Présentation de FrenchNavy
Publié : 28 déc. 2015, 07:53
Bonjour à tous,
Romuald, 36 ans, à mi parcours d'une affectation de 3 ans en Nouvelle-Calédonie. J'ai commencé ma carrière aéronautique début 2000 en tant que mécanicien avion (cellule et hydraulique) dans l'armée de l'air. Puis en 2003 je suis "passé" dans l'aéronautique navale en tant que membre d'équipage (guerre électronique et transmissions) sur avion de patrouille maritime ATL2 et depuis 2014 je suis sur Falcon 200 dit "gardian" pour assurer différentes missions de l'action d'état en mer (recherche et assistance au naufragés, surveillance des pêches, anti-pollution...).
Passionné par l"aéro. depuis presque toujours ce n'est qu'une fois arrivé sur le territoire calédonien que je me suis décidé à passer enfin aux commandes...C'est bien évidemment le choix de l'ULM qui s'est imposé à moi par l'accessibilité qu'offre ce monde. Je me suis donc rendu au club de Nakutakoin à quelques kilomètres de Nouméa. Je suis tombé sur un instructeur hors du commun (merci Gilbert) tant par sa simplicité et sa générosité, et surtout son "feeling du vol" cet instructeur affichant plus de 14000 Hdv!
Durant ma formation j'ai eu l'occasion d'acquérir, grâce à cet instructeur, un RANS COYOTE S6 de 96 dont il a fallu changer le 582, et il est vrai que posséder sa machine est un plus. Dès mon brevet en poche j'ai pu partir quand je le voulais sans rendre de compte à personne.
La Calédonie est selon moi très formatrice et exigeante de par son environnement. L'aérologie y est particulière avec les alizés qui soufflent très souvent, les jours de pétole sont plutôt rares voire inexistants. Une fois en l'air, les "vaches" sont peu nombreuses et c'est très vite le lagon ou la montagne. Pour corser le tout le terrain en lui-même: une piste asphalte de 400m par 4.5m de large et malgré l'orientation 13-31, la présence d'une vallée (la Dumbéa) au pied du mont Koghi fait qu'il n'est pas rare d'avoir le vent plein travers. Heureusement nous disposons, s'il n'y a pas d'aéromodélistes et s'il n'y a pas eu de pluies
, d'une piste auxiliaire en terre (03-21) faite dans le marécage adjacent...mais c'est aussi cela qui fait l'ULM et qui me plaît (en respectant les règles il va de soi!)
En somme un mélange d'excitation et d'attention pour mériter enfin de survoler des paysages magnifiques mais encore plus beaux vus de là-haut...et c'est toujours pour moi autant de plaisir!
Désolé pour la longueur de ma présentation, j'aurai l'occasion de revenir vers vous car maintenant que j'y ai goûté j'ai désormais quelques projet ULMiste en tête et j'aurai certainement besoin de conseils avisés...
Romuald, 36 ans, à mi parcours d'une affectation de 3 ans en Nouvelle-Calédonie. J'ai commencé ma carrière aéronautique début 2000 en tant que mécanicien avion (cellule et hydraulique) dans l'armée de l'air. Puis en 2003 je suis "passé" dans l'aéronautique navale en tant que membre d'équipage (guerre électronique et transmissions) sur avion de patrouille maritime ATL2 et depuis 2014 je suis sur Falcon 200 dit "gardian" pour assurer différentes missions de l'action d'état en mer (recherche et assistance au naufragés, surveillance des pêches, anti-pollution...).
Passionné par l"aéro. depuis presque toujours ce n'est qu'une fois arrivé sur le territoire calédonien que je me suis décidé à passer enfin aux commandes...C'est bien évidemment le choix de l'ULM qui s'est imposé à moi par l'accessibilité qu'offre ce monde. Je me suis donc rendu au club de Nakutakoin à quelques kilomètres de Nouméa. Je suis tombé sur un instructeur hors du commun (merci Gilbert) tant par sa simplicité et sa générosité, et surtout son "feeling du vol" cet instructeur affichant plus de 14000 Hdv!
Durant ma formation j'ai eu l'occasion d'acquérir, grâce à cet instructeur, un RANS COYOTE S6 de 96 dont il a fallu changer le 582, et il est vrai que posséder sa machine est un plus. Dès mon brevet en poche j'ai pu partir quand je le voulais sans rendre de compte à personne.
La Calédonie est selon moi très formatrice et exigeante de par son environnement. L'aérologie y est particulière avec les alizés qui soufflent très souvent, les jours de pétole sont plutôt rares voire inexistants. Une fois en l'air, les "vaches" sont peu nombreuses et c'est très vite le lagon ou la montagne. Pour corser le tout le terrain en lui-même: une piste asphalte de 400m par 4.5m de large et malgré l'orientation 13-31, la présence d'une vallée (la Dumbéa) au pied du mont Koghi fait qu'il n'est pas rare d'avoir le vent plein travers. Heureusement nous disposons, s'il n'y a pas d'aéromodélistes et s'il n'y a pas eu de pluies
, d'une piste auxiliaire en terre (03-21) faite dans le marécage adjacent...mais c'est aussi cela qui fait l'ULM et qui me plaît (en respectant les règles il va de soi!) En somme un mélange d'excitation et d'attention pour mériter enfin de survoler des paysages magnifiques mais encore plus beaux vus de là-haut...et c'est toujours pour moi autant de plaisir!
Désolé pour la longueur de ma présentation, j'aurai l'occasion de revenir vers vous car maintenant que j'y ai goûté j'ai désormais quelques projet ULMiste en tête et j'aurai certainement besoin de conseils avisés...
( j'ai pas résisté ) 
et bienvenue à toi.
