La bière était fraiche, merci.Clouds a écrit :
A la tienne
Deux moteurs fournissant la même puissance l'un en direct et l'autre au travers d'un réducteur de 1\3,5 par exemple auront un couple moyen identique sur l'arbre d'helice
La grosse différence pour celle ci sera que le couple moyen sera établit sur deux coups de piston (flat four par exemple) pour le premier et sur 7 coups de piston dans le deuxième cas
Les pics de couple sont forcément réduits avec un réducteur
Qui plus est avec un amortisseur
Second épisode donc et on aura terminé, j'avais sournoisement glissé dans mon texte une petit remarque sur la durée de l'impulsion et sa fréquence et j'avais pris la précaution de signaler qu'il n'y avait pas d'amortisseur.
La valeur crête du couple est nécessairement la même dans les 2 cas, mais pour le moteur réducté elle dure moins longtemps, dans mon exemple le 1/3 et elle arrive3 fois plus souvent.La valeur moyenne du couple est donc identique mais la fréquence de sollicitation de l'hélice est à fréquence triple.
S'il y a un amortisseur, la comparaison ne tient plus, il faudrait installer un amortisseur sur le moteur en pris directe pour respecter l'égalité des chances, mais ce ne doit pas être facile à faire sur un moteur en prise directe.
Comme tu as lu ce que j'ai écrit, tu auras vu que je parle de la durée de l'impulsion de couple.yellow_submarin a écrit :Il y a une donnée que tu as oublié dans ton équation. Si tu prends les choses tel quel, c'est effectivement l'hélice réductée qui va souffrir le plus, car elle prendra des pics de couple de la même intensité, mais à une fréquence 3 fois plus élevée. Ce qui veut dire 3 fois plus de fatigue. Le réducteur officie bien comme multiplicateur de couple. En revanche, il marche également comme multiplicateur d'inertie. L'inertie du vilebrequin notamment, et de toutes les masses en rotation qui y sont reliées en amont du réducteur. En conséquence de quoi, le couple perçu par l'hélice est atténué par l'inertie des ensembles mobiles qui "absorbent" une partie de l'énergie des pics de couple lorsque l'ensemble accélère et décélère avec les pics de couple.
Donc trois fois plus souvent certes, mais pendant une durée trois fois plus faible. Energie identique dans les 2 cas, donc pas plus de fatigue.
La suite de ta phrase, je t'en laisse la responsabilité. C'est le moteur qui produit le couple, l'inertie du vilebrequin ramenée à l'hélice ne change rien.
Quant à la variation de vitesse du moteur ou de l'hélice, je ne vais pas ouvrir la boite à équations pour te démonter que la variation de vitesse de l'hélice et du moteur est insignifiante.
Concernant la fréquence, il y a effectivement une possibilité d'exciter une fréquence propre de l'hélice, cela ne se produit pas avec les hélices en bois mais existe sur les hélices métalliques (zone signalée sur les compte tours) et probablement sur les hélices composites.