Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Bonjour à toutes et à tous,

J’ouvre ce sujet afin de me présenter, que vous puissiez mieux cibler l’espèce « de zouave » qui viens de se poser sur ce forum.

Sous le pseudo de BThadium se cache Baudry. Oui, oui, vous avez bien lu, c’est mon prénom !
25 ans au compteur, ingénieur en informatique à mes heures et parfois un peu ingénieux aussi. Je suis passionné par l’aérospatiale, curieux de tout ce qui a volé avant l’invention du réacteur (et même un petit peu après). J’ai une bonne expérience en robotique et je suis déjà adepte du BQTT et du BQTR⁽¹⁾.

Etant belge frontalier, je fréquente beaucoup l’aérodrome de Maubeuge-Elesmes (LFQJ) où je me prépare à passer le brevet planeur. Je suis lâché en motoplaneur, le planeur devrait bientôt suivre. J'ai décidé d'apprendre à voler à cause de mon travail de fin d'études, qui a consisté en l'étude de faisabilité technique d'un tableau de bord numérique pour planeur/ULM. Je me suis dit que la meilleure manière d'être complet était de partager l'expérience des pilotes. (Heureusement qu'il ne s'agissait pas d'étudier un sous marin!) J'ai fait mon premier vol le samedi suivant ce constat et "je suis tombé dedans quand j'étais déjà grand"!

Relativement « hors gabarit » (2 m pour 100 kg), j’ai une notion assez « spartiate » du confort en l’air. Je suis malheureusement trop grand pour la plupart des machines, et trop petit pour me servir de mes bras comme Icare !

Comme beaucoup, je me pose l’éternelle question du « Je souhaite voyager relativement facilement en « kivol »⁽²⁾ du point A au point B en Europe, quelle est la méthode la plus efficace⁽³⁾ ? ». En termes moins profanes, je pense pouvoir résumer en « Brevet ULM ou PPL ?» à court-moyen terme.

Je me suis inscrit sur ce forum après l’avoir longuement « espionné », et y avoir trouvé beaucoup de réponses utiles… Pour soulever encore plus de questions pertinentes !

Vous en savez un peu plus sur moi, mais je reste évidemment à votre disposition si vous avez des questions.

⁽¹⁾ BQTT/R: Boulon Qui Tient Tout/Rien
⁽²⁾ Terme exotique pour ne pas être trop réducteur entre le (moto-)planeur, les "ultra légers" et les avions.
⁽³⁾ J'essaye d'être le plus objectif dans mon analyse, tant au niveau coûts, capacité "d'emport", facilité de maintenance, flexibilité et contraintes administratives.

PS: Pourriez-vous m'éclairer sur la signification de "ELA"? Pour moi, il s'agit de "Ensemble de Lancement Ariane", déformation professionnelle

Modo Maglite : correction de balises

Bonjour Baudry et welcome sur le forum, merci pour ta présentation plus que complète !
Il va falloir que tu trouves le sujet sur le recensement de l'âge des pilotes, afin de faire baisser un peu la moyenne d'âge des membres du fofo !

Pour ELA, il y a aussi un sujet qui donne la définition de tous ces termes ULM ELA LSA. Si je retrouve le sujet je te le recolle ici.
Bonne soirée !

ULM - Ultra Léger Motorisé
ELA - European Light Aircraft
LSA - Light Sport Aircraft

ULM est une catégorie d'aéronefs nationale... autrement dit, elle existe dans bien de pays, mais dans chacun elle est définie différemment (généralement, jusqu'à 450 kg de poids total au décollage). Il y en a des avantages et des inconvénients... Le principal avantage est que les ULM sont des aéronef appartenant à l'Annexe II dans le système de réglementation de l'EASA, ce qui veut dire qu'ils ne sont pas soumis à son contrôle, seules en restent responsables les autorités aéronautiques nationales.

LSA est d'abord une catégorie américaine. En gros, et en raccourci : biplace, 1320 lbs de MTOW (600 kg), vitesse maximale en palier 120 kts (222 km/h), le train et le pas d'hélice fixes, turbines et réacteurs exclus.
Devant le succès de cette catégorie aux USA, l'EASA se senti obligée de faire quelque chose... D'abord elle a introduit un PtF (Permit to Fly) limité pour les avions LSA, et ensuite (après avoir longtemps cogité) elle a pondu une catégorie européenne CS-LSA... qui a fait un grand flop.
Pourquoi ? Parce que l'EASA ne sait rien faire de simple (des méchantes langues disent même qu'elle ne sait rien faire du tout), et la simplicité des règles LSA américaines a fait place à une complexité tout à fait européenne. Et comme c'est une certification "allégée", et non plus le système déclaratif comme le LSA américain, il faut la payer bien plus cher. On cherche toujours des candidats se précipitant en masse...

ELA, quant à elle, devra être divisée en deux sous-catégories : ELA-1, jusqu'à 1 000 kg de MTOW (et peut-être 1 200 qui sait ?), et ELA-2, au-dessus. ELA pourrait bientôt changer de nom, et s'appeler European Light Arlesienne, tellement ça dure longtemps de la définir ! Le processus de cette définition à commencé en 2008 et il n'est pas encore achevé.
Pis, personne ne sait, quand est-ce que cela pourrait arriver...