Circuit d'essence avec retour
Publié : 29 mars 2024, 23:34
Bonjour,
Je vais vous livrer une réflexion, que je me suis faite devant mon appareil :
Je suis l'heureux propriétaire d'une machine équipée d'un moteur Rotax 100cv.
Le circuit d'essence est habituel : réservoir, filtre, pompe électrique, pompe mécanique, et une "croix" qui distribue l'essence aux deux carburateurs et assure un retour vers le réservoir, avec une restriction de débit.
La machine est un Jodel, donc réservoir juste derrière la cloison pare-feu. Le départ carburant est au point bas avec une vanne d'arrêt manoeuvrable depuis l'habitacle, le retour quant à lui ne possède pas de vanne, et n'est pas accessible. Il est placé sur un point relativement haut, mais pas assez haut pour être au dessus du niveau d'essence lorsque le réservoir est très rempli.
J'ai eu deux expériences :
La première, une petite fuite de carburateur moteur à l'arrêt (essence qui coule par le filtre à air). J'ai alors pris l'habitude de fermer la vanne d'arrêt, me disant que cela stopperait nécessairement tout écoulement... et non. Les fuites ont continué malgré le réservoir isolé.
La deuxième, un oubli lors du déplacement de l'appareil au moteur : la vanne est restée fermée car je n'avais pas déroulé la check-list comme je le fais habituellement (dans laquelle on vérifie au moins 2 fois cette vanne). Résultat, le moteur démarre, tourne quelques seconde puis se met à cafouiller. Mais jamais il ne s'arrête, malgré la vanne coupée.
Je sais évidemment ce qu'il se passe : le niveau de carburant devait être assez haut pour que les carburateurs soient alimentés par gravité par la durite de retour, avec une pression bien trop faible du fait du manque de pompe, et du restricteur.
Mon cas est peut-être un peu spécifique, mais cela lève des questions : quid de cette durite de retour, dans le cas d'un incendie ? La procédure habituelle (essence coupée, plein gaz jusqu'à arrêt du moteur) ne fonctionne pas dans ce cas, et de l'essence peut continuer à arriver, même si avec un débit bien plus faible que s'il s'agissait de "l'artère" de la durite principale via la pompe mécanique.
Est-ce que dans ce cas l'installation d'un clapet anti-retour sur la durite de retour réservoir ne serait pas une bonne pratique ?
Merci d'avance,
Je vais vous livrer une réflexion, que je me suis faite devant mon appareil :
Je suis l'heureux propriétaire d'une machine équipée d'un moteur Rotax 100cv.
Le circuit d'essence est habituel : réservoir, filtre, pompe électrique, pompe mécanique, et une "croix" qui distribue l'essence aux deux carburateurs et assure un retour vers le réservoir, avec une restriction de débit.
La machine est un Jodel, donc réservoir juste derrière la cloison pare-feu. Le départ carburant est au point bas avec une vanne d'arrêt manoeuvrable depuis l'habitacle, le retour quant à lui ne possède pas de vanne, et n'est pas accessible. Il est placé sur un point relativement haut, mais pas assez haut pour être au dessus du niveau d'essence lorsque le réservoir est très rempli.
J'ai eu deux expériences :
La première, une petite fuite de carburateur moteur à l'arrêt (essence qui coule par le filtre à air). J'ai alors pris l'habitude de fermer la vanne d'arrêt, me disant que cela stopperait nécessairement tout écoulement... et non. Les fuites ont continué malgré le réservoir isolé.
La deuxième, un oubli lors du déplacement de l'appareil au moteur : la vanne est restée fermée car je n'avais pas déroulé la check-list comme je le fais habituellement (dans laquelle on vérifie au moins 2 fois cette vanne). Résultat, le moteur démarre, tourne quelques seconde puis se met à cafouiller. Mais jamais il ne s'arrête, malgré la vanne coupée.
Je sais évidemment ce qu'il se passe : le niveau de carburant devait être assez haut pour que les carburateurs soient alimentés par gravité par la durite de retour, avec une pression bien trop faible du fait du manque de pompe, et du restricteur.
Mon cas est peut-être un peu spécifique, mais cela lève des questions : quid de cette durite de retour, dans le cas d'un incendie ? La procédure habituelle (essence coupée, plein gaz jusqu'à arrêt du moteur) ne fonctionne pas dans ce cas, et de l'essence peut continuer à arriver, même si avec un débit bien plus faible que s'il s'agissait de "l'artère" de la durite principale via la pompe mécanique.
Est-ce que dans ce cas l'installation d'un clapet anti-retour sur la durite de retour réservoir ne serait pas une bonne pratique ?
Merci d'avance,