Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Deux arrêtés du 24 novembre 2017, parus au Journal Officiel du 09 décembre 2017 relatif à la formation des instructeurs ULM :
NOR : TRAA 1729550A et NOR : TRAA 1729552A

bonjour

aurais tu le lien ?

merci

Mika

Merci

Bonsoir
Pas besoin d'aller chercher très loin, on a une Fédération pour cela, il suffit d'aller sur son site :

http://www.ffplum.info/component/conten ... -iulm.html

Bons vols
JLSanto

Bon, ça y est, la "réforme" de la formation des instructeurs est publiée!
C'est vrai que l'année 2015 avait vu le décès de trop d'instructeurs, mais je ne vois pas dans ces nouvelles mesures ce qui va arranger les choses.
Un instructeur peut être très bien formé et ne pas bien former ses élèves.
Un élève peut être très bien formé et ne pas tenir compte des leçons une fois breveté.
Je ne soupçonne pas la FFPLUM de n'avoir pas fait son travail, je suppose qu'une analyse des divers accidents a été réalisée, mais est ce vraiment la faute d'une mauvaise formation ?
Tout instructeur se soucie de chaque élève, on ne donne pas un permis de se tuer, mais un permis pour se faire plaisir .
Breveter un élève ce n'est pas remplir un bout de papier, c'est engager sa responsabilité auprès de l'élève, de sa famille, de ses amis.
Un instructeur peut être le mieux formé, le plus pédagogue, il ne supprimera pas le risque, il va essayer de le minimiser au maximum, mais c'est comme pour le permis auto, qui peut dire qu'il est un conducteur émérite en descendant de la voiture avec l'examinateur?
Les jeunes inconscients sur la route, est ce la faute du moniteur d'auto école?
Est ce que 50 h de théorie est nécessaire pour un pilote avec une expérience de 150h de vol ? (je ne sous entend pas que c'est beaucoup)
Je pense que la prévention, l'information des licenciés, une obligation de vol de tout pilote avec un instructeur régulièrement serait peut être plus important et plus profitable qu'une réforme de la formation qui pourrait déjà simplement être un peu plus surveillée.
Voilà, j'ai sorti mon casque, ouvrez le feu

Sur certain points, c'est même un retour en arrière, avec par ex une communication 8 jours avant du sujet de la leçon théorique, alors que précédemment le sujet était tiré au sort le jours de l'examen.

Et une nouveautés, je ne sais pas si il faut en rire ou pleurer, il faut que l'élève manifeste le désir d'être lâché ....On va lui faire signer un document avant ?

Les pré-requis sont à mon avis toujours trop bas.

Seul point positif, le test en vol lors de la réactualisation, pour le reste je suis plus que dubitatif.

Bonsoir
Je pense que l’on oublie le cadre de notre pratique, libre et responsable. Et j’observe une focalisation très marquée à considérer que la formation ne concerne que les 3 axes. Les instructeurs sont des gens responsables et les formations entre un paramoteur et un hélicoptère classe 6 n’ont bien sûr rien à voir. Il est donc normal qu’un cadre général soit fixé et qu’ensuite chacun fasse preuve de responsabilité, celui qui se forme et qui mesure son état de préparation et de maîtrise, et celui qui le forme qui doit lui apprendre aussi à être en capacité de le faire.
En tout cas c’est comme cela que j’ai été formé (Merci Silvio)
Bons vols
JlSanto

Patrick25 a écrit : Et une nouveautés, je ne sais pas si il faut en rire ou pleurer, il faut que l'élève manifeste le désir d'être lâché ....On va lui faire signer un document avant ?

Ça me laisse aussi dubitatif,
On va trouver plusieurs catégories d'élèves : ceux qui voudront être lâchés le plus tôt possible (danger), et ceux qui ne manifesteront jamais leur désir (jamais brevetés).
Ce désir, il est concomitant à l'instruction, sauf a vouloir toujours voler en double.
En ce qui me concerne, je ne sais pas si j'aurais jamais volé seul si ça avait été moi qui "demande". Outre les lâcher instruction, j'ai eu de nombreux "lâcher machine", tant en avion, mais surtout en planeur monoplace, ou il n'est pas possible de "double".
J'ai toujours eu confiance aux instructeurs, je pense qu'ils sont en mesure d'évaluer les capacités du "lâché", pas forcément l'élève.
Et de toutes façons, on pouvait toujours refuser.

Mais bien sûr, celui qui sait, c'est l'instructeur. Maintenant, je n'ai jamais imaginé un instructeur lâcher un élève contre son gré. Concrètement, je ne pense pas que cela change grand chose, le dialogue entre élève et instructeur est bien entendu permanent. Cela créer des liens, des ressentis, et l'instructeur sent quand son élève est prêt, même si celui-ci ne verbalise pas nécessairement la volonté d'être lâcher et fait confiance à son formateur...
Mais bon, quitte à modifier le cursus de formation ( des instructeurs ou des élèves ) il faut que cela se voit, et donc remplir de nombreuses pages pour justifier "la réforme"!

Bons vols.


Luc