Merci beaucoup pour vos commentaires qui me réchauffent le coeur.... bien triste d'être revenu sur terre !
Mais vos retours positifs me font du bien, Thank's.
Pour répondre aux différents post :
- Faut pas être frileux... en été à +3°, combine de ski intégrale + gants + mouffles + 3 couches, caches-col, etc
- en hiver, -25°rien ne doit dépasser, le moindre morceau de tissu humain exposé sera congelé me suis-je laissé dire.
L'accès aux alti en pendulaire "petit mais costaud" est effectivement simplifié, en ce sens que "si" il est nécessaire de se vacher tu peux opter pour un atterrissage de bouse.. je préfère dire une méduse qui se jette sur la plage. En résumé, tu gardes de la vitesse, ça c'est impératif, tu serres tout ce que tu peux serrer, tu fonces sur ta cible barre tirée à fond (normalement la cible ne t'échappe pas...) tu ne tiens plus trop comptes des turbulences éventuelles, tu corriges et tu fais avec
> sans renoncer à ta cible, et à 3 mètres tu arrondis, 2, 1... ta vitesse a chutée drastiquement, au pire tu tires la barre pour te plaquer au sol. Fin du calvaire quand tu es mal pris. Ensuite, c'est une autre histoire pour rentrer...
Quand le moteur fonctionne, il faut poser standard Alti. Souvent vent de cul, 2/3 de gaz, tu fonces sur la cible, ta vitesse sol est importante mais ta cible est plus importante ! Ne surtout pas renoncer à 10 mètres du sol !! Quand je suis passé sous les tabasses à 1 ou 2 mètres sol, je décide de réduire ou non le moteur en fonction de l'aérologie et de mon axe. Je commence l'arrondi (en fait je suis déjà en monté parallèle à la piste mais le cerveau ne le voit pas trop d'aussi près). J'aligne ma roue avant avec mon axe de déplacement (si je suis en crabe) et je réduis les gaz progressivement quand les roues sont à 50cm du sol et je pose normalement (bien sûr en survitesse sol).
Autre point, le réflexe Ulmiste de se dire qu'on va poser en haut sur la raquette est à oublier. La brise est très souvent arrière, si tu vises le haut tu finis dans le talus... fin du voyage. Il faut donc viser le seuil de piste, en descente, avec de la vitesse, et surtout pas le haut en vitesse standard.
Sinon c'est "tri sélectif" les caoutchoucs d'un coté, le métal de l'autre
Avec un 3 axes "standard" ça le fait aussi, sauf certaines vaches qui risquent d'être ingérables.
Avec un 3 axes "rapide" qui plane, ..... à moins d'être un très bon pilote et de ne pas tomber en panne au mauvais endroit, il vaut mieux ne pas y aller sans formation adéquate et du talent. (maîtrise)
Même les avions et pilotes ultra-formés tombent en panne et ne retrouvent pas forcément la plaine pour se poser.
Les atterrissages de fortune se font face à la pente (sic) et on y sacrifie l'avion pour sauver les passagers.
Dans ces conditions, le pendulaire "petit mais costaud" tire assez bien son épingle du jeu

ou au moins à équivalence

Avec un pendulaire lourd et puissant, on monte plus facilement, et on peut rester à proximité (à portée) de vaches "réalistes" .
En résumé, la stratégie de vol tient compte de la machine utilisée. Difficile de "crasher" un gros pendulaire sans dégâts.
Je serais quand même bien plus à l'aise (plus facile) avec un "gros" pendulaire... je fais avec le budget, les fesses et les dents.
Mais en réalité, il faut bien connaître sa machine et les compétences du "duo".
Faut pas compter sur le hasard pour que ça se passe bien.