En aviation certifiée et de plus sur un terrain de caractère international, les exercices de panne ne se font que en entraînements spécifiques, souvent lors de la prise en main d'une nouvelle machine.
A mes débuts d'ULM, j'ai appris d'un instructeur ULM, qu'il fallait faire des exercices de panne, d'autant que les pistes sont courtes et souvent avec des obstacles dans leur environnement.
Je m'y suis résigné et par la suite, chaque retour au terrain d'attache s'effectue par un exercice d'encadrement.
Il m'est arrivé une fois, au moment de la réduction des gaz verticale piste, de voir mon hélice se figer.
Pas de panique, juste de la tension pour de l'attention pour le retour au sol.
La pratique a payé puisque le posé s'est fait dans le premier tiers de la bande (400 m avec passage de ligne électrique à 80 m du seuil) et le réflexe premier a été de vouloir rajouter des gaz pour le roulage vers les hangars.
C'était avec mon Jodel D18UL que je pilotais depuis près de 20 ans, équipé ensuite des volets ULM (2 fois 2 m *0.242 à 60°). Le taux de chute était impressionnant et garantissait un retour au sol dans un mouchoir de poche.
La raison de cet arrêt a été l'obstruction du gicleur de ralenti par des particules du flotteur du carburateur. D'ailleurs, le fabricant ne m'a jamais répondu sur la dégradation structurelle très visible de la matière . L'essence employée a toujours été de la SP98. Le problème est semblable à celui qu'ont connu les flotteurs Bing, les matières sont d'aspects similaires.
Le FK9 est un appareil plus fin, aux volets dont l'efficacité est faible (30°) en rapport à ce qu'ils pourraient être.
Les exercices de panne sont plus délicats et demandent plus d'adresse selon le vent.
En plus de 46 années de pilotage régulier, ce fut la seule vache en condition réelle, encore que ce fut une vache relative puisque sur mon terrain d'attache

.