Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

C'est évident que le moteur de un ulm finis par être le plus cher après le essence ? Un Rotax 100ch cout €18500. SI il faut le remplacer après 2000 hrs, il faut compter plus que € 9 par heur. Est ce que ce vrai?

Peter LEE a écrit :il faut compter plus que € 9 par heur. Est ce que ce vrai?

Bien sûr en investissement de base et Il faudra aussi prévoir un coût d’entretien.

aller sur http://www.ulmag.fr/
dans la colonne aller sur service et chercher Coût horaire
c'est un programme tout fait pour calculer le cout horaire de votre machine

Pour moi, c'est facile :
- Coût d'exploitation hors mise de fond pour l'achat de l'appareil = toutes les dépenses hors trajets vers le terrain à diviser par les heures faites dans l'année
- Coût global = investissement de base + dépenses de fonctionnement depuis acquisition à diviser par total des heures effectuées.
Je ne prends pas en compte une quelconque valeur de revente car je pense garder mon Jodel jusqu'à extinction des lumières
- fin 2007 59€/h coût global depuis mai 1999, achat 20 000€ (à comparer avec les prix à l'occasion d'aujourd'hui beaucoup plus bas )
- passage du Jodel D18 en D185 ULM avec VW1835 cc en 2008 -2009
- Coût exploitation 2010 : 36,5€ pour 35 h
- Coût exploitation 2011 : 47€ pour 46h30 h
- Coût exploitation 2012 : 40€ pour 56 h
Plus on vole et moins ça coûte à l'heure essayez de faire comprendre ça à votre entourage

Et quid d'un appareil léger (LSA, VLA ?) Il doit y en avoir dans le coin non ? Histoire d'avoir une estimation de leur part ça pourrait être intéressant !

Entre un ULM et un LSA équivalents en terme de motorisation, les coûts directes d'utilisation se différencieront principalement par le fait que le LSA devra être entretenu par un mécanicien agréé, si on ne peut pas prouver avoir les compétences et qu'il en est autrement pour l'ULM où le propriétaire est seul responsable de l'état de navigabilité de son appareil.
Il n'empêche pas que beaucoup d'ULM sont aussi entretenus en atelier.

bebe44 a écrit :Entre un ULM et un LSA équivalents en terme de motorisation, les coûts directes d'utilisation se différencieront principalement par le fait que le LSA devra être entretenu par un mécanicien agréé, si on ne peut pas prouver avoir les compétences et qu'il en est autrement pour l'ULM où le propriétaire est seul responsable de l'état de navigabilité de son appareil.
Il n'empêche pas que beaucoup d'ULM sont aussi entretenus en atelier.

Comment ça il faut "prouver en avoir les compétences" ? Il faut suivre une formation particulière pour gérer l'entretien d'une machine ?
Un certain nombre d'opérations ne sont-elles pas faisables pour le propriétaire ? (Vidange, changement de bougies... )

PrinceAvalanche a écrit :

bebe44 a écrit :Entre un ULM et un LSA équivalents en terme de motorisation, les coûts directes d'utilisation se différencieront principalement par le fait que le LSA devra être entretenu par un mécanicien agréé, si on ne peut pas prouver avoir les compétences et qu'il en est autrement pour l'ULM où le propriétaire est seul responsable de l'état de navigabilité de son appareil.
Il n'empêche pas que beaucoup d'ULM sont aussi entretenus en atelier.

Comment ça il faut "prouver en avoir les compétences" ? Il faut suivre une formation particulière pour gérer l'entretien d'une machine ?
Un certain nombre d'opérations ne sont-elles pas faisables pour le propriétaire ? (Vidange, changement de bougies... )

La maintenance d'un LSA se fait sur la base du "Programme d'entretien" approuve par l'OSAC. Le signataire du PE peut être le propriétaire ou l'atelier responsable de la maintenance. Si c'est le propriétaire le signataire, celui-ci peut se réserver la réalisation des opérations de maintenance dite non complexes ( vidange, bougies, filtre). Généralement OSAC accepte.
Pour les autres opérations elles devront être realisees, sur la base du PE, par un mécanicien ayant au minimum une LNMA. Il signera l'APRS ( remise en vol).
Pour revenir au coût, il peut être reduit par ce moyen. Pour les autres opérations trouver un mécanicien ayant une licence LNMA n'est pas trop compliqué, et ce pour un coût modique.
Par contre dans les coûts il fait ajouter les visites régulières de l'OSAC (environ 250/300€) tous les 3 ans.
Même si le coût reste plus élevé, la différence peut être largement minimisée

Bernard-WT9 a écrit :

PrinceAvalanche a écrit :
Comment ça il faut "prouver en avoir les compétences" ? Il faut suivre une formation particulière pour gérer l'entretien d'une machine ?
Un certain nombre d'opérations ne sont-elles pas faisables pour le propriétaire ? (Vidange, changement de bougies... )

La maintenance d'un LSA se fait sur la base du "Programme d'entretien" approuve par l'OSAC. Le signataire du PE peut être le propriétaire ou l'atelier responsable de la maintenance. Si c'est le propriétaire le signataire, celui-ci peut se réserver la réalisation des opérations de maintenance dite non complexes ( vidange, bougies, filtre). Généralement OSAC accepte.
Pour les autres opérations elles devront être realisees, sur la base du PE, par un mécanicien ayant au minimum une LNMA. Il signera l'APRS ( remise en vol).
Pour revenir au coût, il peut être reduit par ce moyen. Pour les autres opérations trouver un mécanicien ayant une licence LNMA n'est pas trop compliqué, et ce pour un coût modique.
Par contre dans les coûts il fait ajouter les visites régulières de l'OSAC (environ 250/300€) tous les 3 ans.
Même si le coût reste plus élevé, la différence peut être largement minimisée

Ok, merci de ces précisions !
Si des gens possèdent ces machines qu'ils fassent part de leur retour sur la difficulté ou la facilité de ces démarches, ou du cout des opérations !

Bonjour j'ai FAI des calculs a ce sujet, le résultats dépend beaucoup du nombre d'heures par an car il y a beaucoup de frais fixes: assurance licence hangars (120€ mois)...il y a l'amortissement l'entretien ... Enfin l'essence les cartes a jours etc...j'arrive a environ 60€/heure pour une estimation de 150 heure par an. Et c'est un budget serré pour une machine achetée pas cher et qui consomme 8l heure.

juste pour remettre en lecture ce sujet

et juste pour info, un parachute c'est tout compris environ 300€/an !! amortissement et révision incluses.
A+

Bonjour, pour ma part j'ai calculé que mon HN 700 avec un 87 chevaux à essence ( SP 98 ) me coûte 75 euros par heures de vol pour un 50 heures par an, et cela sans soucis ni casse.
LA dedans j'ai compris :
en frais fixe : assurance, hangar, licence FFA, CLUB, RSA, RSA NAV, LSA de la radio et du Xpondeur,
En frais non fixe : Trajet maison/ aéroclub ( a ne pas négliger si on habite un peu loin ) essence, huile, accessoire ( chargeur, gonfleur de pneu, tablette, avionic ... )

Quand on sait qu'a ce prix la on trouve des D112 ou autres petits appareil dans lequel il ne faut juste que " tourner la clé " ca se réfléchi, mais l'aviation est une passion et tout ne doit pas être raisonné, avoir son avion, c'est la vie !!!!

François_33 a écrit :Bonjour, pour ma part j'ai calculé que mon HN 700 avec un 87 chevaux à essence ( SP 98 ) me coûte 75 euros par heures de vol pour un 50 heures par an, et cela sans soucis ni casse et sans compter l'investissement machine et temps passé pour la construction.
LA dedans j'ai compris :
en frais fixe : assurance, hangar, licence FFA, CLUB, RSA, RSA NAV, LSA de la radio et du Xpondeur,
En frais non fixe : Trajet maison/ aéroclub ( a ne pas négliger si on habite un peu loin ) essence, huile, accessoire ( chargeur, gonfleur de pneu, tablette, avionic ... )trajets + matériels multi-utilisations (gonfleur chargeur et tablette) ne seraient pas à prendre en compte dans le coût horaire à mon humble avis

Quand on sait qu'a ce prix la on trouve des D112 ou autres petits appareil dans lequel il ne faut juste que " tourner la clé " ca se réfléchi, mais l'aviation est une passion et tout ne doit pas être raisonné, avoir son avion, c'est la vie !!!!

Il est vrai que l'investissement financier et personnel est à regarder de très près par rapport à certains prix horaires appliqués sur certaines machines de club.
Avoir sa propre machine et de plus lorsqu'elle est le résultat de son travail est une chose irremplaçable

François_33 a écrit : Quand on sait qu'a ce prix la on trouve des D112 ou autres petits appareil dans lequel il ne faut juste que " tourner la clé " ca se réfléchi, mais l'aviation est une passion et tout ne doit pas être raisonné, avoir son avion, c'est la vie !!!!

Ne pas oublier qu'être propriétaire c'est aussi s'affranchir des problématiques de disponibilité des machines et se laisser la possibilité de partir voler sur un coup de tête, partir en WE etc ... (dans mon club il n'y a qu'un ulm et jamais dispo car toujours en école, ce qui m'a largement décidé à devenir propriétaire)