rapport d'enquête BEA Ptitavion/DIDL et limitation d'utilisation

[StolLover]

Merci pour le ré-aiguillage Ramel

@Daniel C , Ou lala, tu mélanges tout là.

Entre le particulier qui demande sa "carte" d’identification à partir d’une "fiche " de série..... aïe-ya-aïe !

Soyons sérieux, un constructeur qui demande une fiche de série doit déposer un dossier de série.
Et il a intérêt de filer droit, sinon c’est la sanction.

[Daniel C]

Comme je l'ai dit, mais peut être ne l’as tu pas lu, je n'ai pas trouvé ce dossier.
J'ai donc téléchargé les fiches disponibles et probablement, je me répète, il doit en manquer.

Peux tu nous fournir ce dossier, constructeur, ce serait intéressant pour tout le monde.

Je n'ai trouve que cela

https://www.ecologie.gouv.fr/politiques ... dulm-serie

[StolLover]

Mea culpa de ma part, j’avais lu en diagonale ton premier formulaire
Très sincèrement désolé.

Comme tu dis, même pour le constructeur qui demande une fiche de série, la demande reste assez légère et fait peser la responsabilité sur les déclarations du constructeur. (Y compris le dossier de calcul et d’essai si il est fourni, la véracité de son contenu reste de sa responsabilité).

Peut-on en déduire que la CN sera plus ou moins sévère en fonction des manquements qui auront été mis en évidence lors de l’enquête ? J’ose penser que oui.

On met quand même nos vies entre leurs mains en ayant l’espoir (ou l’illusion) que ce soit sérieux.

[Daniel C]

Pas de problème.

Il est vrai que c'est très peu restrictif et effectivement le déclaratif s'applique aussi aux constructeurs d'ULM de série. Ce n'est pas une mauvaise politique car je suis certain qu'ils sont sérieux et compétents et un accident serait lourd de conséquences pour eux...si lis sont encore en activité.
Une personne sensée ne mettra pas sur le marché une machine pouvant le conduire à la ruine.

[Daniel C]

Je pensais qu'il était lu et "validé"

Petit complément d'information.
Je suis allé plusieurs fois à la DGAC (Issy les Moulineaux et dans mon département).
La position de la DGAC très claire et compréhensible, ils ne peuvent pas engager leur responsabilité.
En effet: soit ils valident et sont impliqués, soit ils refusent et portent préjudice au concepteur/fabricant avec les recours interminables qui en découlent.
Par contre, l’existence d'un dossier de calcul est exigé sans nécessité de le présenter. En cas d'accident, il sera consulté et analysé. C'est une démarche intelligente et qui convient aux deux parties.

Les casses d'avion sont rarissimes et dans la majorité des cas cela est du à un mauvais process de fabrication, par exemple le collage de longeron des DR400 qui a cloué tous les avions.
Pour les avions non certifiés, le process de fabrication n'est pas vérifié, c'est ainsi que des dérives peuvent apparaitre . Par exemple ce qui s'est produit avec les kits Van's (les plus vendus au monde).
https://vansairforce.net/threads/factor ... ks.218272/

[StolLover]

La découpe laser et aussi l’électro-érosion sont connus pour faire naître des points de fissuration.
La chaleur générée localement est trop forte et dégrade la matière.
En méca de précision, les traitements thermiques sont toujours réalisés après et jamais avant ces usinages. Quitte à devoir reprendre les pieces en usinage traditionnel après traitement thermique. Pas le choix.

Comme le laser est moins cher et que les clients (le fabricant/fournisseur du kit) n’y connaissent pas grand chose, en tout cas pas les effets secondaires, ils se laissent attraper par la nouveauté.

On pourrait en dire tout autant dans le processus de soudure chez les amateurs ou même les semi-pro qui ne savent plus quel acier et quel taux de carbone utiliser avec quel type de gaz et quel type de procédé de soudure. Alors que c’est extrêmement important pour la fiabilité et la longévité de l’assemblage.
De ce point de vue, le PtitAvion a pris un coup de plomb dans l’aile. Faut pas jouer les apprentis sorcier.