Re: Devenir de l'ULM et son coût
Publié : 02 oct. 2012, 13:04
Un professionnel engage toujours sa responsabilité, dès qu'il intervient.
En revanche, dans le cadre certifié, ce n'est pas cette responsabilité qui renchéri les plus son travail... La principale cause d'augmentation des coût est réglementaire, car depuis la naissance de l'EASA les ateliers ont vu leurs coûts s'envoler, et les clients les ont subi tout de suite, évidemment. Dans mon club de vol à voile, les coûts fixes du remorqueur ont doublé, en dix ans. La relation de cause à effet est évidente. Depuis la nouvelle organisation de navigabilité et la maintenance à la sauce easienne, les ateliers ont dû embaucher du personnel sans une augmentation du volume des interventions, c'est seulement leur travail interne qui a augmenté (autrement dit la paperasserie), et c'était même parfois au détriment de la qualité des interventions.
C'est pourquoi, je pense que la vraie question n'est pas, si on peut confier l'entretien à un professionnel, mais dans quel cadre travaille-t-il.
Car les coûts d'une structure certifiée sont tels, que même lorsque vous y amenez un ULM, ils ne peuvent pas ne pas les répercuter. Et comme l'aviation légère certifiée rétrécit à vue d'œil, les prix vont continuer à grimper, jusqu'à l'extinction de cette branche... Bientôt, il ne restera des avions légers que la partie professionnelle, les sociétés de travail aérien ou des avions-taxi, et autres biz-jets.
Mais ça ne concerne pas l'ULM, pour l'instant...
En revanche, dans le cadre certifié, ce n'est pas cette responsabilité qui renchéri les plus son travail... La principale cause d'augmentation des coût est réglementaire, car depuis la naissance de l'EASA les ateliers ont vu leurs coûts s'envoler, et les clients les ont subi tout de suite, évidemment. Dans mon club de vol à voile, les coûts fixes du remorqueur ont doublé, en dix ans. La relation de cause à effet est évidente. Depuis la nouvelle organisation de navigabilité et la maintenance à la sauce easienne, les ateliers ont dû embaucher du personnel sans une augmentation du volume des interventions, c'est seulement leur travail interne qui a augmenté (autrement dit la paperasserie), et c'était même parfois au détriment de la qualité des interventions.
C'est pourquoi, je pense que la vraie question n'est pas, si on peut confier l'entretien à un professionnel, mais dans quel cadre travaille-t-il.
Car les coûts d'une structure certifiée sont tels, que même lorsque vous y amenez un ULM, ils ne peuvent pas ne pas les répercuter. Et comme l'aviation légère certifiée rétrécit à vue d'œil, les prix vont continuer à grimper, jusqu'à l'extinction de cette branche... Bientôt, il ne restera des avions légers que la partie professionnelle, les sociétés de travail aérien ou des avions-taxi, et autres biz-jets.
Mais ça ne concerne pas l'ULM, pour l'instant...