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Bonjour,

J'ai cru comprendre qu'il y avait environ 80% de Gaz'ailes ULM contre seulement 20 % de CNRA.

L'idée de construire un gaz'aile me trotte depuis quelques temps, le concept est génial.
J'ai le PPL, le "english preficiency" requis pour les vols à l'étranger, je me tournerais naturellement plus vers un CNRA.
J'ai cru comprendre aussi que les ULM ne peuvent voler qu'en espace aérien de classe F et G, ce qui enlève pas mal de possibilités.
L'entretient est équivalent pour les deux formules, on le fait soi-même.
Les ULM ont le droit de se poser partout, mais je me vois mal me poser dans un champ avec une machine que j'ai mis plusieurs année à construire (!).

Du coup je ne vois pas trop l'avantage de l'ULM, à part la visite médicale...

Vu que tout le monde (ou presque) l'immatricule en ULM, je suppose qu'il a des choses que je ne sais pas !

J'aimerai donc connaître les motivations de chacun, ce qui vous a fait pencher d'un coté ou de l'autre.

L'avantage de posséder un ULM est de ne pas avoir de contrôle à passer pour la machine et pilote.
Le pilote propriétaire assume la responsabilité totale.
Un ULM peut voler en classe D si la clairance lui est donnée par le contrôle aérien, il devra alors avoir un transpondeur.
Voler en ULM est moins contraignant d'une certaine manière mais toute la responsabilité est donnée au pilote propriétaire constructeur.

Salut, sinon tu construis ton Gaz'aile en CNRA, et le jour où tu n'auras plus ton médical, tu le passes en ULM (pour certains appareils il suffit d'abaisser la MTOW, je ne sais pas si c'est le cas du Gaz'aile) et tu passes entre temps ton brevet.

Le jour où tu n'as plus ton médical, il faudra vraiment te poser lucidement la question de savoir si piloter une machine volante reste un choix judicieux; tant pour toi-même que pour les autres.

Bons vols,
Luciano

Luciano a écrit :Le jour où tu n'as plus ton médical, il faudra vraiment te poser lucidement la question de savoir si piloter une machine volante reste un choix judicieux; tant pour toi-même que pour les autres.

Bons vols,
Luciano

Tout dépend de la raison de la non obtention du certificat médical aéronautique.
Il peut suffire de dire au toubib agréé que tu as un pet de travers pour qu'il sorte le parapluie et t'envoie voir les médecins pontifs qui gèrent aussi les pilotes de ligne.
Maintenant, si le pilotage d'un ULM doit être suspendu pour raison médicale, quid de la conduite automobile
Les accidents pour défaillance physique sont ils nombreux par rapport à ceux du comportement humain
à méditer et ne pas se donner des bâtons pour se faire battre

Bonjour,
On peut répondre de plusieurs manières à ta question.
Techniquement le gazaile CNRA, donc "avion", et la version ULM diffèrent un peu, notamment au niveau de l'aile.
Sur la version "avion", l'aile fait 80cm de corde, est équipée de flapperons, et l'envergure est plus courte.
L'aile ULM fait 1 mètre de corde, et volets et ailerons sont séparés.

Le dossier CNRA du gazaile est déposé pour l'aile "avion". et l'aile ULM
donc Rien n'interdit de construire la version ULM de l'aile dans l'optique d'en faire un CNRA, mais dans ce cas, il faudra faire venir l'OSAC avant de fermer l'aile, pour inspection puis avant le 1er vol pour obtenir le laisser passer. CNRA comme avec l'aile avion d'ailleur
Dans ce cas, l'un des rares avantages est de pouvoir logger des heures avions, utile uniquement si on veut faire carrière dans l'aviation, et l'heure venue, de passer l’appareil en ULM, SANS POSSIBILITE DE RETOUR EN ARRIERE.

Concernant le coté médical, ma réponse sera plus nuancée que celle de Luciano.
Je fus PPL, mais j'ai subi une opération qui m'a privé de l'audition et de mon système vestibulaire gauches.
Ce faisant, j'ai été éliminé administrativement de l'aviation certifiée.
Cela ne m’empêche en rien de marcher, conduire, faire du vélo et voler, et d'écouter la radio en mono... Je vole donc avec plaisir et en sécurité.
En revanche, si un jour je devais présenter des troubles cardiaques, des risques d’épilepsie, tétanie ou autres troubles neurologiques, là, je dépose définitivement le bilan de ma vie de pilote, car il n'est plus question alors de se mettre en l'air...
Mais ça, c'est un peu hors sujet, car valable pour tout engin volant, gazaile ou pas!!!

Luciano a écrit :Le jour où tu n'as plus ton médical, il faudra vraiment te poser lucidement la question de savoir si piloter une machine volante reste un choix judicieux; tant pour toi-même que pour les autres.

Souvent le diable est dans le détail; même lors de la lecture d'une intervention !


Bons vols,
Luciano

Merci pour vos réponses, j'ai même trouvé un argument "moi même tout seul" en faveur de l'ULM :
La revente éventuelle de l'appareil, probablement plus facile en ULM, mais ce n'est que mon idée, je ne connais absolument pas le marché des avions/Ulm d'occasion.

Autre chose également en faveur de l'Ulm, la possibilité de faire des baptêmes de l'air rémunéré (d'après ce que j'ai cru comprendre en cherchant sur google.) Chose impossible en CNRA, même avec un CPL.

Oui tu peux faire des baptêmes, rémunérés, en ULM. Il n'y a pas en ULM de distinction entre les ULM achetés "tout faits" ou construits ou en kit.