Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Règles du forum
Si votre sujet consiste en une recherche d'informations, formulez un titre sous le mode interrogatif.
Ceci est un lien cliquable : Donnez des titres compréhensibles et précis à vos sujets !
Si votre titre laisse croire que vous allez donner des informations alors que vous en demandez, votre sujet sera supprimé.
Les modifications de titres (et de textes) se font avec "EDITER" qui se trouve pendant un certain temps en haut à droite de vos messages.[/color][/b]
Si votre sujet consiste en une recherche d'informations, formulez un titre sous le mode interrogatif.
Ceci est un lien cliquable : Donnez des titres compréhensibles et précis à vos sujets !
Si votre titre laisse croire que vous allez donner des informations alors que vous en demandez, votre sujet sera supprimé.
Les modifications de titres (et de textes) se font avec "EDITER" qui se trouve pendant un certain temps en haut à droite de vos messages.[/color][/b]
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Deux appareils, frères de décoration, camouflage en vogue en 1918
Ne pas oublier le Blériot XI présenté par Stéphane Coularoux en statique au fort le samedi puis au mémorial le dimanche
Quand il pleut, les ailes font un formidable parapluie...
Vue du poste de pilotage, rien à envier à un Boeing 737 max, il n'y a rien de superflu dans le Blériot Le mécano peaufine l'Anzanni 3 cylindres.
Ne pas oublier le Blériot XI présenté par Stéphane Coularoux en statique au fort le samedi puis au mémorial le dimanche
Quand il pleut, les ailes font un formidable parapluie...
Vue du poste de pilotage, rien à envier à un Boeing 737 max, il n'y a rien de superflu dans le Blériot Le mécano peaufine l'Anzanni 3 cylindres.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Quand Toms parle du plateau repas en voici un :
Toms signant à l'intérieur du cokpit du modèle réduit de son Nieuport 17
Paul pilote du Nieuport 28 et le constructeur de la maquette Un 360° fait le samedi sur le car podiom de la PAF
Dommage avec la réduction de photo cela ne donne pas ce que cela donne en plus grand....
Vous comprendrez que cela nourrit son homme pour un midi mais que le soir nous avons eu tendance à nous "encanailler" sur la restauration 
Toms signant à l'intérieur du cokpit du modèle réduit de son Nieuport 17
Paul pilote du Nieuport 28 et le constructeur de la maquette Un 360° fait le samedi sur le car podiom de la PAF
Dommage avec la réduction de photo cela ne donne pas ce que cela donne en plus grand....
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Lorsque l'on parle de restaurant, voici celui du dimanche soir ...
Tous les plats sont fabriqués avec des produits locaux et de qualité,
Seul le taureau vient de camargue, mais quel régal ! L'entrée, des champignons de Verdun (si si, cultivés dans les sous sols de la citadelle en pleine ville de Verdun) et un oeur mollé par dessus, un pur délice...
Le plat, des tranches de rôti de taureau, super tendre, se coupait presque à la fourchette, Excellent !!!
(Attention, c'est bien connu qu'il y a des corridas à Verdun, si si
)
Le dessert, des fraises de Verdun et de la chantilly maison,...
Pour tout dire, si vous allez à Verdun, vous pourrez mancher chez Buffalo Grill, mais ce sera bien meilleur "Chez Mamie" et succulent au "Bistrot d'Elo".
Allez, bonne nuit car demain nous avons une grosse journée pour revenir vers nos ports d'attaches.
Tous les plats sont fabriqués avec des produits locaux et de qualité,
Seul le taureau vient de camargue, mais quel régal ! L'entrée, des champignons de Verdun (si si, cultivés dans les sous sols de la citadelle en pleine ville de Verdun) et un oeur mollé par dessus, un pur délice...
Le plat, des tranches de rôti de taureau, super tendre, se coupait presque à la fourchette, Excellent !!!
(Attention, c'est bien connu qu'il y a des corridas à Verdun, si si

Pour tout dire, si vous allez à Verdun, vous pourrez mancher chez Buffalo Grill, mais ce sera bien meilleur "Chez Mamie" et succulent au "Bistrot d'Elo".
Allez, bonne nuit car demain nous avons une grosse journée pour revenir vers nos ports d'attaches.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Et en attendant de revenir, une petite vidéo qui retrace le week end
https://www.youtube.com/watch?v=UH8pVx8zKxQ
https://www.youtube.com/watch?v=UH8pVx8zKxQ
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
-
- Messages : 4032
- Inscription : 25 janv. 2011, 22:32
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Merci pour ce partage, on attend maintenant votre retour.
- Toms
- Messages : 1745
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Nous sommes donc lundi, et il va bien falloir songer à rentrer. Lors de la préparation de ce retour, comme annoncé précédemment, je tenais absolument à ce qu’Alain rencontre le célèbre Baron Jeannot (entre célébrités, ils devraient s’entendre). Pour l’arrêt suivant, j’hésitais un peu entre plusieurs solutions et pensait à saint Junien, quand Alain s’exclama : « Pourquoi n'irions nous pas tous les deux nous poser chez François ? » Ah..? C’est où chez François? Ni une, ni deux, Alain appelle François et lui fait la proposition directement au téléphone sur haut-parleur. À ce moment, j’entends François nous faire une série de recommandations : « Alors, tu ne te poses pas trop court, parce qu’il y a une ligne électrique peu visible en entrée de Piste. Et aussi, tu ne poses pas avant les cônes de chantier, parce qu’il y a une marche d’escalier sur la piste. Et encore, la piste est légèrement en devers… » Je commence à me demander si c’est une si bonne idée…
Il faut également que je vous dise, c'est important pour la suite, que le voyage aller de ce périple avait été préparé avec toute la rigueur possible. En revanche, pour le retour, j’avais bien regardé les Sup AIP, Les activités des zones militaires (actives dans le nord-est bien sûr), mais j’avais un peu oublié de regarder les Notams pour Saint-Florentin. D’abord, c’était complètement désert à l’aller, ensuite, c’est chez le Baron, et le Baron, chez lui il fait ce qu’il veut !
Nous nous levons donc pas trop tard ce lundi matin, et au petit déjeuné, qui trouvons nous en train de lire le journal ? Le célèbre Pascal COULAROU qui s’apprête à parcourir les 800 km qui le séparent de Saint Hippolyte du fort avec le Blériot en remorque ! Dans le journal (l’Est Républicain), justement, il y a un encadré en première page, et une double page complète qui retrace l’interview de Paul SAUCE. Nous prenons notre petit déjeuner tous les trois avec Alain, ensuite il est temps de se quitter, nous avons tous beaucoup de route à faire.
Nous arrivons au terrain, les gens de bleuciel Airshow sont là pour nous dire au revoir, sympa ! La météo est assez conforme aux prévisions, il fait à peine plus de 10° et le vent souffle du Nord. Pas de doute, on est dans le grand Est ! Nous sortons les machines, fermons les portes du hangar et rendons les clés de la voiture de location, et nous voilà prêts. Avant de partir, il faut que je vous explique comment Alain et moi avons planifier ce vol « conjoint ». En général, quand je pars pour une destination « lointaine », je planifie des étapes de plus de trois heures, proche du maximum que je puisse faire avec mon autonomie et une réserve confortable. Alain a une philosophie différente. Il planifie des vols beaucoup plus courts, de façon à chaque escale à pouvoir se dégourdir les jambes, et aussi assurer une petite vidange… De plus, je vous rappelle que je vole à 80 km/h, et lui plutôt à 140. Nous allons donc suivre presque le même trajet (parce qu’en plus, comme Monsieur a un transpondeur, il contacte les organismes et traverse les zones, moi pas), mais pas à la même allure.
Il est 8h30 passées, je décolle le premier, suivi de près par Alain. Nous montons vers 1500 pieds, et en venant à mes côtés, il constate qu’il ne pourra pas me suivre en croisière même en affichant le régime moteur minimal. Il poursuit donc tranquillement, en prévoyant de s’arrêter à mi-chemin. Je continue vers la destination à un train de sénateur (100 km/h quand même) et à cette vitesse, je devrais être arrivé en deux heures de vol. J’entends Alain se poser à Vitry-le-François, puis redécoller, et peu de temps après il me double. Il arrive donc le premier à Saint-Florentin, et quand il change de fréquence pour passer sur la fréquence du terrain, je fais de même. Et là, j’assiste à un échange qui m’inquiète un peu… on signale à Alain de ne pas faire la verticale terrain parce qu’il y a un entraînement voltige en cours. On lui recommande de faire une vent arrière éloignée et de se poser aussi directement que possible. Bizarre… j’arrive à mon tour et j’annonce que je vais me faire aussi petit que possible. Entre l’atterrissage d’Alain et le mien, il y a eu au moins trois séances de voltige. C’est quand même étrange c’est usine à voltiger…
Il faut également que je vous dise, c'est important pour la suite, que le voyage aller de ce périple avait été préparé avec toute la rigueur possible. En revanche, pour le retour, j’avais bien regardé les Sup AIP, Les activités des zones militaires (actives dans le nord-est bien sûr), mais j’avais un peu oublié de regarder les Notams pour Saint-Florentin. D’abord, c’était complètement désert à l’aller, ensuite, c’est chez le Baron, et le Baron, chez lui il fait ce qu’il veut !
Nous nous levons donc pas trop tard ce lundi matin, et au petit déjeuné, qui trouvons nous en train de lire le journal ? Le célèbre Pascal COULAROU qui s’apprête à parcourir les 800 km qui le séparent de Saint Hippolyte du fort avec le Blériot en remorque ! Dans le journal (l’Est Républicain), justement, il y a un encadré en première page, et une double page complète qui retrace l’interview de Paul SAUCE. Nous prenons notre petit déjeuner tous les trois avec Alain, ensuite il est temps de se quitter, nous avons tous beaucoup de route à faire.
Nous arrivons au terrain, les gens de bleuciel Airshow sont là pour nous dire au revoir, sympa ! La météo est assez conforme aux prévisions, il fait à peine plus de 10° et le vent souffle du Nord. Pas de doute, on est dans le grand Est ! Nous sortons les machines, fermons les portes du hangar et rendons les clés de la voiture de location, et nous voilà prêts. Avant de partir, il faut que je vous explique comment Alain et moi avons planifier ce vol « conjoint ». En général, quand je pars pour une destination « lointaine », je planifie des étapes de plus de trois heures, proche du maximum que je puisse faire avec mon autonomie et une réserve confortable. Alain a une philosophie différente. Il planifie des vols beaucoup plus courts, de façon à chaque escale à pouvoir se dégourdir les jambes, et aussi assurer une petite vidange… De plus, je vous rappelle que je vole à 80 km/h, et lui plutôt à 140. Nous allons donc suivre presque le même trajet (parce qu’en plus, comme Monsieur a un transpondeur, il contacte les organismes et traverse les zones, moi pas), mais pas à la même allure.
Il est 8h30 passées, je décolle le premier, suivi de près par Alain. Nous montons vers 1500 pieds, et en venant à mes côtés, il constate qu’il ne pourra pas me suivre en croisière même en affichant le régime moteur minimal. Il poursuit donc tranquillement, en prévoyant de s’arrêter à mi-chemin. Je continue vers la destination à un train de sénateur (100 km/h quand même) et à cette vitesse, je devrais être arrivé en deux heures de vol. J’entends Alain se poser à Vitry-le-François, puis redécoller, et peu de temps après il me double. Il arrive donc le premier à Saint-Florentin, et quand il change de fréquence pour passer sur la fréquence du terrain, je fais de même. Et là, j’assiste à un échange qui m’inquiète un peu… on signale à Alain de ne pas faire la verticale terrain parce qu’il y a un entraînement voltige en cours. On lui recommande de faire une vent arrière éloignée et de se poser aussi directement que possible. Bizarre… j’arrive à mon tour et j’annonce que je vais me faire aussi petit que possible. Entre l’atterrissage d’Alain et le mien, il y a eu au moins trois séances de voltige. C’est quand même étrange c’est usine à voltiger…
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- Toms
- Messages : 1745
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Bonjour,
C'est vrais que pour le même voyage, nous avons tous les deux un biplan, mais la vitesse de croisière n'est pas la même et la philosophie de la route n'est pas la même non plus; ce qui fait deux voyages différents.
Avant de partir je n'ai pas pu résister à faire la photo d'un magasin apparemment fermé mais dont ce commerce à Verdun est exponentiel, dommage pour le jeunesse qui tombe la dedans au collège ou au lycée... il parraît que c'est un fléau local malgré le travail de la Police,
Mais Verdun pour nous c'est surtout ça
Et dans le hangar de l'aéro club je trouve un appareil que j'ai déjà vu sur le forum... si son constructeur et ancien propriétaire lit ces lignes, qu'il soit tranquillisé, le Loiret est entre de bonnes mains et il se porte à merveille.
Autre curiosité trouvée dans le hangar aéro club, l'exercice du matin, visite pré-vol du cockpit...
Toujours est il qu'il faut bien partir et après la rencontre de Stéphane Collaroux, très sympathique constructeur du Blériot XI, il nous faut partir pour rentrer chez nous, j'avoue que malgré ses basses prémonitions pour le départ, mon épouse me manque tout de même.
Donc Laurent décolle, je fais de même ensuite.
Pendant quelques minutes, je suis le rythme de Laurent et je vole, le nez haut et la queue basse
non pas que je suis fier, mais la position dans les basses vitesses du SE5 est quelque peu cabrée.
J'en profite pour faire une ou deux photos ,
C'est vrais que pour le même voyage, nous avons tous les deux un biplan, mais la vitesse de croisière n'est pas la même et la philosophie de la route n'est pas la même non plus; ce qui fait deux voyages différents.
Avant de partir je n'ai pas pu résister à faire la photo d'un magasin apparemment fermé mais dont ce commerce à Verdun est exponentiel, dommage pour le jeunesse qui tombe la dedans au collège ou au lycée... il parraît que c'est un fléau local malgré le travail de la Police,

Mais Verdun pour nous c'est surtout ça
Et dans le hangar de l'aéro club je trouve un appareil que j'ai déjà vu sur le forum... si son constructeur et ancien propriétaire lit ces lignes, qu'il soit tranquillisé, le Loiret est entre de bonnes mains et il se porte à merveille.
Autre curiosité trouvée dans le hangar aéro club, l'exercice du matin, visite pré-vol du cockpit...
Toujours est il qu'il faut bien partir et après la rencontre de Stéphane Collaroux, très sympathique constructeur du Blériot XI, il nous faut partir pour rentrer chez nous, j'avoue que malgré ses basses prémonitions pour le départ, mon épouse me manque tout de même.
Donc Laurent décolle, je fais de même ensuite.
Pendant quelques minutes, je suis le rythme de Laurent et je vole, le nez haut et la queue basse

J'en profite pour faire une ou deux photos ,
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Donc direction Saint Florentin, je fais confiance à Toms pour le but à atteindre, son ami le "Baron Jeannot" nous attend avec l'essence commandée, ce sera une belle étape pour moi qui vais enfin faire connaissance de ce Monsieur.
Toms voit que je me traine et à pitié de moi, je met donc un peu plus de gaz et je part devant, direction Vitry le François pour m'arrêter dire bonjour à Gilles et Rémy.
Là je passe devant Toms que l'on voit au dessus de la carrière.
Les contrôleurs de Saint Dizier me donne un code transpondeur et je peux faire une directe sur Vitry.
Le temps de dire bonjour, boire un café et c'est reparti...
5 lièvres se tapent la causette sur la piste, et ne se dérangent nullement alors que je m'aligne et décolle, ils sont habitués et sont chez eux...
Juste avant Troyes, j'entend Toms m'appeler à la radio car je viens de le dépasser. JE NE L'AI PAS VU ......
Je fais demi tour à son grand dam car il comptait suivre ma silhouette pour tenir son cap
Après un 360° je le vois enfin un peu plus bas que moi et poursuit ma route, mais c'est sympa de se retrouver en vol sur la même route.
Maintenant que je sais où tu es, tu peux me suivre, mais pédale car je vais un peux plus vite que toi.
On contourne Troyes par le Sud pour prendre la direction de Saint Florentin.
Saint Florentin est devant moi, je m'annonce à 5 mn, la radio est muette.
Je m'annonce de nouveau à 3 mn et là une réponse : Vous avez vu l'avion de voltige vertical terrain ? Ne faites pas de verticale, Faites une vent arrière basse hauteur et atterrissez en 07.
Je plonge à 500ft et fait une courte base pour une très, très courte finale en gardant un oeil sur le voltigeur fou au dessus de la piste.
Au sol devant l'aéro-club plusieurs bêtes de courses et leurs cavaliers en train de faire la musique....
Le spectacle est beau
Un peu plus loin, un homme à chapeau me fait de grand signe pour que je roule jusqu'à lui, c'est le fameux baron Jeannot.
L'essence est prête et le plein se fait...
Quelques minutes plus tard, (je suis déjà en train de faire le plein) Toms arrive et se gare à proximité.
Malheur, ni Toms ni moi, ni le Baron Jeannot qui est pourtant chez lui n'avaient vu qu'il y avait un Notam réservant les installations à l'équipe de France de voltige Advanced...
...Méa coulpa..... comme quoi ....
Bref, l'étape est tout de même superbe et le Baron me fait visiter son Nieuport 10, superbe, de toutes beauté, on dirait qu'il sort des tranchées
En attendant de voir son Nieuport 10, voici un destrier fougueux en stage à St Florentin
Notre sandwich avalé, un petit coup d'eau, il est midi et les voltigeurs rangent leurs montures pour aller se restaurer.
Avec Toms nous allons en profiter pour partir en catimini pendant qu'il n'y a plus personne en l'air.
Toms voit que je me traine et à pitié de moi, je met donc un peu plus de gaz et je part devant, direction Vitry le François pour m'arrêter dire bonjour à Gilles et Rémy.
Là je passe devant Toms que l'on voit au dessus de la carrière.
Les contrôleurs de Saint Dizier me donne un code transpondeur et je peux faire une directe sur Vitry.
Le temps de dire bonjour, boire un café et c'est reparti...
5 lièvres se tapent la causette sur la piste, et ne se dérangent nullement alors que je m'aligne et décolle, ils sont habitués et sont chez eux...
Juste avant Troyes, j'entend Toms m'appeler à la radio car je viens de le dépasser. JE NE L'AI PAS VU ......
Je fais demi tour à son grand dam car il comptait suivre ma silhouette pour tenir son cap

Après un 360° je le vois enfin un peu plus bas que moi et poursuit ma route, mais c'est sympa de se retrouver en vol sur la même route.
Maintenant que je sais où tu es, tu peux me suivre, mais pédale car je vais un peux plus vite que toi.
On contourne Troyes par le Sud pour prendre la direction de Saint Florentin.
Saint Florentin est devant moi, je m'annonce à 5 mn, la radio est muette.
Je m'annonce de nouveau à 3 mn et là une réponse : Vous avez vu l'avion de voltige vertical terrain ? Ne faites pas de verticale, Faites une vent arrière basse hauteur et atterrissez en 07.
Je plonge à 500ft et fait une courte base pour une très, très courte finale en gardant un oeil sur le voltigeur fou au dessus de la piste.
Au sol devant l'aéro-club plusieurs bêtes de courses et leurs cavaliers en train de faire la musique....
Le spectacle est beau
Un peu plus loin, un homme à chapeau me fait de grand signe pour que je roule jusqu'à lui, c'est le fameux baron Jeannot.
L'essence est prête et le plein se fait...
Quelques minutes plus tard, (je suis déjà en train de faire le plein) Toms arrive et se gare à proximité.
Malheur, ni Toms ni moi, ni le Baron Jeannot qui est pourtant chez lui n'avaient vu qu'il y avait un Notam réservant les installations à l'équipe de France de voltige Advanced...
...Méa coulpa..... comme quoi ....
Bref, l'étape est tout de même superbe et le Baron me fait visiter son Nieuport 10, superbe, de toutes beauté, on dirait qu'il sort des tranchées
En attendant de voir son Nieuport 10, voici un destrier fougueux en stage à St Florentin
Notre sandwich avalé, un petit coup d'eau, il est midi et les voltigeurs rangent leurs montures pour aller se restaurer.
Avec Toms nous allons en profiter pour partir en catimini pendant qu'il n'y a plus personne en l'air.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Une appartée sur le Baron Jeannot et son Nieuport 10 "Mdl Georges Viallet", avec une série de photos :
Avec le vieillissement artificiel on dirait qu'il est d'époque !!!
Vue arrière, il s'est pris des balles Allemandes...
L'intérieur, minimaliste, avec les réserves de balles à droite Le Baron, un fameux personnage, très sympathique, qui aime les vieux avions, une escadrille à lui tout seul.
Il est en train de former (sur son Nieuport 10) un pilote qui va prendre son SE5a "Pocino" d'ici peu.
Dommage que je sois basé loin de lui, car je serai souvent en vol en sa compagnie...
Il a déjà marqué les esprits, j'ai retrouvé un article sur internet
Avec le vieillissement artificiel on dirait qu'il est d'époque !!!
Vue arrière, il s'est pris des balles Allemandes...
L'intérieur, minimaliste, avec les réserves de balles à droite Le Baron, un fameux personnage, très sympathique, qui aime les vieux avions, une escadrille à lui tout seul.
Il est en train de former (sur son Nieuport 10) un pilote qui va prendre son SE5a "Pocino" d'ici peu.
Dommage que je sois basé loin de lui, car je serai souvent en vol en sa compagnie...
Il a déjà marqué les esprits, j'ai retrouvé un article sur internet
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)
- Claude Nowak
- Messages : 2963
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Alain et Toms:
Quelle est la différence entre vos deux appareils pour qu il y ait une telle différence de vitesse?
Je sais que celui d Alain a un 912.
Quelle est la différence entre vos deux appareils pour qu il y ait une telle différence de vitesse?
Je sais que celui d Alain a un 912.
- Toms
- Messages : 1745
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Arrivé au parking, je retrouve Alain et le Baron qui ont fait connaissance tout seuls comme des grands. Je découvre également 5 Extra 300, ils sont là pour permettre l’entraînement de l’équipe de France de voltige. Évidemment, ils ont posé un Notam, qui réserve la plate-forme aux avions basé… Oups… heureusement, tous ces élégants bipèdes sont de grands hommes volants, et aucun ne nous fait le moindre reproche, ils sont plutôt curieux et intéressés par nos machines. Je me fends quand même de quelques excuses… Il est 10h30, mais nous n’allons pas semer le désordre dans le jeu de quilles pour notre départ, nous allons attendre la pause déjeuner de nos voltigeurs. Tant mieux, ça nous permet de discuter boutique. Quand un constructeur de réplique de la première guerre rencontre un constructeur de réplique de la première guerre… Alors à 3, vous imaginez !
Vers midi, les vrombissements se calment, il est temps pour nous de penser à poursuivre notre route. Nous faisons de chaleureux adieux au Baron et à ses amis, et c’est reparti en direction de l’Ouest. Ma vitesse sol est un peu moins impressionnante, mais toujours supérieure à 90 km/h. Alain continue son petit bonhomme de chemin, s’arrête au moins deux fois pendant que je trace ma route. Mais au moment d’arriver sur le petit terrain de François, nous sommes là tous les deux presque en même temps, au point de se demander qui va se poser le premier ! Alain me cède la priorité et j’entame donc mon approche. En observant la piste, je commence à comprendre pourquoi François et Alain m’avaient prodigué tant de recommandations…
En plus de la ligne électrique, de la marche peu après le seuil, du dévers, il faut signaler que la piste est assez étroite (J’ai mesuré 14 m sur Google), et en pente (environ 4%). Je m’applique donc autant que je peux, je touche bien après les cônes de chantier, et m’arrête sur une courte distance grâce à la pente. Ensuite, pour rejoindre le taxiway c’est comme d’habitude, il faut porter, et avec la pente plus le dévers, ce n’est pas forcément simple… En revanche, l’endroit est magnifique. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut garer son avion dans une cour de ferme !

Vue depuis le taxiway, la piste dans le sens atterrissage:

Le "parking" et les "hangars":

Toujours depuis le taxiway, la piste dans le sens décollage:

Alain se pose sans aucun problème, et nous voici tous les 3 réunis avec François. Ce sont à nouveau de chouettes retrouvailles, François est vraiment un gars très sympa. Nous discutons, ravitaillions, et pour moi qui voyage toujours aussi lentement, il est temps de repartir, je n’ai pas de lumières sur mon vélo…
Depuis mon atterrissage sur cette piste délicate, je m’interroge sur la façon dont va se passer le décollage. Mon problème, c’est l’absence de dirigibilité sur le Nieuport. Il y a sous la queue un patin fixe qui maintient la course au décollage et à l’atterrissage. Mais au décollage, entre la phase de très basse vitesse pendant laquelle le patin est au sol et dirige la machine d’une part, et la phase vol pendant laquelle la gouverne de direction est efficace d’autre part, il y a une courte période de flou, queue levée, le patin ne touche plus le sol mais la gouverne de direction n’est pas encore efficace. Sur une piste plane, ça ne pose pas de problème, mais sur une piste en dévers…
Vers midi, les vrombissements se calment, il est temps pour nous de penser à poursuivre notre route. Nous faisons de chaleureux adieux au Baron et à ses amis, et c’est reparti en direction de l’Ouest. Ma vitesse sol est un peu moins impressionnante, mais toujours supérieure à 90 km/h. Alain continue son petit bonhomme de chemin, s’arrête au moins deux fois pendant que je trace ma route. Mais au moment d’arriver sur le petit terrain de François, nous sommes là tous les deux presque en même temps, au point de se demander qui va se poser le premier ! Alain me cède la priorité et j’entame donc mon approche. En observant la piste, je commence à comprendre pourquoi François et Alain m’avaient prodigué tant de recommandations…
En plus de la ligne électrique, de la marche peu après le seuil, du dévers, il faut signaler que la piste est assez étroite (J’ai mesuré 14 m sur Google), et en pente (environ 4%). Je m’applique donc autant que je peux, je touche bien après les cônes de chantier, et m’arrête sur une courte distance grâce à la pente. Ensuite, pour rejoindre le taxiway c’est comme d’habitude, il faut porter, et avec la pente plus le dévers, ce n’est pas forcément simple… En revanche, l’endroit est magnifique. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut garer son avion dans une cour de ferme !

Vue depuis le taxiway, la piste dans le sens atterrissage:

Le "parking" et les "hangars":

Toujours depuis le taxiway, la piste dans le sens décollage:

Alain se pose sans aucun problème, et nous voici tous les 3 réunis avec François. Ce sont à nouveau de chouettes retrouvailles, François est vraiment un gars très sympa. Nous discutons, ravitaillions, et pour moi qui voyage toujours aussi lentement, il est temps de repartir, je n’ai pas de lumières sur mon vélo…
Depuis mon atterrissage sur cette piste délicate, je m’interroge sur la façon dont va se passer le décollage. Mon problème, c’est l’absence de dirigibilité sur le Nieuport. Il y a sous la queue un patin fixe qui maintient la course au décollage et à l’atterrissage. Mais au décollage, entre la phase de très basse vitesse pendant laquelle le patin est au sol et dirige la machine d’une part, et la phase vol pendant laquelle la gouverne de direction est efficace d’autre part, il y a une courte période de flou, queue levée, le patin ne touche plus le sol mais la gouverne de direction n’est pas encore efficace. Sur une piste plane, ça ne pose pas de problème, mais sur une piste en dévers…
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- Toms
- Messages : 1745
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Effectivement, Alain a un 912 et moi un moteur de moto (BMW R100 RS) réducté avec un réducteur Rotax C qui fournit environ 55 cv.Claude Nowak a écrit : ↑27 juin 2024, 08:23 Alain et Toms:
Quelle est la différence entre vos deux appareils pour qu il y ait une telle différence de vitesse?
Je sais que celui d Alain a un 912.
Le Nieuport a beaucoup de trainée, rien que le maitre couple fait 1 mètre de diamètre...
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- Claude Nowak
- Messages : 2963
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Ah! oui, quand même! Pourtant, ces 2 avions ont été conçus à la même époque et j imagine qu on devait savoir qu un tel maître couple allait entraîner une forte traînée. Peut être était elle compensée par un moteur plus puissant?
- alain roy
- Messages : 1360
- Inscription : 03 nov. 2013, 19:00
- Localisation : France - 33 - Marcillac Estuaire
- Contact :
Re: Voyage répliques 14/18 jusqu'à VERDUN pour commémoration.
Le Nieuport est apparu en 1916 (premier vol en janvier 16), et était vraiment le premier avion de chasse, d'abord avec moteur rotatif de 110 CV puis 130.
L'aile inférieure avait une fâcheuse tendance à se briser dans les piqués prolongés, même après avoir été renforcés. VNE 170 km/h.
Le Nieuport 17 et son frère le bébé Nieuport ont participés a reprendre la maîtrise du ciel a Verdun, qui était dominé par le Fokker EIII (endeket).
Le SE5 est sorti finn1916 et mis en ligne en mars 1917 alors que les Allemand avaient repris la maîtrise du ciel.
Durant cette année de différence, les techniques de constructions ont fait d'énormes progrès
Le SE5a est motorisé par un V8 200 puis 220 CV Hispano Suiza (le même que nos Spad) et allait à 222 km/h.
C'était le 1er avion avec des haubans profilés et trim profondeur (modification incidence du plan fixe), très novateur à l'époque.
Par contre les radiateurs à l'avant donnaient un capot proheminent, c'est un vrai aéro frein !!
Nos 2 répliques sont a l'échelle 1, le Nieuport n'a que 55 CV tandis que j'en ai 100. La différence est là.
Le SE5a a une VNE de 190, le N17 je ne sais pas.
Le SE5a est très maniable, je suis comme dans un avion radiocommandé, c'est agile a souhait alors que le Nieuport de Toms tourne quasiment a plat et est beaucoup moins maniable.
Espérant avoir en partie répondu Claude l' au plaisir de te revoir.
Alain
L'aile inférieure avait une fâcheuse tendance à se briser dans les piqués prolongés, même après avoir été renforcés. VNE 170 km/h.
Le Nieuport 17 et son frère le bébé Nieuport ont participés a reprendre la maîtrise du ciel a Verdun, qui était dominé par le Fokker EIII (endeket).
Le SE5 est sorti finn1916 et mis en ligne en mars 1917 alors que les Allemand avaient repris la maîtrise du ciel.
Durant cette année de différence, les techniques de constructions ont fait d'énormes progrès
Le SE5a est motorisé par un V8 200 puis 220 CV Hispano Suiza (le même que nos Spad) et allait à 222 km/h.
C'était le 1er avion avec des haubans profilés et trim profondeur (modification incidence du plan fixe), très novateur à l'époque.
Par contre les radiateurs à l'avant donnaient un capot proheminent, c'est un vrai aéro frein !!
Nos 2 répliques sont a l'échelle 1, le Nieuport n'a que 55 CV tandis que j'en ai 100. La différence est là.
Le SE5a a une VNE de 190, le N17 je ne sais pas.
Le SE5a est très maniable, je suis comme dans un avion radiocommandé, c'est agile a souhait alors que le Nieuport de Toms tourne quasiment a plat et est beaucoup moins maniable.
Espérant avoir en partie répondu Claude l' au plaisir de te revoir.
Alain
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
(alainulm@orange.fr)