Et effectivement, l'immatriculation en Fox Juliett est l'indicatif de la station radio de l'ULM, et ne devrait pas apparaître sur le fuselage sous la forme traditionnelle des immat's d'avions... mais il y a toujours des francs-tireurs et des rebelles !

Eh ben voila ! Les petits avions n'ont pas de nom, et en plus on ne peut pas les surnommer par leur début d'indicatif puisqu'il y en a plusieurs. Que fait la DGAC à part payer grassement ses fonctionnaires ?
Je vais les appeler les 56-70 puisque leur poids max est 5670 kg.

Bon, en réalité les avions d'aéroclub sont sauf exception toujours des machines certifiées, donc des F-Gxxx
Et les particuliers qui volent avec des avions certifiés ont généralement un portefeuille bien garni (pas toujours, certains, rares, achètent un viel avion sous CDN et font la formation nécessaire pour pouvoir en assurer la maintenance eux-mêmes...)

Quand à l'immat des ULM , ceux qui ont à l'étranger ont tendance à mettre leur indicatif radio (F-Jxxx) sur le côté même si c'est théoriquement interdit ...patientez: ça va p'tèt être un jour OBLIGATOIRE
, de façon a pouvoir être identifiés par les contrôleurs étrangers qui ignorent souvent les finesses de notre réglementation Française: en Allemagne par ex. tout l'espace est contrôlé, donc vaut mieux...

swiftlightpas a écrit :Bon, en réalité les avions d'aéroclub sont sauf exception toujours des machines certifiées, donc des F-Gxxx

...ou des F-Hxxx si l'avion est plus récemment immatriculé (a dit M. Pimprenelle).

e MYR » 25 Sep 2011, 21:44

swiftlightpas a écrit:Bon, en réalité les avions d'aéroclub sont sauf exception toujours des machines certifiées, donc des F-Gxxx

...ou des F-Hxxx si l'avion est plus récemment immatriculé (a dit M. Pimprenelle).

c'est pas moi qu'il l'dit, c'est la DGAC... y'avait aussi les F-BXXX avant.... et il y en a encore un paquet dans les aéroclubs des FB....

Kaya a écrit :Comment s'appelle officiellement la catégorie des avions et quels sont les critères (masse, puissance, etc.) ?
Merci

Bonjour,

J'avais cru comprendre qu'officiellement ils rentraient dans la classe dite Aviation Générale et non Aviation de 3ème niveau de transport commercial. Je peux me tromper...

Nynjazen

Girino a écrit :

Kaya a écrit :Comment s'appelle officiellement la catégorie des avions et quels sont les critères (masse, puissance, etc.) ?
Merci

La réponse du dictionnaire Larousse est celle-ci :
http://www.larousse.com/fr/dictionnaires/francais/avion
Tout appareil de navigation aérienne plus lourd que l'air, munis d'ailes et propulsé par un ou plusieurs moteurs

La langue Francaise accorde donc bien le titre d'avion aux ULM.
(...)

Eh non, car cette belle définition exclut les "appareils de navigation aérienne", dont les ULM, qui sont tractés par leur(s) moteur(s) ....

Pimprenelle a écrit :çà a commencé avec F-BAAA (un caudron C445 appartenant à l'état Français, enregistré le 26 septembre 1940 et radié en 1951)

- Avant la seconde guerre mondiale, c'était F-A.
Voir le site: http://www.goldenyears.ukf.net/reg_F-.htm
Et, juste pour le plaisir, en plus de ceux cités plus haut par Pimprenelle, on trouvera ici: http://www.goldenyears.ukf.net/reg_F-23.htm une poignée de F-D, F-E, F-F, F-M, F-N, F-S, F-T, F-U, F-X, F-Y . On comprend pourquoi, après le F-B d'après-guerre, on est passé au F-G.

B, G ou H pour les avions et hélicos certifiés,

- et montgolfières.

d'ailleurs, on est pas loin de la fin des F-H, vu qu'il y a eu les suivants :
F-HPJA , F-HPJB , F-HPJC ,F-HPJD , F-HPJE , F-HPJF

- Pour immatriculer 15625 appareils civils français en F-H, on est encore loin du compte.(25X25X25)

Il ne faut pas croire que les immatriculations sont accordées dans l'ordre alphabétique, par le bureau immatriculation de la DGAC. Les constructeurs et importateurs réservent des séries, ce qui explique que l'on rencontre des appareils de même type avec des immat qui se suivent.
Perso, j'ai effectué cinq classifications d'appareils venant de l'étranger, et, j'ai toujours choisi les immat. Les constructeurs amateurs aussi, le font couramment.

Enfin, signe d'une évolution heureuse de notre aviation légère, les aéroclubs comptent aujourd'hui, en nombre croissant, des avions CDN, des CNRA et aussi des ULM.
Par ailleurs, un certain nombre d'aéroclubs sont constitués de sections, par exemple vol à voile ou hélicoptère.
J'aurais donc tendance à appeler les appareils des aéroclubs: des trapanelles volantes et variées, menées par des volatiles passionnés.