laurentbot a écrit :Eïsylendahr a écrit :Couper le moteur et le rallumer en vol ? Et dire que dans un autre sujet où il était question de l'utilité d'un horizon artificiel dans un ULM certains disaient que cet instrument était dangereux car il accaparaît l'attention du pilote ou tendait à le rendre irresponsable en le tentant de voler en condition IMC. Et ici on parle de couper le moteur de sa machine en plein vol et pas une seule réaction par rapport à la dangerosité de cette pratique.
Bizarre...
Remettre en marche le moteur signifie logiquement : pas capable de revenir au terrain en planant.
Où est le problème? C'est la définition même de l'ULM: permet de voler et poser moteur coupé puisque non certifié, il n'est (en théorie) pas fiable! En effet, lors des vol d'instruction, les instructeurs (si ils sont compétents) coupent régulièrement (le mien chaque vol se terminait moteur éteint). Sinon faire de l'avion car il est interdit de couper le moteur d'un avion en vol (celui-ci ne peut pas tomber en panne!!!)
Et en effet, le Rotax redémarre sans problème. Cependant, si il est resté longtemps coupé et que les températures sont très froides, il peut avoir besoin du starter.
Toujours prévoir du dégagement de sécurité.
Non je ne râle pas, je cherche juste à comprendre.
Ce qui me choque c'est le fait de vouloir couper le moteur en vol et remettre en marche, toujours en vol :
Remettre en marche le moteur signifie logiquement : pas capable de revenir au terrain en planant.
Se poser moteur coupé avec un ULM, j'ai compris, pas de soucis (merci zozo pour la description). Je suis pilote avion et pas ULM, mais pour le fait de remettre en marche, que ce soit un avion ou un ULM, à partir du moment que le moteur est coupé, on est en plané et par conséquence en descente. Et on prend le risque de ne pas pouvoir redémarrer et faire de l'art abstrait au sol.
Maintenant parmis les ULM on trouve des machines très performantes, permettant de croiser à 250km/h et voler en niveau de vol. La limite entre ULM et avion devient floue à ce niveau. Avec un ULM pendulaire ou un 3axes avec une vitesse de décrochage basse, ne pas pouvoir remettre en route peut ne pas être dramatique, mais sur une machine plus rapide, on peut finir dans le sapin.
Ma remarque à la base concernait un débat qu'il y a eu dans un autre post pour la dangerosité de l'ajout d'un horizon artificiel dans un ULM, que ça allait attirer l'attention du pilote, lui donner l'impression de pouvoir voler en condition IMC et je ne sais quelle absurdité du genre. Un horizon artificiel va permettre de savoir où se trouve l'horizon lorsqu'on ne peut le voir ou le discerner réellement : brume lointaine, montagne,... Celui qui se croit capable de voler en condition IMC avec juste un horizon artificiel a un sérieux problème mental. Mais avoir un horizon artificiel dans son appareil ne va pas causer un crash. Et ici on parle de
couper et remettre en route le moteur en vol et ça paraît "normal" à presque tout le monde. Ce qui me choque c'est que l'ajout d'un instrument pour augmenter la sécurité se trouve être vu comme dangereux et une pratique telle que l'arrêt + remise en route en vol du moteur est vu comme banale alors qu'en ULM d'après ce que vous avez dit : se poser moteur coupé est prévu et le pilote doit être capable de le faire. Mais en aucun cas l'un de vous n'a précisé que couper et remettre en marche en vol était également prévu dans la pratique de l'ULM.
Sinon, meilleurs voeux pour 2013
Machine utilisée : Jabiru J400 appartenant à l'AC Les Ailes Mosellanes à Chambley (54)