Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Bonjour,


Petite question concernant le FK 12 qui personnellement me fait salivé comme machine, qu'elle est votre avis général sur cette machine svp? Il s'agit du nouveau modèle ou de l'ancien? Il paraît que les rotax ne supporte pas du tout la voltige notement en G négatif, à vous lire j'en déduit qu'il y a quand même des possibilités?


Merci et bon vol à tous!

Damien

Modo UFO : messages coupés d'une discussion de vente d'un moteur (là), pour créer un nouveau sujet qui attirera le regad d'autres lecteurs.

Damien 28 a écrit :Bonjour,


Petite question concernant le FK 12 qui personnellement me fait salivé comme machine, qu'elle est votre avis général sur cette machine svp? Il s'agit du nouveau modèle ou de l'ancien? Il paraît que les rotax ne supporte pas du tout la voltige notement en G négatif, à vous lire j'en déduit qu'il y a quand même des possibilités?


Merci et bon vol à tous!

Damien

Pas de voltige en négatif avec un 912 ou alors faut monter un kit vol inversé -qui fait sauter la garantie- et c'est valable pour tous les moteurs 4 temps...De toute façon, le FK 12 n'est autorisé que pour la voltige de base.

Le Fk 12 supporte des facteurs de charges positif et négatif assez important même s'il est vrai qu'il ne faut pas faire du 2ème cycle.

Concernant le moteur 912, il ne supporte que -0.5G pendant 30 seconde environ. Même avec un kit de vol dos, ça ne marche pas, il faut un autre moteur type UL POXER par exemple. Il y a une version voltige

Je viens de voir que lycoming sort un moteur limité à 100cv pour les ULM et concurancer rotax en LSA (il fait en réalité 114cv mais bridé à 2400 tours/min au lieu de 2800), il est injection et peut être équipé du dispositif vol dos, c'est un vrai moteur d'avion donc sûre et on sais que ces moteurs encaisse la voltige sans problème. D'ailleur en cherchant sur le net on trouve un FK12 qui est en train d'être équipé avec ce moteur. C'est de mémoire le O230 ou 233. Il est moins chère de 2000€ environ que le rotax 912 S par contre très lourd 95kg. Le FK 12 a était testé à +16 -9g donc il y a de quoi faire sans aller aussi loin.

Damien 28 a écrit :Je viens de voir que lycoming sort un moteur limité à 100cv pour les ULM

Ce moteur n'est pas utilisable en ULM car trop lourd (déjà que le FK12 912 n'est pas des plus légers), il a de forts risques de centrer l'appareil avant ce qui influe très négativement sur la maniabilité, ce moteur n' est prévu que pour pour les LSA...
Si vous voulez faire de la voltige en FK12 faut monter un Hirth 3 cylindres à injection...

De toutes façons la voltige est interdite en ULM, non?

laurentbot a écrit :De toutes façons la voltige est interdite en ULM, non?

Mais non, mais non, encore une fausse idée!
Elle n'est interdite que sur les machines qui ne sont pas "étudiées pour" et déclarées comme telles par le constructeur...

laurentbot a écrit :De toutes façons la voltige est interdite en ULM, non?

disons que ce n'est pas formellement interdit...mais ça peut très vite le devenir s'il y a des plaintes pour bruit ou un crash mortel...

swiftlightpas a écrit :

laurentbot a écrit :De toutes façons la voltige est interdite en ULM, non?

disons que ce n'est pas formellement interdit...mais ça peut très vite le devenir s'il y a des plaintes pour bruit ou un crash mortel...

On peut pratiquer la voltige en France sur des axes de voltige... pas ailleurs OK

Et sur ces axes on peut voltiger en ULM si cet ULM est agréé voltige (de base ou sans limitation) par le constructeur (qui engage sa responsabilité quant à la résistance de la machine).

Il n'y a rien qui interdit en principe, formellement ou pas, la voltige en ULM.

Lochardet a écrit : On peut pratiquer la voltige en France sur des axes de voltige... pas ailleurs OK

Je serais nettement moins catégorique : ton affirmation est purement théorique car l'on sait très bien comment ça se passe dans le milieu de ulm: "pas vu pas pris"...et j'ai même déjà vu de mes yeux un avion faire de la voltige ailleurs que sur un "axe de voltige"...

swiftlightpas a écrit :

Lochardet a écrit : On peut pratiquer la voltige en France sur des axes de voltige... pas ailleurs OK

Je serais nettement moins catégorique : ton affirmation est purement théorique car l'on sait très bien comment ça se passe dans le milieu de ulm: "pas vu pas pris"...et j'ai même déjà vu de mes yeux un avion faire de la voltige ailleurs que sur un "axe de voltige"...

Encore une c... française: les axes de voltige!!
Aux USA on peut voltiger (presque) partout (minimum 1500 ft sol et en dehors des voies aériennes)...

Ceci dit si je possède un ULM agréé et si je suis sur un axe de voltige, je peux voltiger... en ULM... en France ./

C'est fou, j'étais persuadé qu'il ya avait un texte dans la définition de l'ULM qui interdisait la voltige en ULM... et en effet, après recherche, ce n'est pas le cas.
Comme quoi, on en apprend tous les jours et merci au forum qui nous fait cogiter les neuronnes...

j'ai discuté avec un instructeur responsable ffplum qui lui dit que c'est interdit, perso j'en suis pas sur vu que tout ce qui n'est pas interdit "est autorisé" mais pour faire de la voltige il faut un appareil certifier votile (1er, 2eme, 3eme cycle), c'est peut être la que le bas blesse car est ce que l'on peu obtenir les doccuments machine visé par la DGAC (carte d'identification) stipulant que la voltige est autorisé, comme par exemple: épendage ou tractage de planeurs etc, il ne suffi peut être pas qu'une simple déclaration du conctructeur de l'appareil le certifiant apte voltige. il me semble en tout cas que pour les avions l'autorisation voltige est visé par l'autorité.

dans les texte il est dit:
L'ULM est caractérisé par :
1. un principe simple de conception ;
2. une robustesse générale démontrée ;
3. une aptitude d’évolution moteur arrêté suffisante pour réaliser un atterrissage en campagne dans
des conditions de sécurité satisfaisantes.
4. un pilotage facile qui ne demande pas de qualités exceptionnelles de la part du pilote ;
5. un entretien simple. Toutes les parties de l’ULM sont facilement accessibles et visibles. Cet
entretien est normalement confié au détenteur de la carte d’identification, qui peut faire appel au
constructeur ou à un professionnel si cette opération dépasse sa compétence.

encore un semblen de réponse

Puis-je exercer une activité particulière sur mon ULM sans que la fiche d’identification de mon ULM ne mentionne cette option ?

On entend par activités particulières toutes celles mentionnées dans l’arrêté du 24 juillet 1991, relatif aux conditions d’utilisation des aéronefs civils en aviation générale (chapitre III, activités particulières)
Sur la fiche d’identification de votre ULM, l‘activité particulière indique que le constructeur a prévu une option spécifique pour sa pratique (exemple : un trépied pour la pose d’un appareil photo).
La mention d’une activité particulière modifie la dernière lettre du code d’identification de l’ULM (L loisir, E loisir et activités particulières, T activité particulière).
Les activités particulières prévues sont identifiées ainsi :
EA : épandage agricole,
LP : largage de parachutistes,
LC : largage de charges,
TC : transport de charges à l’élingue,
HL : hélitreuillage,
RB : remorquage de banderoles,
LI : lutte contre l’incendie,
OA : relevés, photographies, observations et surveillances aériennes nécessitant la mise en place de dispositifs spécifiques,
AU : toute autre activité nécessitant une dérogation aux règles de la circulation aérienne générale ainsi que la formation à ces activités.

Vous êtes constructeur d’un ULM non de série et vous voulez l’équiper d’un dispositif particulier. Si la fiche d’identification ne prévoit pas cette activité particulière, vous devrez déclarer une modification majeure.

Pour exercer une activité particulière avec un ULM trois conditions sont à remplir :
Le pilote doit détenir une DNC (déclaration du niveau de compétence) correspondante aux activités envisagées.
Déposer un manuel d’activités particulières (MAP)
Obtenir les éventuelles dérogations de survol (photographies aériennes…) ou de vols rasants (épandages…).

Pour obtenir des renseignements concernant ces conditions (MAP, DNC, ...), vous devez joindre le bureau local de la DGAC.

j'ai également trouvé ça sur un autre forum ou le débat est aussi engagé.

Je rappelle qu'aucun ULM n'est "certifié" au sens DGAC ! Les constructeurs peuvent dirent ce qu'ils veulent mais la certification dépend maintenant de l'EASA et les ULM font parti de l'Annexe 2 soit hors du champ d'application de cet organe européen et laissé en gestion aux entités nationales...
L'ULM est basé sur le système "déclaratif"... Très rares sont les constructeurs qui ont effectué des essais statiques ou de fatigue sur leurs machines...

Pour la voltige, il n'y a aucune formation réglementée "spécifique" ULM ni condition exigée pour les avions 'voltige'.
En revanche, l'arrêté de 1986 régit la pratique de la voltige donc tous les voltigeurs doivent y souscrirent, avions ou planeurs, et donc ULM ! Pas de voltige si vous n'êtes pas 1er cycle minimum !
Maintenant démontrez moi comment vous faites de la voltige en double sur un ULM ? Quelle machine ULM est autorisée (par son constructeur) voltige en double ? à ma connaissance aucune...
(d'ailleurs aucun constructeur vous dira expressément que la machine peut faire de la voltige, ils précisent juste la résistance aux G)

Peut-etre que je n'y comprends rien, mais je me vois mal m'attaquer au Castellet, ou à Lédenon au volant d'un C15 Diésel, ou au guidon d'une Lambretta!!
Sauf à vouloir faire l'andouille....sur circuit ça passe, mais en l'air, pas trop!
Et si on reservait la voltige, aux appareils prévus pour celà??.....Question de survie!
Possible que je me trompes...