Bonjour Dominique. Tu as raison : tous les moteurs que tu mentionnes (sauf Solo), sont développés à partir d'un même moteur industriel de 627 cm
3, et leur talon d'Achille commun (et du Solo aussi, en plus c'est un 2-temps
) ce sont les vibrations...
Il faut le dire, car c'est la vérité, tout simplement.
On cherche - comme toujours - de l'impossible : un moteur qu'il soit petit, pas cher, avec beaucoup de puissance (plus d'1 ch/kg) et FIABLE. Je ne suis pas un ingénieur, ni un mécanicien, mais il me semble que remplir toutes ces conditions à la fois est une gageure, sinon une mission impossible...
Le moteur en question est conçu à l'origine pour les tondeuses, et la version précisément utilisée par Vaxell, pour un générateur. Il a un niveau des vibrations élevé, et on peut essayer de améliorer cet aspect, mais est-ce qu'on arrivera un jour à le supprimer ? J'ai un doute.
Jean-Marie Colomban, l'a choisi pour son Luciole surtout pour son rapport poids/puissance, et pour sa taille. Spacek a fait de même. Je crois que l'on peut dire, qu'il rempli ces conditions-là.
Vaxell s'est donc employé à améliorer la puissance et la fiabilité de cet engin.
Dans la gamme de < 50 kg, il n'y a pas beaucoup de possibilités, et si on y ajoute la condition d'u prix contenu, alors...
Il y a bien le turbo-propulseur de Turbotech, mais si le premier ULM, dans lequel ils prévoient de l'installer est un VL-3, il y a bien une raison. Les ULM "de pointe" ont déjà franchi la barre de 200 k€, mais ce n'est pas la gamme visée par Vaxell...
Comme à son habitude, Vaxell a déjà conçu un arbre à came spécifique, un collecteur d'admission, a apporté l'injection multi-point, et a retravaillé la cartographie. Ce qui a permis d'augmenter la puissance et le couple, et à améliorer la fiabilité. On a enlevé tous les éléments inutiles pour abaisser le poids. mais j'ai l'impression qu'une diminution de poids plus importante encore serait contradictoire avec le postulat de diminution de vibrations. Un bicylindre est plus difficile à équilibrer qu'un 4-cylindres, et une de méthodes est un volant moteur avec suffisamment d'inertie (mais je ne suis pas un ingénieur)...
Le pas suivant est la fabrication des bielles de haute résistance (ou plutôt d'une résistance normale, car les bielles d'origine sont fabriquées dans un aluminium lamentable).