configuration de la profondeur

[Lochardet]

Pour un avion à fuselage court et (relativement) haut vaut-il mieux une profondeur au sommet de la dérive (empennage en T comme sur le MCR, le SD1 de Spacek...) ou une profondeur sur le fuselage devant la dérive comme sur la Luciole?
Que peut-on attendre comme différence de comportement entre ces deux configurations?

Merci

[jplandez]

En planeur, j'ai pratiqué les deux.
J'ai jamais senti aucune différence au point de vue pilotage.
Dans les bouquins y'a parait t'il un risque de "deep stall" avec les empennages hauts, mais j'ai jamais rencontré (pourtant on est souvent pas loin du décrochage en planeur)
Sur les planeurs, je crois c'était pour diminuer le risque de casse en cas de "vache" dans des herbes hautes ou des blés.
En ULM je sais pas...

[Daniel C]

Réponse de Michel Colomban: en haut de dérive la sortie de vrille est plus facile car le gouvernail n'est pas masqué. Sur la Luciole, il l'a placée très en avant, je pense que c'est pour faciliter son démontage.

[JETHRO]

Pour un avion à fuselage court et (relativement) haut vaut-il mieux une profondeur au sommet de la dérive (empennage en T comme sur le MCR, le SD1 de Spacek...) ou une profondeur sur le fuselage devant la dérive comme sur la Luciole?
Que peut-on attendre comme différence de comportement entre ces deux configurations?

Merci

Bonsoir Lochardet,

Ta question est intéressante, mais il est difficile d'y répondre en quelques mots. Certes, un forum n'est pas un cours d'aéronautique ni de bureau d'études, mais ce n'est pas si simple que cela.

Tout d'abord, tu ne tiens compte que de deux emplacements possibles pour le positionnement éventuel de ta profondeur par rapport à ta dérive.

Ce qui oriente à tort le sens de la réponse à te faire...

En fait, il y a trois (3) possibilités d'emplacements relatifs de cette commande de profondeur sur la cellule : en bas, médian, et au-dessus.
Il existe de plus trois (3) possibilités de positionnements relatifs de ces commandes (profondeur et dérive) entre elles : profondeur en avant de la dérive, au même niveau (axes de rotations quasi confondus), profondeur en arrière.
Donc neuf (9) possibilités principales différentes, sans compter les multiples positions intermédiaires possibles, existantes, essayées et utilisées...

Une partie de réponse se trouve dans l'utilisation prévue de l'aéronef considéré. Promenade-voyage, vrille prohibée, voltige...
Une seconde partie de réponse se trouve dans l'étude de l'aéronef considéré, ULM, LSA/ELA, Avion... compte tenu des limitations implicites à cette machine,
Enfin une troisième partie aura sa réponse dans la capacité de pilotage du gars qui mettra en l'air la machine considérée : et c'est la plus importante, à mon sens !

Ce qui est certain, c'est qu'au point de vue unique d'un fuselage court, la position de la profondeur par rapport à la dérive n'a pas grande importance...

Ce serait intéressant que tu précises ton questionnement...

Cordialement,