Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Bonsoir,
qui utilise l'application EFIS TA?
retour d'expérience

Bonsoir,
Moi, depuis bientôt deux ans, avec le boîtier aeolus de chez Talos.
http://storchhsj.blogspot.com/2019/02/u ... gogne.html
Et voir aussi l’article sur l’EFIS.
Le premier boîtier fonctionnait très bien, un jour il s’est planté, apparemment j’aurais coupé l’alimentation alors qu’il se mettait à jour, donc il avait perdu le wifi.
M.Pantelis me l’a changé (je l’ai renvoyé en Crète) contre un modèle plus récent qui mesure l’angle d’attaque, ce qui, pour ce qui me concerne n’est pas indispensable.
L’horizon et les données numériques sont fidèles, ce modèle peut aussi être connecté en filaire. Sur un écran d’IPad grand format c’est royal.
Ce serait à refaire je ferais probablement le même choix.
Dernièrement et avec le passage à l’IpadOS, je n’ai pas la possibilité de diviser l’écran en deux (moitié airnavpro et moitié EFIS) mais nul doute que Pantelis sortira rapidement la mise à jour, en attendant je bascule sur les deux applis ou j’utilise A-EFIS-PRO.
A savoir, sans boîtier aeolus (je m’en suis passé quelques mois) A-EFIS-PRO va très bien avec les capteurs internes de l’IPAD. Certes moins précis, mais au moins dans la poisse tu ne te retrouve pas sur le dos.
Bonne soirée.
Joël.

merci Joël,
Super ton blog
Pour les précisions des données, il vaut mieux investir avec le boitier aeolus ou a-efis pro peut faire le job.
Je dois changer mon turn coordinator sur mon FK9
Frédéric

Merci pour le compliment.
En fait l’aeolus te donnera la vitesse badin car il Recupère les informations statique et pitot ainsi que la T°. L’altitude aussi à l’aide de ces données, ainsi que le vario. Sans le boîtier tu auras la vitesse sol (gps) et l’altitude GPS.
L’horizon est forcément plus fluide avec le boîtier.
Mon discours est qu’en ULM tu es forcément en VFR et que l’horizon est du domaine (normalement) du superflu. Pour moi il était important et j’explique pourquoi, d’en posséder un. Forcément ce que je veux éviter, c’est de me retrouver sur le dos si j’emplafonne de la brume de mer ou par inattention le mauvais nuage.
En ce sens, tu peux déjà essayer l’application, tu verras que les capteurs de l’IPad ne sont pas si mauvais, en cas de mise en danger ils sont suffisants pour sortir de la poisse (de mon humble avis).
De la même façon que perdre le badin (ça m’est arrivé deux fois) n’empêche pas de voler (et d’atterrir) lorsque tu connais les conditions de vent en local et la vitesse sol. Bien entendu on augmente un peu sa vitesse d’approche, mais ça se fait très bien. Mon instructeur ne m’aurait jamais donné mon emport passager si je n’avais été capable de piloter sans les instruments (il cachait le tableau de bord en fin de cursus).
Essaie et reviens nous dire.
Bon courage et bonne fin de journée.
Joël.

j.godard a écrit :... si je n’avais été capable de piloter sans les instruments (il cachait le tableau de bord en fin de cursus).

Tu as de la chance d'avoir eu un bon instructeur; ce n'est pas aussi courant que çà d'en trouver un qui te fasse faire ce genre d'exercices.

Le mien ne te lâchait pas solo sans s'être assuré que tu pouvais décoller, voler et atterrir sans les instruments; au début c'était un peu compliqué (surtout sur un terrain inconnu lors des premières petites navigations d'instruction) mais on finissait par s'y faire.

Par contre je crains qu'à la longue, çà ne finisse par se perdre; je vais vérifier çà lors de mon prochain vol.

Bons vols,
Luciano

Il me semblait que cette pratique de cacher les instruments faisait partie du cursus normal en ULM.
Je me trompe ?

A vrai dire, Luciano, ceci n'est pas une crainte, c'est une certitude.
La théorie reste (presque toujours) dans la tête, et elle est rapide a reconstituer, si la mémoire flanche.
Mais les sensations - ce qu'on appelle le pilotage "aux fesses" - et la capacité à évaluer instantanément la hauteur et le taux de chute, se perdent.
C'est pour cela (et non pas par une bêtise administrative) que dans tous les pays du monde il y a un minimum annuel d'heures de vol à faire pour garder la validité de sa licence.

Pour démonstration, il y a eu un accident tragique, où un pilote professionnel, avec 25 000 heures de vol, a voulu reprendre le vol à voile, après une dizaine d'années d'interruption, et il se fait tester... L'instructeur qui le testait c'était son fils, lui aussi, un pilote de ligne. La suite : deux vrilles involontaires à basse altitude, et un bilan terrifiant : un mort et un blessé grave...
Cet accident a aussi "mis le doigt" sur un autre problème : l'influence de liens familiaux dans le processus de test, ou d'examen, mais ceci est un autre sujet.

Marc B a écrit :Il me semblait que cette pratique de cacher les instruments faisait partie du cursus normal en ULM.
Je me trompe ?

Moi j'ai pas eu ça. Mais j'ai eu d'autres choses pour m'obliger à regarder dehors.

Exactement, moi non plus je n'ai pas eu ça, formation faite il y a 8 ans avec deux instructeurs.

Faites de beaux vols.
Luc

PS: oui, je sais, c'est un hors sujet.... je demande la clémence des Dieux de ce forum à ne pas me bannir une fois encore pour ce motif....

Joël,
J'ai vu sur ton blog que tu as fait les liaisons en épissures soudées et que tu as serties les cosses et soudées à l’étain.
je pratique de la sorte sur mes modèles réduits, mais j'ai pu lire que cela n'est pas conseillé sur nos machines
Est-il possible d'avoir ton retour sur cette méthode.
Frédéric

Bonsoir Frédéric,
Il est vrai qu’il y a deux écoles.
Mon CAP d’électricien auto date de 1977, c’est donc loin. Pour autant, et à la condition que les soudures soient bien réalisées, je les juge préférables pour éviter l’oxydation à long terme qui ne manque pas d’arriver (certaines saisons les machines ruissellent de partout dans les hangars et on les utilise peu, rien à voir avec nos bagnoles).
Pour la tenue mécanique c’est bon également, si l’étain ne monte pas dans le fil car ça deviendrait cassant pour les liaisons soumises à vibrations. En ce cas si le risque est présent il suffit d’attacher les conducteurs.
Travailler avec le bon fer, la bonne panne, propre pour que la soudure soit effectuée rapidement doit permettre de faire du bon boulot.
Lorsque j’ai déposé le tableau que j’ai refait il y avait de multiples reprises, toutes avec des cosses serties, j’avais peu à tirer pour que ça cède et certaines provoquaient de faux contacts. Donc pour moi il n’y a pas photo.
Dans mon activité de loisirs aéro je fréquente un type particulièrement pechu qui a travaillé sur l’électricité de bord toute sa vie. Hé bien il fait comme moi...En fait c’est moi qui fait comme lui puisqu’il a 10 ans de plus que moi.
Cerise sur le gâteau, ça ne coûte rien des cosses à souder. D’ailleurs c’est peut-être ce qui dérange l’autre école.
Lorsque je jette un coup d’œil sur les installations des copains je me dis que la chance est quand même souvent là.
Bonne soirée, fais à ton idée mais fais bien et propre.
Joël.